Recherche:Principe anthropique absolu/Syndrome du père Noël

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Syndrome du père Noël
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Chapitre no 5
Recherche : Principe anthropique absolu
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Principe anthropique absolu/Syndrome du père Noël
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Nous arrivons au terme de notre étude et ce chapitre est destiné à faire le point et conclure. Nous avons vu tout au long de cette étude un grand nombre de faits montrant que si les lois de la nature n'étaient pas ce qu’elles sont, alors la vie intelligente ne pourrait pas exister dans l'univers. En fait, cette étude est une aberration, car la simple logique devrait nous amener à voir qu’il en est ainsi. Les humains ont eu énormément de mal à développer des techniques de haut niveau et la nature, sans conscience ni intention, aurait produit d'elle-même la molécule d'ADN qui contiendrait le code de tous les êtres vivants permettant de faire fonctionner le corps humain contenant dans sa tête un ordinateur, qu'on appelle cerveau, qui surpasse en complexité tous les ordinateurs conçus par l'homme. Et ce cerveau aurait la capacité d’être conscient alors qu'on ne sait rien sur la façon dont un assemblage d'atomes pourrait faire que l’on soit conscient. Et cela même si certain chercheur croit décoder la conscience alors qu’il ne font que décoder la façon dont le cerveau traite les informations avant de les présenter à la conscience. Pourtant, malgré l'évidence, beaucoup de scientifiques ne croient pas en Dieu et nous sommes amené à nous demander pourquoi ?

Ce chapitre a donc pour but d'essayer d'analyser les raisons qui amènent certaines personnes à nier l’existence d'un dessein supérieur concernant la vie.


Peur du ridicule

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Une des raisons qui peuvent expliquer pourquoi certaines personnes en viennent à nier l'évidence peut se résumer par la phrase "on ne m'y reprendra plus". L'exemple le plus classique est fourni par les personnes qui ont cru au père Noël dans leur enfance et qui ont été déçues en prenant conscience qu’il n'existait pas. Non pas à cause des jouets gratuits qu’ils n'auront plus, mais à cause du fait qu’il pense après coup avoir été extrêmement crédule d’avoir cru à une histoire pareille, ce qui entraîne chez eux une sensation d’avoir été ridicule pendant plusieurs années. Cet état de fait, que l’on peut appeler « syndrome du père Noël, a provoqué en eux un traumatisme entraînant une volonté plus ou moins inconsciente de ne plus se faire avoir. Il en arrive donc à faire un rapprochement entre « croyance en Dieu » et « croyance au père noël ». S'il ont cru au père noël alors qu’il n'existait pas, ils en ont tiré plus ou moins inconsciemment la leçon et ne se feront pas avoir de nouveau en croyant en Dieu.

Si ces personnes deviennent des scientifiques, alors tout ce qui peut se rapprocher, de près ou de loin, d'une croyance en Dieu même si Dieu n’est pas cité explicitement est à rejeter. Par conséquent, ils préféreront envisager des choses encore plus extravagantes, comme la théorie des multivers avec des lois physiques différentes, plutôt qu'admettre qu’il existe un dessein supérieur qui préside à une harmonisation des lois de la nature dans le but de favoriser l'apparition de la vie et son évolution vers un stade conscient et intelligent.


Refus du surnaturel

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Croire en Dieu ou simplement à un dessin supérieur qui gère l'univers, c’est croire, pour beaucoup de gens, aux miracles et à toutes sortes de manifestations surnaturelles. Le surnaturel, par simple raisonnement logique, ne peut pas exister. Il peut, bien sûr, exister des phénomènes que l’on n'arrive pas à expliquer, mais des phénomènes qui se produiraient en totale violation des lois de la physique ne peuvent être qu’illusoires. Si un personnage du XVème siècle, était congelé et se réveillait à notre époque, il aurait l'impression de se retrouver dans un monde régi par la magie.

Toute manifestation d'apparence surnaturelle doit pouvoir s'expliquer scientifiquement. Supposons que l’on voit un yogi léviter (c'est juste une hypothèse). La lévitation pourrait être considérée, dans une première approche, comme un défi aux lois de la gravitation et pourtant, certaines découvertes récentes montrent que vu sous un certain angle, on peut envisager qu’il n'en ait rien. La découverte expérimentale du boson de Higgs en 2012 grâce à l’utilisation du LHC nous indique qu'en fait, les particules n'ont pas de masse. La masse des particules est due à l’interaction de celle-ci avec ce que l’on nomme le champ scalaire de Higgs. Selon les enseignements de Patañjali, il est possible de léviter en maîtrisant la relation existant entre le corps et ce que l’on appelle l’akasha. De là à considérer que le champ scalaire de Higgs n'est rien d’autre que l'akasha, il n'y a qu'un pas. En ramenant notre conscience à un niveau incluant les relations entres notre corps et le champ scalaire de Higgs (Akasha), on pourrait supprimer la masse de notre corps et ainsi léviter.


