« Néolithique/Mutations techniques » : différence entre les versions

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Parallèlement au polissage, d’autres méthodes sont développées pour produire des outils et des armes de chasse. C’est le cas du débitage par pression, qui permet d’obtenir des lames et des lamelles très régulières. La retouche par pression, attestée dès le Solutréen, revêt une grande importance au Néolithique pour la finition de certaines armatures telles que les pointes de flèches à pédoncule et ailerons.
 
{{définition|contenu='''Méthode de datation: L'[[w:archéomagnétisme|archéomagnétisme]]'''. Il est utilisé pour la datation de structures minérales ou en terre cuite. Il utilise la variation du champ magnétique terrestre (CMT) enregistré par les minéraux magnétiques présents dans l'argile. Le champ magnétique ambiant est enregistré lors du refroidissement consécutif à un chauffage de l'argile. Typiquement, il s'agit de la cuisson à la fabrication de poteries, de tuiles, de briques ou bien même d'un four. Cette méthode pourrait également permettre de dater les peintures rupestres.}}
{{définition|contenu=Le [[w:biface|biface]] est réalisé par façonnage progressif d’un bloc (ou d’un gros éclat) de matière première, en détachant des éclats sur ses deux faces. Il présente généralement une certaine symétrie bilatérale et éventuellement une symétrie bifaciale qui ont pu être interprétées comme les premières manifestations de préoccupations esthétiques.}}
 
==La Céramique==
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La céramique est également une source d'information précieuse pour les archéologues : elle est à la fois relativement simple à fabriquer et assez fragile, tout en se conservant généralement bien. Elle va donc se renouveler et évoluer rapidement, donnant lieu à d'innombrables variantes en termes de formes et de décors, et ainsi servir de marqueur des différents courants culturels du Néolithique.
 
{{définition|contenu='''Méthode de datation: la [[w:Thermoluminescence|thermoluminescence]]'''. Les cristaux présents dans les matériaux utilisés pour la confection de poteries, restituent la totalité de la charge énergétique accumulée au cours du temps géologique lors de leur cuisson. Il suffit ensuite de soumettre un échantillon une nouvelle fois à une température élevée afin de mesurer la lumière émise qui sera proportionnelle au temps écoulé entre les deux opérations. Cette technique est aussi applicable à des terres de foyer, des fours, des laves, et en général à tout milieu contenant les cristaux sensibles et ayant été soumis à des températures importantes dans le passé.}}
{{définition|contenu=L'[[w:archéomagnétisme|archéomagnétisme]] est utilisé pour la datation de structures en terre cuite. Il utilise la variation du champ magnétique terrestre (CMT) enregistré par les minéraux magnétiques présents dans l'argile. Le champ magnétique ambiant est enregistré lors du refroidissement consécutif à un chauffage de l'argile. Typiquement, il s'agit de la cuisson à la fabrication de poteries, de tuiles, de briques ou bien même d'un four.}}
 
===La Céramique linéaire et imprimée===
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On distingue plusieurs grands foyers de domestication. Ainsi en Amérique centrale se sont développées des cultures telles que le maïs, le haricot, la courge, la tomate, la pomme de terre, le tabac, et de nombreuses autres cultures végétales. L'Afrique fut le foyer de domestication du mil, sorgho, millet, et l'Asie de l'est du riz. En Nouvelle-Guinée, les peuples papous cultivent la canne à sucre et certains légumes-racine depuis environ neuf mille ans.
 
{{définition|contenu=La'''Méthode de datation: Le [[w:datation par le carbone 14|datation par le carbone 14]]'''. C'est une méthode basée sur la mesure de l'activité radiologique du carbone 14 contenu dans de la matière organique, et dont on souhaite connaître l'âge absolu, à savoir le temps écoulé depuis sa mort.
 
Le domaine d'utilisation de cette méthode correspond à des âges absolus de quelques centaines d'années jusqu'à environ 50 000 ans. L'application de cette méthode à des évènements anciens, tout particulièrement lorsque leur âge dépasse 6000 ans (préhistoriques), a permis de les dater beaucoup plus précisément qu'auparavant. Elle a ainsi apporté un progrès significatif en archéologie et en paléoanthropologie.}}
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Vers 6 000 av. J.-C., les premières communautés agricoles se développent en basse Mésopotamie. Leur survie n’est possible que grâce à la mise en place d’un système d’irrigation, sans lequel la surface agricole de cette région serait limitée aux abords des grands cours d’eau. L’addition de limon apporté par les crues des fleuves et de l’eau amenée par irrigation donne des rendements nettement supérieurs à ceux obtenus en zone d’agriculture sèche comme en haute Mésopotamie, où l’irrigation s’est aussi développée pour augmenter la production agricole.
 
Au premier rang des plantes cultivées, vient l'orge (sumérien ŠE, akkadien še'u(m)). Avant tout parce qu'il était mieux adaptée au sol sec et salin et au temps chaud de la région. C'était l'aliment de base des populations du pays, et servait également d'étalon pour les échanges avant l'introduction de l'argent pour la remplacer. Le blé (ZIZ, zizzu(m)), de type amidonnier, était lui aussi cultivé, mais dans des quantités moindres, tout comme l'épeautre (GIG, kibtu(m)).
 
===L'élevage===
 
Les nouvelles techniques et en particulier l'étude de l'ADN mitochondrial permettent de réestimer les dates de domestication de même que l'arbre généalogique des espèces domestiques actuelles ; ces connaissances sont donc toujours en évolution. Les ancêtres des chiens, se seraient séparés de celle des autres canidés de l'espèces Canis lupus dont fait parti par exemple le loup gris, il y a uau moins 17 000 ans[3], peut être même 150 000 ans[4],[5]. Une explication avancée est qu'à cette époque, ils se seraient rapprochés et associés aux groupes humains qu'ils suivaient, pour les restes qu'ils pouvaient obtenir, en ayant un rôle d'alerte voire d'auxiliaire de chasse. La date de domestication issue des sources archéologiques correspondrait alors à une relation devenue plus étroite et à un contrôle plus fort de l'homme.
 
Après celle du chien, le premier foyer de domestication fut le Moyen-Orient, en particulier sa partie qu'on appelle le Croissant fertile. On remarque ensuite l'Asie de l'Est, le bassin méditerranéen et l'Amérique du Sud. Certaines régions du monde n'ont connu aucune domestication d'espèces locales sinon de très récentes comme l'Australie ou l'Afrique australe.
 
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