« Recherche:Réflexions sur l'épistémologie en sciences sociales et la transmission du savoir au départ du livre « L'herbe du diable et la petite fumée » de Carlos Castañeda » : différence entre les versions

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== Introduction ==
 
La lecture du livre ''L'herbe du diable et de la petite fumée'' (Castañeda, 1984)<ref>Voir: http://sannyasa.free.fr/castaneda.htm#Cas0</ref> m'a suscité de nombreuses réflexions. J'avais décidé de les écrire afin de les réutiliser plus tard dans la rédaction de ce travail. Parmi toutes ces réflexions, J'ai pensé à beaucoup de chose: j'ai pensé que la sorcellerie n'avait pas pu disparaître complètement chez nous durant la période d'inquisition et qu'il serait intéressant que je lise l'ouvrage de références à ce sujet ( Favret-Saada, 1977 ) pour en savoir plus. J'ai pensé que j'avais de la chance de vivre dans un monde libéré des influences que la sorcellerie pouvait avoir sur les gens. J'ai pensé aux expériences que j'avais vécues moi-même en consommant des substances hallucinogènes. J'ai pensé qu'il ne m'était pas nécessaire de prendre des « drogues » pour avoir des hallucinations et qu'il me suffisait parfois de fermer les yeux pour voir apparaître des formes et des couleurs, que parfois celles-ci se transformaient en choses concrètes et détaillées. J'ai pensé a certains rêves que j'ai eu durant mon sommeil ou mon « demi sommeil », et à cette faculté que j'ai eu parfois d'être conscient que je rêvais et de pouvoir manipuler mes rêves. J'ai pensé que mes expériences en termetermes de drogues n'ont pas été une découverte de nouvelles sensations mais plutôt une amplification de sensations déjà connues, avec pour avantage un accès « sur commande ». J'ai pensé à mes croyances personnelles concernant le destin, mes choix à pile ou face qui jusqu'à ce jour ce sont toujours avérés de bon choix. J'ai pensé à toutes ces fois où j'aurais pu mourir mais que le destin ou le hasard en a choisi autrement. J'ai pensé a cette qualité qu'avait l'anthropologie de comprendre les choses de l'intérieur en les vivants et en les expérimentant. J'ai pensé qu'il était dommage que [[w:Carlos Castaneda|Carlos Castañeda]] n'avait pas assister à la prise d'hallucinogène par une autre personne. J'ai pensé à tout le savoir qui se perd chaque foi qu'un homme meurt, particulièrement dans les cultures de tradition orales. J'ai pensé que j'aurais aimé en savoir plus sur la vie privée de Castañeda durant toute la période de son étude, comment son étude interférait-elle dans sa vie de tous les jours. J'aurais voulu savoir comment s'était passé le repiquage de son herbe du diable dans cette endroit qu'il devait être seul à connaître. J'ai pensé à la façon dont Castañeda organisait ses dialogues écrits avec don Juan, en plaçant « don Juan » au bout des phrases quand c'est lui qui avait la parole, afin d'éviter toute confusion. J'ai pensé qu'il me serait impossible de me souvenir comme il le fait de dialogues avec une telle précision, sans me servir d'un enregistreur. J'ai pensé qu'il était bien de mettre le texte en espagnole entre parenthèse quand la traduction était délicate. J'ai beaucoup pensé, tellement qu'il m'a été impossible d'ordonner ne fut ce que toutes ces pensés écrites d'une façon cohérente et logique dans ce présent travail.
 