Profusion des religions

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Une des raisons pour laquelle les gens ne croient pas en Dieu est qu’il l'identifie à la religion prépondérante dans leur pays. Pour eux, si Dieu existe alors il devrait être conforme à la religion qu’ils connaissent le mieux. Si la description donné de Dieu, dans cette religion, ne leur convient pas, c’est que Dieu n'existe pas.

Le fait qu’il y est une multitude de religions peut aussi constituer une preuve qu’aucune ne détient la vérité. On voit mal pourquoi une religion parmi plusieurs serait authentique pendant que les autres seraient fausses.


En fait, on remarque que, malgré leurs contradictions apparentes, la plupart des grandes religions sont très similaires. Les contradictions apparentes peuvent s'expliquer par des interprétations humaines erronées ou par un vocabulaire différent. Par exemple, on dit que la religion hindouiste est polythéiste alors que la religion chrétienne est monothéiste. Il suffit de considérer que ce que l’on appelle "dieux" dans la religions hindouiste correspond à ce que l’on appelle "ange" ou "archange" dans la religion chrétienne, pour faire disparaître l'apparente contradiction.

On dit aussi que la religion bouddhiste ne reconnaît pas l’existence de Dieu, car elle ne parle pas de Dieu. En fait, elle en parle, mais elle ne le désigne pas par le terme de Dieu, mais par l’expression "bouddha primordial" (Vajradhara ou Samantabhadra en sanskrit), rien à voir avec le Bouddha historique Shakyamuni.

Il est vrai que la religion bouddhiste ne reconnaît pas l’existence d'un dieu créateur. Mais c’est seulement l'acte de création qui n’est pas reconnu. Pour les bouddhistes, il n'y a pas eu un instant avant lequel n'existait rien et après lequel, les choses ont commencé à exister. Ceci n’est pas une contradiction avec d’autre religion car l'acte de création ne signifie pas forcément créer à partir de rien.

Lorsqu'on étudie la question de près, on peut même être étonné que des religions qui ont évolué dans des lieux géographiques différents soit aussi semblables. Par exemple, on constate que tout ce qui est dans le christianisme originel se retrouve dans le bouddhisme. La trinité du christianisme est à rapprocher du Trikāya bouddhiste.

Dieu le père est à rapprocher du Sambhogakāya.

Dieu le fils est à rapprocher du Nirmāṇakāya

Dieu le Saint-Esprit est à rapprocher du Dharmakāya

Certaines branches du christianisme considèrent que le Christ est fils de Dieu, mais cette assertion n’est pas évidente en lisant les évangiles. Il est vrai que le Christ parle de son père qui est aux cieux ou du royaume de son père, mais rien ne dit que lorsqu’il parle de son père, il parle du dieu primordial. Si l’on fait le rapprochement avec le Trikāya, tout porte à croire que pour le bouddhisme, Jésus Christ serait un Bouddha et quand il parle de son père il parle du Bouddha dont il est l'émanation.

Nous savons aussi que les Bouddhas peuvent créer des champs purs. Quand le Christ parle du royaume de son père, on peut supposer qu’il parle du champ pur créé par le Bouddha dont il est le Nirmāṇakāya. Or, on considère que le champ pur le plus facile à atteindre est le champ pur créer par le bouddha Amitābha. Par conséquent, bien que ce ne soit enseigné nulle part, il existe une possibilité que Le Christ soit le Nirmāṇakāya du Bouddha Amitābha. On voit mal pourquoi le Christ aurait fait de la "pub" pour un champ pur moins facile à atteindre.

D'autres rapprochements peuvent être faits entre bouddhisme et christianisme. Le comportement de Satan dans le christianisme est très proche du comportement de Māra dans le bouddhisme.


Conclusion

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Nous arrivons au terme de cette étude. Nous espérons avoir apporté un grand nombre d'éléments plus ou moins convaincants en faveur du principe anthropique absolu. Nous espérons que de nombreux contributeurs pourront compléter cette étude en y rajoutant d'autres éléments. Si vous avez une idée de situation montrant que les lois de la physique favorisent la vie ou son évolution et si vous avez clairement l'impression que, si l’on changeait tant soi peu ces lois rendrait toute vie sociale et intelligente impossible dans l'univers, alors n'hésitez pas à insérer un chapitre dans ce travail de recherche. Le principe anthropique absolu n’est pas démontrable, mais une multitude d'arguments ne peuvent que renforcer la conviction que les lois de la nature et l'univers n'ont qu'une raison d’être : Permettre l'apparition de la vie et favoriser son évolution jusqu'à un stade hautement sociable, peut-être bien au-delà du stade que nous lui connaissons actuellement.