Recherche:Sur l’extension des genres grammaticaux en français/-ique
Les termes employant ce suffixe de manière épicène le font par dérivation de l’indo-européen commun *-ik
, suffixe adjectival qui donne le grec ancien -ikós/-ικός
et le latin -icus
[1]. Par exemple scientifique vient du latin scientificus, décomposable en sciens/scientis
: qualificatif d’une personne qui connaît, qui sait, qui instruit et déverbation de facio
: faire, exécuter, effectuer, accomplir[2] sur le même modèle que gratificus
: bienveillant et pacificus
: pacifique. D’où le parallèle avec le suffixe -urge, issue de érgon/ἔργον
: travail, pour former la proposition -icurge. De là des ostentatoires en -icurgiẽre, -icurgìre, -icurgeāire, -icurgeǫre, -icurgeûre, à comparer respectivement à condottière et gnère, sbire et sire, décisionnaire et volontaire, bifore et oxymore, géniture et manicure.
- ↑ « -icus », dans Wiktionnaire, (lire en ligne)
- ↑ « facio », dans Wiktionnaire, (lire en ligne)