« Recherche:Un anthropologue venu des pères blancs » : différence entre les versions

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Dans ce travail, je vais particulièrement m'intéresser au parcourt scolaire de Mike et pour respecter ce qui a été décidé au cours concernant la quantité de données a traité pour ce travail, je me suis limité à analyser les propos enregistrés dans la première cassette vidéo. La retranscription intégrale de l'entretien se trouve à la fin de ce document et a été indexée par segment pour reprendre le terme utilisé par Demaziere & Dubare. Un nouveau segment peut apparaitre dans deux cas de figure. Soit quand cela correspond à un changement de locuteur, soit lors d'un découpage arbitraire destiner à permettre un retour facile à document audiovisuel. C'est ainsi qu'une deuxième indexation a été mise en place à la fin de chaque segment indiquant le temps d'avancement film.
Durant l'entretien, Mike m'a impressionné à la fois par la rigueur chronologique de son discourt, par la précision de ses souvenirs, ainsi que par la quantité de références historiques dans lesquelles il place sa propre histoire. À de nombreuses reprises lors de la retranscription, j'ai dû consulter d'autres d'autres sources pour pouvoir, orthographier, situer et comprendre correctement toutes les informations recueillies. En raison de la qualité du récit, j'ai décidé d'utiliser parmi les deux méthodes d'analyse proposée au cours, celle décrite par Demaziere & Dubare plutôt que celle décrite par Bertaux. Les outils offerts par cette dernière méthode me sont apparus dans le contexte de ce récit, moins pertinent. Je n'ai par exemple pas ressenti la nécessite de construire un tableau pour mettre en évidence la structure diachronique. De plus, je trouve, mais cela reste un avis personnel, que présenter les informations sous forme de tableau dans le cadre d'une analyse qualitative est moins parlant qu'une reconstitution éclairée du récit tel que le propose Demaziere & Dubare.
 
En référence donc à la méthode Demaziere & Dubare, j'ai articulé mon travail en quatre parties. Les trois premières parties après cette introduction correspondent à ce Demaziere & Dubare définissent comme les trois types d'éléments, à savoir les « séquences du récit », les « indices d'actants » et les « propositions narratives argumentaires ». À ces trois types d'élément, nous pourrions dans le cas de ce récit ajouter ce que j'appellerai les « indices révérenciels historiques » qui sont toutes informations concernant l'Histoire générale des régions et pays traversés durant le récit. J'ai fais le choix méthodologique de ne pas développer ce dernier type d'éléments afin de rester dans les propositions de Demaziere & Dubare, mais aussi, afin de me concentrer davantage sur l'histoire personnelle de Mike.
 
