« Relativité restreinte » : différence entre les versions

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Le résultat de l'expérience a été négatif : la lumière se comporte comme s'il n'y avait pas de vent d'Ether. Le calcul du déplacement des franges dans l'hypothèse de l'addition galiléenne des vitesses est donc faux. Pour le corriger, on a complété la relativité galiléenne par les hypothèses de la dilatation du temps et de la contraction des longueurs. On peut aussi utiliser la transformation de Lorentz, conséquence des équations de Maxwell, qu'Einstein a redémontrée à partir de considérations simples sans rapport avec l'électrodynamique en imaginant, après d'Alembert, que le temps était une quatrième dimension, donnant, par exemple, un espace-temps euclidien à quatre dimensions, x,y,z, w=ict.
 
== TransformationDémonstration de la transformation de Lorentz ==
 
La transformation de Lorentz se distingue essentiellement de celle de Galilée par l'introduction de la relativité du temps qui fait que la vitesse absolue n'est plus simplement la somme de la vitesse relative et de la vitesse d'entraînement. Le référentiel R, dit de l’observateur, considéré en général comme immobile, correspond au référentiel absolu de la cinématique classique, R’ au référentiel relatif et v à la vitesse d’entraînement. On se limite généralement à deux dimensions en faisant coïncider le vecteur vitesse avec l’axe des abscisses de sorte que les coordonnées y et z n'interviennent pas. La démonstration présentée ici est concise. On trouvera plus de détails dans le livre d'Einstein<ref name="lire1">{{pdf}} {{en}} [http://web.mit.edu/birge/Public/books/Einstein-Relativity.pdf Albert Einstein, Relativity: The Special and General Theory]</ref> ou ailleurs<ref name="lire2">[http://www.publibook.com/boutique2006/detail-3102-0-0-1-PB.html Bernard Schaeffer, Relativités et quanta clarifiés]</ref>