Recherche:Propulsion du bateau pop-pop et de la méduse
Bonjour,
L’article traitant du bateau pop-pop sur Wikipédia a été épuré depuis peu. En effet, plusieurs théories étaient proposées pour expliquer pourquoi le bateau ne recule pas en phase d’aspiration, mais aucune d’elles n’avait fait l’objet d’une publication. C’est donc tout à fait normal qu’elles ne figurent plus dans cette encyclopédie participative où tout travail de recherche inédit est banni.
Dans cet article de Wikipédia, en remplacement de toutes les hypothèses précédentes, un physicien émet maintenant cette théorie:
« Lors de la phase d'aspiration, l'eau entre rapidement en collision avec les parois du réservoir et transfère donc sa quantité de mouvement au bateau. La force initiale de réaction du bateau, provoquant théoriquement son recul, est rapidement annulée par la poussée de l'eau contre le réservoir. »
Personnellement, depuis 2010 je proposais sur Wikipédia l’explication suivante avant qu’elle soit supprimée :
« On peut considérer que la propulsion d’un bateau pop-pop, comme celle d’une méduse, peut s’expliquer quel que soit le système de motorisation. L’avancement résulte de la différence des quantités de mouvement mises en œuvre pour échanger de petits volumes d’eau avec le milieu extérieur. »
Cette affirmation est étayée par une réflexion découlant d’expériences réalisées. Vous pouvez accéder à ce document en utilisant ce lien.
L’histoire imaginaire qui suit est une analogie simplificatrice du principe de la propulsion du bateau pop-pop, de la méduse ou du calmar :
« Un bonhomme dans une barque se retrouve malencontreusement immobilisé au milieu d’un lac sans moteur ni rame. L’eau est trop froide pour nager ou ramer avec les mains et il commence à désespérer de pouvoir regagner la rive, lorsque qu’il a une idée :
Avec un seau, il puise de l’eau du lac puis l’expulse avec force hors du bateau vers l’arrière. Par réaction la barque avance et acquiert un élan, donc une vitesse et une quantité de mouvement.
Il répète l’opération une deuxième fois. Maintenant pour être embarquée, l’eau puisée doit passer de la vitesse nulle qu’elle a dans le lac à la vitesse précédemment acquise par le bateau. Il en résulte que lors du puisage la composante horizontale d’une petite quantité de mouvement est déduite de celle du bateau diminuant sa vitesse. Mais si l’eau est ensuite éjectée vers l’arrière avec une vitesse suffisante, l’élan de la barque augmente finalement.
Après maintes opérations similaires, le bonhomme est en mesure de regagner la berge ! »
A méditer…
Si le sujet vous intéresse et que vous pensez mon raisonnement erroné, je vous propose d’en débattre dans cette discussion afin de tenter de dégager, si possible, un consensus.
Au plaisir de vous lire,
médusepoppop02