« Renforcement d'équipe en management de projet » : différence entre les versions

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on ne signe pas dans le cours car c'est un projet purement collectif
m Robot : Changement de type cosmétique
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Éléments de Management des systèmes industriels
 
Teams Building en management de projet "Construction d’équipes en management de projet"
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Introduction
 
Cette étude est consacrée essentiellement à aider à l’émergence de meilleurs managers au profil typiquement exceptionnel, tant recherché par l’entreprise moderne. L’enjeu est énorme, parce que l’entreprise lui confie volontairement sa destinée, ainsi que la responsabilité de prendre en charge une partie de ses desseins et de ses grands espoirs de développement capitalistique, économique, social et environnemental.
 
I-1 Construction de la carte mentale du manager
Bien gérer les gens pour un manager, revient surtout à obtenir d’eux qu’ils libèrent leurs talents et leurs énergies. Combien d’entre nous seraient d’accord pour dire qu’une grande majorité d’employés a beaucoup plus de capacité, de créativité, de talent, d’initiatives et d’ingéniosité que leur poste ne leur en demande ? Nous admettons aisément, que nos plus grandes ressources humaines sont gaspillées et q’un mauvais management de cette richesse affecte négativement nos résultats de production et de qualité.
Une gestion saine de la ressource humaine au bénéfice de l’entreprise ou de ses projets se doit d’être régie par les lois naturelles et les principes de fonctionnement cohérent de nos relations et de nos engagements les uns envers les autres, abstraction faite au différentiel des responsabilités et des niveaux hiérarchiques. C’est principes sont universels et facilement reconnus par tous puisqu’ils font partie intégrante de la condition humaine :
• Premier principe : l’équité,
• Deuxième principe : la justice,
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• Quatrième principe : l’honnêteté
• Cinquième principe : la confiance.
Aucun modèle bureaucratique aussi sophistiqué soit-il ne saurait égaler les bienfaits d’une gestion basée sur les principes et lois propres à la nature humaine. Le manager doit s’engager à donner l’exemple en permanence et prouver au quotidien qu’il réussi à demeurer équitable, juste, intègre, honnête et confiant envers son entreprise et les gents placés sous responsabilité. Ce n’est pas si difficile que ça. Il suffit juste de rester naturel en toute circonstance, c’est plutôt la posture non naturelle et forcée qui est difficile à tenir, parce qu’il faut ouvertement renier les principes de base.
En réalité, l’expérience prouve que les employés font instinctivement confiance à ceux dont la personnalité est fondée sur des principes justes et naturels. En réalité, ces derniers constituent la boussole qui montre les bonnes direction au manager.
 
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I-1) les principes comme base du leadership
L’apprentissage permanent est la première base reconnue pour développer son leadership. Les personnes ayant axé leur vie sur les principes s’enrichissent en permanence, en lisant, en cherchant constamment des formations, en suivant des cours et en écoutant les autres. Cette curiosité leur permet de développer sans cesse leurs compétences, leur efficacité à agir au quotidien.
 
Rendre service fait également partie intégrante, de la mission humanitaire des gens à principes qui agissent envers les autres, avec attention, respect et considération quelque soit leur statut social ou leur niveaux hiérarchique dans l’entreprise. Le petit personnel est fort attentif au comportement du manager à travers ses petits gestes au quotidien à leur égard, et la hiérarchie supérieure surveille avec intérêt, les aspects dites de l’intégration et de l’influence du manger dans son milieu d’action directe ou indirecte.
 
Le manager n’échappe pas aux faiblesses humaines de tout genre, mais en étant guidé par des principes, il ne sente pas menacé par la faiblesse humaine, il en demeure conscient sans ressentir le besoin de stéréotyper ou de juger les autres. Les managers à principes vivent de manière sensée dans le présent et planifient avec soin leur avenir en s’adaptant avec souplesse aux changements, aux circonstances. Leur honnêteté est perceptible dans leur sens de l’humour, leur attitude à admettre et oublier les erreurs tout en accomplissant leur tache avec entrain. Ces managers qui vivent de leurs principes apprécient de retrouver d’anciennes connaissances, comme ils apprécient de commencer chaque jour avec un esprit neuf et ouvert. Ils redécouvrent les autres à chaque rencontre et s’y intéressent réellement en posant de bonnes questions et n’hésitent pas à s’engager envers eux. Ces managers à principes ne se laissent pas dérouter de leurs trajectoires mais s’adaptent à n’importe quel imprévu, de ce fait la flexibilité et la souplesse sont les traits majeurs de leur personnalité au travail.
 