== Analyse séquentielle ==
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« il fallait faire un mémoire chaque trimestre. J’avais fait un mémoire (rires) à 15 ans [1954] » (70)
« On rentrait pas chez soi à Noël. » (72)
« Il n’y avait pas un moment entre guillemets libres pour penser à autre chose. C’était une fuite en avant permanente d’activité en activité » (73)
« après, donc j’ai dit, je suis allé en Hollande et là on était une année dans le noviciat » (75)
« C’était une troisième année, qui est l’année cruciale. Avant en Irlande on n’était pas dit en pères blancs » « dans une grande baraque près de Heerenberg en Hollande » « un immense scolasticat » (77)
« j’ai passé une année c’était en 57 [18 ans]dans ce noviciat, » (80)
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« pendant la dernière année on était vraiment enfermé, pas que je ne dis pas que l’on risquait sa vie », « Et l’année après, en 63 [Erreur vrai date 1962, 23 ans], on a fermé boutique si tu veux. On a rapatrié tout le monde par ce que ça devenait trop compliqué de survivre. » (100)
« Donc pendant cette année [1961, 22ans], on devait s’amuser entre nous. » (102)
« j’ai fait mes quatre années de théologie. Comme j’étais trop jeune parce que en principe on ne pouvait ordonner qu’à 24 ans. Moi je n’en avais que 22 [1961-62]. Il y avait moyen d’avoir une dispense du Vatican pour 23 ans. Mais là ils ont... Ils ont dû mettre le paquet pour que je puisse passer à 22. Et de nouveau, on avait demandé où est-ce que vous voulez aller ?» (105)
« quand j’étais ordonné en 1962 [23 ans] et que je rentrais chez moi dans ma ville natale, mes parents organisaient une soirée souper moule dansant pour cueillir des sous pour que je puisse aller baptiser un maximum ».(23)
« on m’a envoyé aux études (rires) ce qui était une condamnation. C’est-à-dire le père blanc par excellence de type barbu en brousse, bossant, travaillant comme un aigle, c’est le cas de le dire » (107)
« admettons on était 120 ordonner, 100 partait à gauche et à droite en brousse, et puis les 20 malheureux étaient condamnés aux études : qui droit canon, qui la Bible, qui la philo, qui la théologie. Et moi on vendrait envoyer faire de la philo à la grégorienne [4 ans] que j’ai vue vendredi du coin de l’œil. J’étais à Rome de nouveau. » (109)
« ce brave copain à Heverlée, il m’a dit : « tu sais on ne voulait pas te lâcher tout de suite chez les indigènes » (rires). On trouvait que tu aurais fait des dégâts si tu veux. Donc, on a dit on va leur envoyer aux études comme ça va se calmer un peu », « De nouveau, oui la grégorienne, mais c’est les jésuites ! C’est un truc catholique encore, mais c’était très ouvert que de très grand gabarit. » (110)
« Et donc moi je n’ai jamais regretté » (112)
« Une de mes vocations, si tu veux, d’ethnologue, est venu à cause d’un vieux jésuite alsacien le père Goethe », « Il était anthropologue dans le silence physiologique si tu veux. ». (113)
« Après, et pourquoi j’ai finalement quitté les pères blancs, c’est que ça donnait un peu juste parce que il n’y avait plus de vocation normale. » (48)
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« tu termine tes primaires à 11 ans. Et puis il y a cette bifurcation, soit à l'époque, c'était le « second school », l’école secondaire » (50)
« Il était inimaginable que des gens, même d’un collège d’un certain niveau, aillent dans les grandes universités. Les écoles techniques, à la limite deux ou trois, à l’université de Manchester qui était tout près, mais jamais à Oxford ou Cambridge » (15)
« les Anglais faisaient six ans dans le secondaire. On ne doublait pas en Angleterre. C’était très rare », « Mais la plupart, admettons, le trois-quarts quitté l’école à 15 16 ans pour aller dans le monde réel ». « Parce qu’il n’y avait pas de « celles » [les filles] ». (62)
« on était 600 dans le collège. Ceux que l’on pouvait imaginer éventuellement passer dans les universités provinciales faisaient une sixième année si tu veux. Pour se préparer à ce que l’on appelait... Ça se disait ingéniera les études où la plupart décrochaient, six à sept matières : maths, anglais, français, sciences, etc., et puis, après tu avais une année supplémentaire, mais c’était déjà supérieur ou tu spécialisais déjà un peu, tu avais trois sujets, soit les classiques, soit les sciences » (64)
« ces pots-secondaires et actuellement les séminaires ont magouiller, ont eu à juste titre si tu veux l’équivalent d’une formation en à l’université. Et donc ses deux ans de philo, malgré que je n’avais que 15 ans, j’ai mordu très vite si tu veux à la philo. » (42)
 
== Les acteurs ==
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« Je suis parti [chez les pères blancs] convaincu que je n’avais pas mieux à faire que ça si tu veux. » (68)
« J’étais vraiment mordu. » (71)
« il y a de ces parcours de vie assez fascinants. » (89)
« Moi j’ai coupé les vignes, j’ai zappé la terre (rires). » (91)
« mon français est si pittoresque et bas de gamme, c’est que j’ai appris ça au pied de ces militaires qui avaient fait la guerre (rires) » (94)
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=== Les personnes ressources ===
 
Les extraits repris ici mettent en scène de façon plus ou moins chronologique, les personnes ressources qui ont permis à Mike de faire ce qui qu'il qualifie lui même de « promotion sociale », mais aussi qui ont contribué à forger sa personnalité.
 
