« Néolithique/Mutations techniques » : différence entre les versions

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Vers 6 000 av. J.-C., les premières communautés agricoles se développent en basse Mésopotamie. Leur survie n’est possible que grâce à la mise en place d’un système d’irrigation, sans lequel la surface agricole de cette région serait limitée aux abords des grands cours d’eau. L’addition de limon apporté par les crues des fleuves et de l’eau amenée par irrigation donne des rendements nettement supérieurs à ceux obtenus en zone d’agriculture sèche comme en haute Mésopotamie, où l’irrigation s’est aussi développée pour augmenter la production agricole.
 
Au premier rang des plantes cultivées, vient l'orge (sumérien ŠE, akkadien še'u(m)). Avant tout parce qu'il était mieux adaptée au sol sec et salin et au temps chaud de la région. C'était l'aliment de base des populations du pays, et servait également d'étalon pour les échanges avant l'introduction de l'argent pour la remplacer. Le blé (ZIZ, zizzu(m)), de type amidonnier, était lui aussi cultivé, mais dans des quantités moindres, tout comme l'épeautre (GIG, kibtu(m)).
 
===L'élevage===
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Après celle du chien, le premier foyer de domestication fut le Moyen-Orient, en particulier sa partie qu'on appelle le Croissant fertile. On remarque ensuite l'Asie de l'Est, le bassin méditerranéen et l'Amérique du Sud. Certaines régions du monde n'ont connu aucune domestication d'espèces locales sinon de très récentes comme l'Australie ou l'Afrique australe.
 
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