I-2) Les meilleures habitudes de ceux qui réalisent tout ce qu’ils entreprennent : « all system go »
- la qualité commence avec soi, les décisions du manager se doivent d’êtres fondées sur des principes et des valeurs.
- Sachez dès le départ où vous allez et décidez de ce que vous allez entreprendre en utilisant le temps, le talent et les outils adéquats.
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- Aiguiser vos facultés en s’améliorant continuellement par tous moyens d’apprentissage.
- Si vous rencontrez un problème relationnel, allez voir directement la personne concernée.
- Si vous n’arrivez pas à contrôler vos appétits, vous ne contrôlerez pas non plus vos passions et vos émotions.
- Votre victoire privée précède votre victoire publique. La maîtrise de soi et l’autodiscipline sont les bases de nos bonnes relations avec les autres.
- Sans confiance en soi et en les autres, vous ne réalisez jamais un succès durable.
- la vision que vous avez de vous-même affecte non seulement vos habitudes et votre comportement, mais affecte aussi la vison des autres.
- Les managers guidés par les principes et les valeurs, dotés d’un courage et d’une bonne préparation peuvent obtenir cinq fois plus de performance de leurs subordonnés et collaborateurs qu’un manager ordinaire.
- Sur le registre de la négativité managériale, il faut savoir que le dirigeants et responsable qui manquent de caractère ou de compétences, ne donnent pas de pouvoir et de la reconnaissance aux autres car ce s’ils le font, ils se sentiront personnellement menacés. Il leur est plus facile d’incriminer les circonstances et les faiblesses des autres pour justifier leur immobilisme.
- Il est dans la nature humaine, que notre capacité à en faire plus et à agir d’une meilleure façon fait augmenter, en même temps notre discipline pour faire des choses importantes et difficiles. Ainsi une simple levée matinale ressemble à une victoire privée sur le plaisir du sommeil et permet de nous gonfler le moral pour affronter des difficultés et des obstacles de la vie quotidienne avec un sentiment de conquête et de maîtrise.
-Quand tout est prêt pour le décollage, les astronautes disent « : all system go ». Cela veut dire que tout est harmonieux et prêt à fonctionner. Ils peuvent décoller. Le manger se doit de faire décoller son organisation, son projet ou son projet quand il aura effectivement réussi à tous synchroniser et s’assurer de l’harmonie globale de ses propres systèmes comme le font les astronautes.
 
Les péchés capitaux du manager « no go »
Quand vos habitudes et vos systèmes de valeurs ne sont pas synchronisés, vous êtes sujet au doute et à la résistance et souvent votre mission managériale échoue, plus pour cause de cette auto paralysie que faute de ressources externes à vous même. En réalité vous sécrétez votre propre échec, mais le pire des échecs si quand vous n’en êtes pas conscient. D’autant que le véritable échec surtout celui dont on ne peut tirer aucune leçon ou aucun enseignement.
 