En Angleterre:
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« On nous amenait à visiter les filatures, ou dans les mines pour susciter des vocations. » (14)
« Grâce à Dieu et à mes parents, j’ai réussi cet examen »(10)
« chez les jésuites, il y avait une sorte de militantisme polémique. », »un catholicisme sur la défensive et bas de gamme »(26)
« débarquaient assez souvent des pères qui recrutaient des jeunes pour différentes congrégations. Les jésuites évidemment écrémaient le collège » (17)
« Les pères blancs passaient dans tous les collèges. Alors, il montrait des films aussi et il recrutait comme ça. Ça allait de soi à l’époque, ça paraît totalement aberrant maintenant. » (66)
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« Le séminaire n’était pas borné, il n’était pas constipé, on avait de très bons profs. Ils étaient très motivés, très intelligents, ce n’était pas un catholicisme, si tu veux, heuuu... C’était pas trop clérical. » (33)
« c’était vraiment un système militaire, avec la prière en plus. » (34)
« il y avait des profs absolument enthousiasmants. (Silence) c’était très stimulant. » (71)
« On avait renoncé à sa famille entre guillemets. Sa famille désormais c’était des pères blancs. » (73)
« les pères blancs se distinguaient par le caractère international. », « et de toutes les classes sociales. », « un type avec lequel j’avais beaucoup sympathisé qui étais un géologue à vocation tardive », « il y avait des gens extrêmement intelligents et puis il y avait des gens de basse extraction et puis des bourgeois [durant les deux année de philo à Blacklion en Irlande] » (74)
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« les pères blancs n’étaient pas du tout, n’était pas une congrégation d’intellos. On était vraiment... L'idéale étaient vraiment, l’idéal de Broussard. » (91)
« Plus caserne que ça et tu meurs quoi. Le père spirituel essayait... On avait chaque soir ce qu’on disait une lecture spirituelle quoi, de sept heures à sept heures et demie, avant d’aller manger. Il nous haranguait sur la nécessité de rester chaste, de rester obéissant, etc., etc. » (93)
« une atmosphère très virile sans être machiniste, il n’y avait pas de femmes en face, donc... Mais un milieu très sportif » (95)
« il y avait des mouchards, on dirait des types qui étaient soit par... qui était peut-être même payé entre guillemets (rires) pour dénoncer les déviations » (98).
« trois fois on voulait te [Mike] mettre dehors. » (98)
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== Conclusion et logique du récit ==
 
