« Révolution industrielle en Europe/Les révolutions industrielles du XIXe siècle » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
Page créée avec « == ''Les << révolutions industrielles >> du XIXe siècle'' == Problème : Pourquoi parle-t-on de révolution industrielle ?<br /> ==== ''L'ère de la vapeur et du charbon'... »
(Aucune différence)

Version du 8 juin 2011 à 16:06

Les << révolutions industrielles >> du XIXe siècle

Problème : Pourquoi parle-t-on de révolution industrielle ?

L'ère de la vapeur et du charbon

En Angleterre, à la fin du XVIIIe siècle, on assiste au débuts de l'industrialisation. Le charbon est l'énergie de cette première révolution industrielle. Il alimente notamment la machine à vapeur, perfectionnée par James Watt, qui devient le moteur qui actionne d'autres machines : on peut ainsi produire beaucoup plus à moindre coût. Deux grands secteurs se développent alors rapidement : la sidérurgie et le textile.
Dans toute l'Europe, les nouvelles entreprises s'installent près des gisements houillers : c'est la naissance des pays noirs.

Les nouvelles énergies

A partir des années 1880, l'électricité ouvre de nouvelles perspectives. Elle permet l'éclairage public des villes, le fonctionnement du télégraphe et du téléphone, la mise en exploitation des tramways et des métros. Son transport, grâce aux lignes à haute tension, en fait une nouvelle source d'énergie pour l'industrie.
La mise au point du moteur à explosion dans les années 1880 fait découvrir l'importance du pétrole : ce sont les débuts de la construction automobile et de l'aéronautique. A la même époque, les découvertes scientifiques permettent le développement de l'industrie chimique.

Un nouveau système économique et social

La croissance économique est sans précédent au cours du XIXe siècle en Europe. Le machinisme est désormais au coeur de la production industrielle. Il nécessite de l'argent, la concentration des travailleurs dans les usines et impose des lieux de production près des matières ou des foyers de main-d'oeuvre.

Des innovations en chaîne

Stimulés par la demande des consommateurs et par les industriels qui ont des problèmes techniques à résoudre, les inventeurs, puis dans la seconde moitié du siècle, les ingénieurs trouvent ce qu'ils cherchent ! Ils apportent des réponses techniques qui transforment les modes de production et améliorent la productivité.
Mais un progrès entraîne des réactions en chaîne : car, grâce à lui, on peut adapter toutes les étapes de la production. Ainsi, l'innovation fait l'effet << boule de neige >> : d'autres innovations doivent y répondre !

La révolution des transports

La machine à vapeur vient révolutionner les transports. La première locomotive à vapeur est mise au point par Stephenson en 1815. Au cours du siècle, plus de 700 000 kilomètres de voies ferrées sont construites dans le monde, permettant le transport de voyageurs et des marchandises. Les premiers bateaux à vapeur apparaissent vers 1850.
A la fin du siècle, l'électricité permet la circulation des informations grâce au téléphone et à la mise en place d'un vaste réseau de câbles sous-marins. En 1885, la mise au point du moteur à explosion fait naître l'automobile.

La naissance du capitalisme

Avec l'industrialisation, le capital nécessaire pour créer ou faire fonctionner une entreprise devient considérable : la fortune familiale des entrepreneurs ne suffit plus.
A partir du milieu du XIXe siècle, des solutions apparaissent : sociétés par actions et nouvelles banques attirent l'épargne de la population en lui proposant dividendes et intérêts. Les capitaux ainsi rassemblés sont mis à la disposition des industriels qui les utilisent dans leurs entreprises. L'argent et le profit deviennent le moteur du capitalisme.

L'usine, un nouveau bâtiment

De vastes bâtiments, de hautes cheminées : un nouveau paysage gagne peu à peu l'Europe. La taille des machines et la nécessité de regrouper de nombreux travailleurs pour les faire fonctionner imposent un nouveau cadre de travail : l'usine, au coeur des nouvelles villes-usines des pays noirs ou des faubourgs des grandes villes.
C'est aussi pour les entrepreneurs le moyen de surveiller la main-d'oeuvre. La grande usine, exceptionnelle encore à la fin du XIXe siècle, est le symbole de la révolution industrielle.

Chapitre suivant

2] Des sociétés transformées