Les principes issus des lois naturelles doivent constituer les grandes lignes de la pensée managériale, celle-ci fait réagir le manager avec modération et tempérance face aux comportements négatifs, aux critiques ou aux faiblesses humaines de tout genre. L’aptitude à agir du manager et le produit de son action ont un effet de feed-back sur sa vision de lui-même. Son comportement est en grande partie, un produit de ce carburant que qu’il a lui même fabriqué. Se refuser à mettre à son propre profit les principes issus des lois de la nature, c’est s’autoriser une corruption morale rampante et surtout l’enclenchement d’un engrenage rarement maîtrisé au bout de chaîne qui aboutit très souvent aux formes connues de la corruption passive.
En réalité, il faut savoir que justice et jugement sont inséparables, plus vous vous éloignez des lois de la nature plus votre jugement (votre vison des choses) en souffrira. Vous acquérez des notions déformées et vous sentirez le besoin de mentir rationnellement pour expliquer le bon et le mauvais fonctionnement des choses et de vos propres systèmes, désormais difficile à harmoniser. Il est tout aussi dangereux de négliger les lois naturelles qui gouvernent l’existence et la subsistance de l’être humain que d’agir sans conscience. Cette dernière agit comme thermomètre intérieur et fait office de gardienne des valeurs humaines et des vérités universelles.
Premier péché : La richesse sans le travail
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II- Orientations et stratégies
La mise en œuvre d’une stratégie dépend de sa cohérence à l’égard des principes qui nous gouvernent et de notre capacité à appliquer les principes, quelque soit la situation en utilisant notre boussole morale. En effet, si vous vous concentrez sur les principes, vous engagerez toutes les personnes à agir sans être ni dirigée, ni évaluées, ni corrigées, ni contrôlées en permanence. Les principes ont une application universelle et lorsqu’ils sont transformés en habitudes, ils responsabilisent les personnes et leur permettent de mettre au point un large éventail de pratiques qui autorise les différentes solutions.
 
Le leadership axé sur les principes demande une formation et une préparation à l’emploi différente, voir même davantage de formation avec un résultat à la clé d’un accès au véritable savoir-faire indispensable à l’entreprise, de la créativité et de la responsabilité accrue.
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- La douceur qui doit remplacer la dureté, la méchanceté et l’abus de pouvoir.
- La modestie pour ne pas mobiliser toutes les réponses, toutes les idées mais mettre en valeur les différents points de vue.
- L’acceptation pour retenir son jugement, accorder le bénéfice du doute, ne demander aucune preuve, garantir l’estime vis-à-vis de vos subordonnés et vous en occupez en priorité.
- La gentillesse, pour cela soyez naturellement sensible, bienveillant, prévenant et souvenez vous des petites choses qui font les grandes relations.
- L’ouverture, il faut accumuler des informations exactes sur le développement de chacun en respectant ce qu’il est maintenant sans tenir compte de ce qu’il possède.
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Dégager des lignes de communication
 
La cause de la plus part des problèmes de communication émane des domaines de la perception ou de la crédibilité. Aucun de nous ne voit le monde tel qu’il est mais en fonction de ses propres cadres de références et de sa carte mentale. Nos perceptions sont induites par notre expérience et notre parcours individuel. Elles influencent nos sentiments, nos croyances et notre comportement envers les autres. Pour toutes ces raisons, la perception des problèmes peut amener à des situations compliquées, que nous appelons souvent des conflits de personnalité ou des ruptures de communication. Quand aux problèmes de crédibilité, ils sont plus difficiles à résoudre parce que chacune des personnes concernées, pense qu’elle voit le monde tel qu’il est plutôt que d’après à ce qu’elle est. En méconnaissant la distorsion de sa propre perception, elle adopte l’attitude suivante : « si vous n’êtes pas d’accord avec moi c’est que vous avez tord car je suis sûr d’avoir raison ».
 
Chaque fois que nous sommes persuadés d’être dans le vrai et que nous donnons tord à toutes les personnes qui ne sont pas du même avis. Le seul moyen qu’elles ont pour contrer nos attaques est de nous étiqueter, de nous mettre un label, de nous cloisonner derrière des barreaux émotionnels en nous condamnant à une peine de prison indéfinie.
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Le seul moyen d’aller de là où nous sommes à là où nous aimerions nous trouver, c’est de commencer par accepter ce que nous sommes aujourd’hui. En effet, écouter les autres attentivement et sincèrement sur des questions essentielles demande une grande sérénité. Cela expose nos cotés vulnérables et risque de nous changer. Et si au fond de nous même, nous nous sentons peu sûr de nous, nous ne pouvons prendre ce risque. Beaucoup de gens ont du mal à admettre leurs conditions de débutant dans certains domaines, alors ils font semblant d’avoir des compétences qu’ils ne possèdent absolument pas.
 