Dans ce chapitre nous allons-nous penchez sur certains extrais de types narratifs et argumentaire dans le but de mettre en évidence ce qu’appelle l'univers des croyances. Je n'ai malheureusement pas la place dans ce travail, ni les compétences pour me lancer dans une analyse structurale et sémantique de toutes les propositions narratives et argumentatives telle que Demaziere & Dubare en font la démonstration. Néanmoins, je tenterais dans le cadre de cet exercice de mettre en évidence une logique dans la vision du monde ou système de représentation de Mike tel qu'il nous l'offre dans son récit.
Mike nous dis:
« je suis parti de loin pour en arriver à cet agnosticisme galopant. » (26)
Dans son discourt on peut constater que ce lieu lointain prend déjà racine chez ses parents puis qu'il nous dit:
« Il y avait quelque chose de génétique quelque part, mais mon père, ma mère, sont assez doués pour les études »(7)
Bien que, comme nous l'avons déjà vu, Mike se représente durant sa jeunesse comme un enfant par forcément doué « ni spirituel », « ni intellectuellement » (cfr P.7), il n'en reste pas moins qu'il était déjà à l'époque « aussi souvent premier de classe ». Cette dissonance cognitive pourrait à mon sens s'expliquer à partir du moment ou l'on considère que Mike perçoit sa réussite intellectuelle non pas comme un mérite, mais comme un cadeau de Dieu et de ses parents.
« Grâce à Dieu et à mes parents, j’ai réussi cet examen » (10)
Vient ensuite sa vocation probablement suscitée par le milieu catholique minoritaire dont il faisait partie.
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Dans ce mécanisme de déconstruction et de séparation, Mike en arrive à se découvrir une nouvelle vocation qui est celle d'ethnologue.
« Une de mes vocations, si tu veux, d’ethnologue, est venu à cause d’un vieux jésuite alsacien le père Goethe », « un iconoclasme total (rires) vraiment très stimulant. »
Cette vocation d’anthropologue, elle nous est racontée, dans la suite du récit qui je rappelle à durée plus de deux heures et demie. Malheureusement, l'espace prévu pour ce travail d'analyse de récit de vie est déjà largement dépassé. Je dois donc terminer ici. Je le ferais sous forme de clin d’œil par cette conclusion personnelle:
 
