Recherche:Recherche en Communs

Apport brut anonymisé depuis une contribution personnelle sur une mail-list.

Suite au message de XXXXX1 sur JOGL, nous sommes entré dans un processus pour "trier un peu entre des démarches réellement ouvertes et contributives, et des discours plus ou moins bullshit (terminologie consacrée)" (dixit XXXX2)

Pour ceux qui voudraient contribuer, et en rappel, nous en étions synthétiquement à :

--

Recherche en Communs :

modifier

Y-a-quoi dans la recette.

modifier

De nombreuses initiatives reprennent 'pour plus d'efficacité' et en critique d'une organisation de la recherche tenant plus de l'ère de l'imprimerie que de l'internet :

  • l'utilisation des outils du web sémantique (c'était un nécessité pour mon champ en thèse)
  • des articles "versionnables" (git / wiki) (critique de l'article - connaissance figé-e)
  • un axe "réseau social" (critique du labo / chercheur-euse isolé-e face à son sujet)

Si la part privée et lucrative de la recherche peut plus difficilement être attaquée de produire des biens privés, ou de club et lucratifs, c'est-à-dire produire conformément à son objet décrit dans ses statuts, la chose est plus aisée pour les secteurs des recherches publiques nationales. Or nous avons observé que : "Le monde entier, [même] anglo-saxon, fonctionne au moins dans une large portion (et peut-être majoritairement, calculs souhaités depuis les données mentionnées de l'UIS) sur un modèle 'économique public' (ou étatique) qui est probablement (à vérifier ou invalider)' l'impôt pour financer la recherche". Malheureusement pour nous, si à travers le monde, dans les systèmes de Recherche actuel, une large part du travail (des travailleur-euse-s) est financée par des mécanismes 'publics' / étatiques, mettant à 'contribution monétaire' les 'contribuables' ; pour autant ces systèmes ne produisent pas systématiquement (loin de là) des "connaissances" librement accessibles et exploitables (cf. le secteur lucratif de l'édition scientifique mettant la production derrière des "pay-walls" et les machines à brevets du public, mais aussi le "libre accès" mais non-libre exploitation - reproduction - distribution etc.).

On distingue parmi les acteurs (demande de XXXX2 d'éléments de référence), ceux qui impliquent explicitement un type de licence avec comme dans d'autres espaces (autre que recherche) une 'frontière' à la ré-appropriation que représente la divergence telle : CC-BY VS CC-BY-SA i.e. souhaite-t-on exclure l'acquisition ultérieure d'une propriété privé lucrative. jusqu'à ceux s'accommodant d'inclure la propriété lucrative dans leur schèmes. En cas d'interrogation sur une démarche, je recommande ainsi la recherche de la licence sur la production. Celle-ci me parait être un élément de référence sans ambiguïté.

Pour ceux et celles que cela dérange qu'il s'agisse d'une critique d'un espace capitaliste (exploitation lucrative dans le cadre de la production de connaissance), je les invite à fournir des arguments pour défendre ce modèle et détailler en quoi selon eux-elles une connaissance sous propriété lucrative est un Commun (puisque nous cherchons bien sur le sujet de la "Recherche en Communs"). Et plus généralement, me semble centrale l'interrogation suivante : Relativement à une connaissance, pour qui et sous quelle forme y-a-t'il intérêt qu'elle soit sous un régime de propriété qui dresse des obstacles à ce qu'elle soit partagée, distribuée, reproduite, développée.

Éléments / Structures discutées pour rappel :

modifier
  • jogl.io (apport de XXXX1)
  • COS / OSF / Force11 (apport de XXXXX3)
  • Wikimedia / Wikiversity / JSL

Éléments à débattre :

modifier

La responsabilité du chercheur, ou de la chercheuse, dans la fonction publique face au régime de propriété de sa production.

modifier

Car si j'entends bien poursuivre en toute courtoisie, je rejette l'argument d'autorité qui serait de dire 'Qui écrit sur les Communs est hors de la problématique'. "La suspicion sur les auteur·e·s des communs qui publient des livres me semble également hors sujet." (XXXX4), faisant référence à mon interpellation (qui ne relève pas de la suspicion mais de l'observation) sur le "Dictionnaires des Communs" produit par du personnel des 'services publics' du CNRS, et des universités d'Aix-Marseille et de la Sorbonne et dont le contenu (à ma connaissance) n'est pas disponible autrement qu'en bien de club, propriété d'une société à but lucratif.* Par ailleurs, je débattrai sans doute du sujet à l'occasion du colloque du 29 mai à l'EHESS sur la responsabilité individuel du chercheur.