Il serait bon de considérer le savoir-faire en communication comme si l’on observait un iceberg sur deux niveaux. La partie visible de l’iceberg est le niveau de savoir-faire, mais la grande masse de l’iceberg demeure mystérieuse, invisible et immergée. Cette dernière représente le niveau le plus profond, celui qui comprend les motivations et les attitudes. C’est la base de sécurité de la personnalité de l’individu. Ainsi une véritable communication efficace exige de développer le savoir-faire et de la pratique. Elle requiert de comprendre à la fois le contenu et l’intention de l’échange et d’apprendre à parler les langages de la logique et de l’émotion. Ce sont des langages différents, mais c’est celui de l’émotion qui est le plus puissant et le plus motivant. C’est pourquoi il est si important d’écouter d’abord avec nos yeux et notre cœur et ensuite seulement avec nos oreilles.
 
Nous devons chercher à saisir l’intention sans préjuger, sans rejeter le contenu. Nous pouvons le faire en donnant du temps en étant patient et en essayant d’abord de comprendre sans oublier d’être franc. Il faut rappeler que pour être efficace lorsque nous exprimons notre point de vue, il faut commencer par faire preuve de compréhension à l’égard des autres points de vue. Il faut pouvoir les formuler mieux que leurs propres avocats ne le font.
Le manager se doit de faire constamment preuve de sympathie et d’empathie. Pour cela, il fait l’effort d’accorder toute son attention et aller au-delà de sa propre histoire et chercher à voir les choses du point de vue de l’autre demande du courage, de la patience et de la sérénité. Par ailleurs, lorsque nous apprenons à écouter en essayant d’abord de comprendre, nous faisons d’énormes progrès en communication. Celle-ci n’est pas tant une question d’intellect que de confiance et d’acceptation des autres, de leurs idées et de leurs sentiments, de la reconnaissance de leur différence et de l’idée que, de leur point de vue, ils ont raison. En résumé, si vous voulez avoir de l’influence sur les gens, il faut qu’ils sentent qu’ils peuvent en avoir sur vous.
 
Les trente sources d’influence
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7- Concentrez vous sur le cercle d’influence
Avec un peu plus de contrôle, nous pouvons maîtriser nos réactions et décider par nous même de la façon dont une chose ou une personne nous affecte. Nous pouvons changer les circonstances en changeant tout simplement d’attitude. En réalité, notre liberté réside dans le droit et le pouvoir, de décider comment toute personnes ou toute chose, en dehors de nous, nous affectera.
 
8- Visez selon la loi de la vie naturelle du genre humain
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13- Si l’on vous offense, prenez l’initiative
 
Si quelqu’un vous offense et continue à le faire sans s’en rendre compte, prenez l’initiative d’en parler. Pensez que le fait de garder le silence possède deux conséquences dramatiques. Dans un premier temps, toute personne offensée ressasse le problème jusqu’à ce que la situation prenne d’énormes proportions. Ensuite, elle se comportera de manière défensive pour éviter de souffrir davantage.
 
14- Pratiquez le tête à tête
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19- Accepter la personne et la situation
La première étape pour faire évoluer quelqu’un est de l’accepter tel qu’il est. Rien ne suscite plus la défensive que le jugement, la comparaison ou le rejet. Lorsqu’une personne se sent acceptée et valorisée, elle est libérée du besoin de se défendre et peut alors s’améliorer de manière naturelle. Il faut garder à l’esprit que l’acceptation ne veut pas dire fermer les yeux sur des failles ou accepter n’importe quelle opinion.
 
20- Préparez votre esprit et votre cœur avant de préparer votre discours.
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27-Impliquez les personnes dans les projets importants
Les projets importants ont une grande influence sur les personnes ; cependant ce qui est important pour un dirigeant peut ne pas l’être pour un collaborateur. L’importance en question résulte de l’implication des personnes dans le processus de planification et d’élaboration.
 