Si tous les chemins mènent à Rome, de Rome tous les chemins semblent possibles
 
== Annexe : retranscription intégrale de l’entretien ==
 
Retranscription intégrale de la première moitié de l’entretien audiovisuel avec Mike (première cassette).
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48. Après, et pourquoi j’ai finalement quitté les pères blancs, c’est que ça donnait un peu juste parce que il n’y avait plus de vocation normale. On n’en y reviendra peut-être. Après ces deux années-là,... 28:04.
49. Pour récapituler, les études primaires comme chez nous, et puis ça nous mènent à quel âge? L’école primaire, pour apprendre... 28:14.
50. Mais c’est 11 ans. C’est-à-dire que tu commences, oui, tu commences comme ici tu termines tes primaires à 11 ans. Et puis il y a cette bifurcation, soit à l'époque, c'était le « second school », l’école secondaire et l’équivalent de l’athénée si vous voulez. 28:29.
51. Donc, c’était trois ans alors ? 28:31.
52. Non, non après, c’était six ans en principe. Mais comme j’avais laissé le bac assez tôt. 28:40.
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63. Les selles, c’est ? 29:44.
64. Les filles ! Il y avait que des garçons, on était 600 dans le collège. Ceux que l’on pouvait imaginer éventuellement passer dans les universités provinciales faisaient une sixième année si tu veux. Pour se préparer à ce que l’on appelait... Ça se disait ingéniera les études où la plupart décrochaient, six à sept matières : maths, anglais, français, sciences, etc., et puis, après tu avais une année supplémentaire, mais c’était déjà supérieur ou tu spécialisais déjà un peu, tu avais trois sujets, soit les classiques, soit les sciences.30:35.
65. Et donc si j’ai bien compris ceux des pères blancs qui sont venus vous chercher à l'école et vous dirent ... ? 30:38.
66. Les pères blancs passaient dans tous les collèges. Alors, il montrait des films aussi et il recrutait comme ça. Ça allait de soi à l’époque, ça paraît totalement aberrant maintenant. Ça paraît absolument scandaleux d’arracher au ventre maternel des jeunes, mais à l’époque tout le monde était très content. Et moi aussi entre guillemets, je n’étais pas le seul. Dans mes amis, il y a au moins 10 qui sont partis, soit chez les jésuites, soit dans le grand séminaire chez le clergé séculier. On n’avait pas à l’idée de cette époque-là... On ne pouvait pas faire mieux que d’être curé si vous voulez. 31:21.
67. C’était vraiment une aubaine en faite? 31:22.
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78. Dans les années 1870 ils avaient chassé tous ces gens, tous ces cathos dehors, et eux, ils l’avaient fait une maison à 1 m de la frontière allemande tout juste en langue puis quand Bismarck est mort et que le climat s’est amélioré les jésuites allemands sont rentrés chez eux si tu veux. Et ils ont donné ça pour un franc symbolique aux pères blancs. Mais c’est un assez grand bâtiment gothique. Nous on passait... C’était une année, comme je te dis, spirituel donc, il n’y avait pas beaucoup de théologie ou de métaphysique, il n’y avait pas beaucoup de théologie dogmatique, il n’y avait que beaucoup de prières, beaucoup d’explications sur le règlement des pères blancs. Et à ce moment-là on avait tous l’habit si tu veux. On était tous habillés comme Lawrence d’Arabie, mais surtout on avait, hé hé, un gandoura de travail. J’ai beaucoup de photos de moi en train de surveiller les cochons et de planter les chicons et de « berweter » [mot wallon signifiant transporter en brouette] des sacs de charbon pour le chauffage central et de nettoyer les couloirs chaque matin. Ses immenses couloirs de ces grandes bâtisses si tu veux, avec des carrelages comme on voit dans la vieille maison ici, mais les gens laissent des traces et on devait brosser ça en silence ! Vous n’imaginez pas non plus. 38:32.
79. Quand je suis arrivé Blacklion. C’était le bled en Irlande pour la première fois. Mais comme j’étais, je demande à quelqu’un dans la maison : ici à quel romanche ? Alors, il m’a pris par les bras, il a mis la tête dehors il m’a dit 4 heures 30 et il a remis sa tête. Parce qu’on ne pouvait pas parler dans la maison. (Rires) et il avait un silence... À certains moments oui, mais même pendant les repas on lisait des bouquins, sauf si il y avait un visiteur, à ce moment-là le supérieur disait « deo gracia » et on pouvait papoter. Mais on trouvait ça tout à fait inclus dans le prix. C’était tout à fait,... C’était pas pesant si tu veux.39:14.
80. Donc, j’ai passé une année c’était en 57 dans ce noviciat, du monde très intéressant, un père maître que maintenant je trouve absolument con. Mais un peu, heu... et rigide si tu veux, mais on le trouvait très sympa à l’époque. Il avait l’air ouvert, c’était un hollandais, Vandenbosch. Gentil, un peu « stave ». À cheval sur le règlement. Il n’y avait rien de loufoque parce que dans certains noviciats un peu plus loin en arrière, on te faisait faire des choses complètement ridicules pour te mettre à l’épreuve quoi. Creuser un trou, puis creuser un autre trou pour mettre à terre dedans et ainsi de suite toute la journée. Mais là ce n’était pas aussi con que ça. Je me demande si ça n’a jamais existé. Il y avait la mortification, des choses... 40.10.
81. Surtout la moitié du bâtiment était le scolasticat, quatre années de théologie juive. Mais on pouvait pas y mettre le nez. Il y avait une sorte de rideau de fer des grandes cloisons en bois et si jamais on osait traverser ça, on était expédié. Il y avait beaucoup de dégâts si tu veux. Les gens qui n’étaient pas copie conforme on les élimine. Et on disait, on n’avait pas la vocation. 40:43.
82. À la fin de cette année là, 57, les pères blancs liquidaient cette maison, ce grand scolasticat, pour aller en Angleterre. Ils avaient créé au nord de Londres un grand centre pour la formation démissionnaire. Et ils avaient aussi un grand scolasticat à Heverlée ici en Belgique, à Leuven. Ils avaient un grand scolasticat, et c’était énorme, avec 400 étudiants au Canada dans la partie francophone et surtout ils allaient à Carthage en Tunisie, une sorte de... C’est là que tout a commencé si tu veux, avec ce fameux cardinal de Lavigerie 41:37.