« Mécanique pour l'enseignement technique industriel/Mise en position, montage et démontage » : différence entre les versions

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m →‎Isostatisme : inversion ordre paragraphes
→‎Composition des appuis : précision butées
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Imaginons que l'on veuille dresser la table de manière précise, afin que les couverts soient bien disposés, comme dans les grands restaurants. On commence par poser le couteau sur la table ; cela définit son altitude (position en ''z'') ainsi que son « assiette » (dans le sens de « manière de s'asseoir »), c'est-à-dire posé sur le côté. On supprime 3 degrés de liberté (DL) : TZ, RX, RY. C'est une liaison appui plan. Puis, on utilise une équerre afin qu'il soit bien espacé du couteau de la place voisine, et bien perpendiculaire au bord de la table. On supprime 2 DL, TY et RZ. Enfin, avec une marque (trait de scie) sur l'équerre, on ajuste sa distance par rapport au bord de la table. On supprime le dernier DL, TX, on a une liaison sphère-plan (butée).
 
Il s'agit là d'une liaison provisoire — les couverts sont destinés à être pris par les convives — voire virtuelle pour la liaison sphère-plan (on se positionne contre le trait, mais rien ne vient en obstacle). Par ailleurs, la table doit rester lisse pour que l'on puisse poser d'autres choses dessus, pour des raisons esthétiques, et pour que l'on n'ait pas mal en posant les mains dessus. La mise en position prend donc du temps.
 
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[[File:Mip plan epaulement butee.svg|thumb|Positionnement assuré par des obstacles : table, épaulement, butée, ou système « plan-trait-point »]]
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[[File:Mip 6 ponctuelles.svg | thumb | Le même positionnement assuré par composition de liaisons ponctuelles (butées) : l'appui se fait sur le minimum de matière]]
 
Il s'agit là d'une liaison provisoire — les couverts sont destinés à être pris par les convives — voire virtuelle pour la liaison sphère-plan (on se positionne contre le trait, mais rien ne vient en obstacle). Par ailleurs, la table doit rester lisse pour que l'on puisse poser d'autres choses dessus, pour des raisons esthétiques, et pour que l'on n'ait pas mal en posant les mains dessus. La mise en position prend donc du temps. Sur une machine de production, ou pour une pièce à l'intérieur d'un appareil, on n'a pas ces problèmes ; on peut donc mettre « en fixe » les équerres et le trait de scie, par exemple sous la forme d'un épaulement et d'une butée. Cela permet une mise en position rapide et reproductible (on évite l'erreur humaine).
 
Si les surfaces de la pièces sont imparfaites, « brutes », on s'appuie sur un minimum de matière, on n'utilise que des butées. Il en faut six : trois sur le plan, deux sur le côté (remplacement de l'épaulement), et la butée finale.
 
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