28- Laissez les conséquences naturelles servir d’apprentissage pour obtenir un comportement responsable.
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- en exprimant ouvertement nos sentiments
 
En conclusion, nous devons nous polariser sur les processus naturels pour mettre les systèmes en harmonie, au final nous récoltons ce que nous semons. Dans nos tentatives d’influencer les autres, nous faisons habituellement trois types d’erreurs qui sont toutes liées et auxquelles nous ne prêtons pas attention. C’est lorsqu’il s’agit de conseiller avant de comprendre, d’essayer de reconstruire des relations sans changer de comportement ou d’attitude, et de présumer que le bon exemple et la relation suffissent.
 
Comment faire émerger le leader en vous
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Pour s’en rendre compte de l’existence du leader en vous, il faut être capable de garder l’esprit ouvert au changement car ce n’est qu’en examinant et en réexaminant vos opinions et vos idées, que vous progressez. De nos jours, le monde de l’entreprise sa pris conscience qu’on ne peut plus ignorer impunément, les besoins et les souhaits du client. De même que l’entreprise ne peut être plus dirigée au fouet depuis un fauteuil. Ainsi les organisations humaines et notamment l’entreprise qui aspirent à la réussite de leurs business, devront subir un profond changement culturel, qui exige d’elles de faire émerger une nouvelle génération de dirigeants et de managers leaders dans leurs domaines.
 
Les entreprises de l’ère de la globalisation des marchés ne peuvent plus se permettre de ne pas être obsédées par l’amélioration constante de la qualité. De ce fait, il se développe une exigence pour une nouvelle race de leaders, totalement différents des patrons pour lesquels, la plupart d’entre nous ont travaillé et que nous sommes peut êtres devenus. Ces nouveaux leaders devront être capables de capter et de capitaliser sur les meilleurs talents pour l’entreprise. Ils doivent eux-mêmes êtres talentueux et plein de créativité que ce soit à l’entrepôt ou au conseil d’administration de leurs entreprises. Les changements majeurs qui se sont produits ces dernières décennies indiquent l’existence d’un cheminement vers une nouvelle liberté industrielle. Cela suppose également que le nouveau leader ait conscience que le monde forme une communauté. Il doit également avoir une véritable vision et un sens aigu des valeurs universelles et des principes issus des lois naturelles, et ce au bénéfice de son organisation.
 
En effet c’est du leadership que d’aider chacun à réussir ce qu’il est capable de faire. C’est aussi du leadership que de doter son entreprise, d’une vision pour préparer son avenir. De même que le leader doit encourager les gens, guider leurs actions, établir et entretenir avec eux, des relations réussies.
 
En réalité et dans un avenir immédiat, le poste de manager pourrait bien ne plus exister et céder sa place entière au concept du dirigeant leader, à moins qu’il faille repenser le mangement en profondeur. Les qualités de contact, les compétences interpersonnelles, la capacité de guider, la capacité à entraîner, à donner l’exemple, à bâtir des équipes, tout cela nécessite plus de leaders et de surcroît, de meilleurs leaders. Ces derniers se doivent de concevoir une image mentale d’un avenir possible et désirable de leurs organisations. Cette image, que nous nous permettons d’appeler « une vison ou un cap », peut être aussi floue qu’un rêve ou aussi précise qu’un objectif d’entreprise.
 
Les leaders de demain auront la responsabilité d’enseigner et de discourir de l’aspect visionnaire des missions de leurs collaborateurs, de leurs rôles, des buts de l’organisation et des directives à mettre en œuvre. Mais au final, les meilleures techniques pour acquérir et développer son leadership et vous rendent les meilleurs services, sont celles qui sont cultivées à l’intérieur de vous-même. Pour cette raison, les véritables leaders devront demeurer fidèles à eux-mêmes en toute épreuve, tout en gardant l’esprit clair à travers les changements continuels. Ils n’imitent pas les autres, ils sont eux-mêmes ; mais cela demande souvent, d’identifier ce que vous êtes réellement et de bâtir consciemment sur cette connaissance.
 
Il faut trouver quelles sont celles de ses qualités propres qui peuvent êtres utiles en tant leader. Quelque que soient vos propres qualités, une détermination à toute épreuve, un esprit clairvoyant, une force d’imagination, une attitude positive, un sens profond des valeurs, laissez les s’épanouir en qualité de leader et rappelez vous que les actes sont bien plus puissants que les paroles. Le leader se construit un pouvoir personnel authentique, se fixe des normes et les observe, il force l’admiration de tous ceux qui l’entourent parce qu’il est en mesure d’être déterminé, d’être confiant et de transformer sa vison en réalité. Le premier pas décisif vers le succès du leader qui est en vous c’est justement d’identifier vos qualités de leader.
 
