« Colonisation et travail forcé aux XV-XVIème siècles » : différence entre les versions
Contenu supprimé Contenu ajouté
m Robot : Remplacement de texte automatisé (- *\| *niveau *= * + | niveau = ) |
|||
Ligne 24 :
Les Indiens Taïnos étaient, en général, assez mal nourris et fragiles. Or ils n'avaient pas affaire aux encomiendas eux-mêmes le plus souvent, mais à des majordomes et des facteurs qui leurs imposèrent du travail du matin au soir. Il aurait fallu à ces surmenés davantage de nourriture pour pouvoir survivre. Le travail sur les placers diminua la production des vivres et augmenta donc la sous alimentation des Indiens. Très vite, d'ailleurs, le bétail européen proliféra et endommagea les cultures des Indiens. Ceux-ci n'offrirent aucune résistance aux maladies microbiennes apportées part les Européens telles que la rougeole, la variole, qu'il ne soignaient qu'en se plongeant dans l'eau froide, les décimèrent. La natalité ne put compenser les pertes. De plus, faute de moyens pour remplacer le lait maternel, les Indiennes retardaient le plus possible le sevrage et allaitaient quatre ans. Le travail sur les placers tarit le lait maternel et obligea de sevrer beaucoup plus tôt : ce fut une hécatombe d'enfants.
Il s'y ajouta les effets sentimentaux de la domination par l'étranger, de l'isolement des individus dispersés entre les encomiendas, de la
Dès 1501, les Espagnols importèrent des nègres d'Afrique. Mais ils étaient très chers. Ce fut, en partit, le manque de main d'œuvre pour les placers qui provoqua les vagues successives de conquêtes, à Cuba et Porto Rico. Mais les résultats furent les mêmes pour tous les Indiens.
|