Parmi les marques du leadership authentique, le management transparent. En effet, si vous venez pour rencontrer quelqu’un pour lui faire une proposition, si vous pensez que ce vous lui avez rapporté pourra paraître dans la première page d’un grand journal au lendemain de votre rencontre, sans que cela soit un scandale, alors rassurez vous, votre management est transparent. En tant que leader authentique, vous ne pouvez vous permettre de ne pas être sincère. Votre attitude se transmet de façon transparente et limpide à votre auditoire consciemment ou inconsciemment, il s’agit de l’une des facettes de la communication non verbale. Vous devez être profondément convaincu que tous ceux qui constituent votre entreprise sont égaux, du directeur général au simple employé et que la seule différence est justement que chacun fait un travail différent et lui rend un service approprié à sa personne et à son potentiel et que tous ceux qui peuvent donner de l’essor au développement de l’entreprise lui sont impérativement indispensables.
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C’est le rôle du leader de manager son projet d’entreprise en créant de l’ambiance autour de lui, tout en encourageant les individus pour qu’ils se sentent exceptionnels, utiles et meilleurs que les autres. Il faut aussi que tout cela soit confirmé par des marques d’estime authentiques et sincères. Réciproquement, un groupe d’employés ou une équipe de projet a besoin d’un leader solide. Celui-ci, leur est indispensable parce qu’il peut galvaniser toute l’énergie du groupe, définir une perspective, établir une grille d’objectifs, aider chacun à bien comprendre l’esprit de l’équipe et monter aux co-équipiers à quel point, les actions de chacun auront un retentissement à l’extérieur. Le bénéfice en management des hommes lorsque vous obtenez une implication forte, est que les personnes s’épaulent les uns les autres et le phénomène devient vite contagieux.
 
De nos jours, le management moderne est marqué par un fort besoin de bâtir des équipes, de les guider et de les motiver. Dans bien des cas, il n’est pas question de titre, de rémunération ni davantage financier. Bâtir des équipes qui gagnent est en soit, un art de leadership. Pour y arriver, il faut souvent, créer le sentiment partagé d’un but commun. En réalité, les personnes qui oeuvrent ensemble, peuvent accomplir de grandes choses. Les idées, la créativité et les éclairs d’intelligence devront tôt ou tard sortir du groupe lui-même. Pour réussir à mobiliser les gens et leur faire libérer leurs talents et leurs énergies, vous devez prendre le temps, d’inclure ces gens dans vos pensées, dans votre vision, dans votre rêve et dans tout ce que vous faites. Quand vous réussissez à motiver vraiment une personne, vous obtenez une métamorphose en changeant son attitude, lui-même devient capable de motiver dix autres personnes. Il faut savoir également que tout le monde apprécie d’avoir sa part de félicitation et se sentir encouragé à fournir de plus grands efforts. Tous désirent travailler avec un leader qui leur a montré le chemin du succès.
 
Un bon leader sait saisir toutes les occasions de bâtir de la confiance en son équipe, lui-même se doit d’y mettre sa foie et partager ce sentiment avec ses membres, c’est autant vrai que les meilleurs leaders et entraîneurs parlent souvent à la première personne du pluriel « nous » pour associer leur équipe à leur discours et leur succès. Evidement, il n’est pas toujours aisé d’établir de bons plans de bataille pour faire gagner votre équipe ; mais avec le temps, le cumul des expériences, une bonne dose de travail, d’intuition et d’intelligence, vous comprendrez en vol, ce qui se passera autour de vous. Sans oublier, qu’il demeure fort utile, de d’utiliser votre intuition et sortir vos antennes. Il se passe tant de choses et c’est si complexe, que vous devez développer cette capacité intuitive pour cerner vos réalités quotidiennes et ne pas surfer sur elles.