Finalement, de toutes les idées que j'ai pu relire, j'ai pu en sélectionner la plus part pour les organiser en qu'après en quatre parties. Après cette introduction, la première partie est une brève présentation de l'ouvrage de Castañeda que j'ai lu en version française traduite pas Michel Doury. La deuxième partie aborde sous un angle épistémologique la polémique existante autour de l'auteur et son ouvrage. La troisième partie présente une brève réflexion sur le thème de la transmission du savoir, en utilisant l'expérience vécue par l'auteur pour analyser le système d'enseignement que je l'ai connu durant mes expériences personnelles. Finalement, la quatrième conclura ce travail sur une brève réflexion personnel concernant l'importance de l'expérimentation personnel.
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A ces dernières observations pouvons nous sans doute y associer l'organisation corporatiste du milieu scientifique. Corporation: association de personnes exerçant le même métier, ou une branche de ce métier dotée de statuts définis, d'une hiérarchie, d'une police, de rites, de dévotions propres, avec en outre un ensemble de monopoles et de privilèges<ref>Voir: http://www.cnrtl.fr/definition/corporation</ref>. En effet, durant mes cinq années d'études dans trois universités différentes belges et portugaise, j'ai pu observer que l'université et plus particulièrement le personnelle scientifique qui la compose forme effectivement un groupe de personnes effectuant un même métier ( chercheur - enseignant ) doté de statuts définis (étudiant, enseignant, chercheur) d'une hiérarchie ( candidat d'entrée, bachelier, licencié, doctorant, assistant, professeur, doyen, recteur), d'une police ( symbolisée par les anciens et leurs pouvoir d'attribution des échec et promotion au sein de la hiérarchie voir de sanctions académiques à travers la constitution de jury ou de conseil), de rite ( rite d'intronisation, période d'examination, jargon scientifiques...) de dévotion propre ( valorisation su savoir des anciens par l'obligation de citations sous peine de sanction attribuée pour cause de plagia ) avec un ensemble de monopoles et privilèges ( l'expertise scientifique, diplômes, salaires élevés).
 
L'esprit corporatif du milieu scientifique se ressent particulièrement quand il s'agit de l'utilisation d'internet. Alors qu'Internet se révèle comme un formidable outil de partage des informations et du savoir, le monde académique persiste à dénigrer les informations qui s'y trouve tout en ne participant que très peu au partage d'informations . Actuellement, très peu d'articles scientifiques sont accessible gratuitement en ligne et un outil comme le wiki qui est une opportunité formidable dans le partage d'informations n'est toujours pas entretenu ni valorisé par le milieu académique. Pourtant en termetermes de falsifiabilité le wiki semble l'outil idéal offrant un accès des plus facile et permettant l'ouverture de débat sur les corrections possibles. Ainsi, si le monde semble en pleine mutation quant aux transfères et partages du savoir et de l'information, de nombreuses initiatives sont encore a naître de la part du milieu scientifique.
 
Au terme de cette réflexion épistémologique, nous avons vu que la reconnaissance scientifique dans le domaine des sciences sociales est difficile à tel point que l'on a du faire appelle à des règles et procédures pour nous en sortir. Nous avons vu aussi que les critères favorisant cette reconnaissance ne sont pas garant en termetermes de quantité et qualité de informations et idée transmises. Nous avons vu enfin que l'esprit corporatif du milieu scientifique était confronté aux mutations causées par l'émergence d'Internet comme outil de partage du savoir. Voici donc le moment de nous intéresser aux méthodes de transmission du savoir.
 
== Réflexion sur la méthode de transmission du savoir ==
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* Dans l'enseignement de don Juan, l'apprentissage n'est pas obligatoire et naît d'un désir commun entre le maître et l'apprenti. Il peut être abandonner à tout moment par le maître et/ou l'apprenti.
 
Dans la société occidentale, l'instruction est obligatoire jusqu'à un certain âge. Cette résolution a été prise dans le but d'enrichir tant l'individu que la société en termetermes de capacités intellectuelles. Mais il est bon de rappeler qu'en Belgique pour le moins, si cette instruction est obligatoire, la fréquentation d'institutions scolaires ne l'est pas. On peut ainsi instruire son enfant à domicile. Il pourra ensuite se présente à ce qu'on appelle un « jury centrale » pour évaluer ses capacités et obtenir ou non un diplômes. Par contre, on peut pratiquement considérer que pour un enseignant engagé dans un établissement scolaire, la fréquentation de l'établissement et l'acceptation de tous tes élèves qui lui sont attribuer est une obligation. Cette « obligation » peut dès lors crée un déséquilibre qui peut à mon sens pervertir le système. Un enfant conscient du système peut perturber l'enseignement sans gêne, sachant qu'il est difficile pour l'enseignant de le soustraire de son enseignement. Enfin, quand l'enseignant vit une situation difficile sans perspective d'évolution, il aura tendance à trouver, consciemment ou inconsciemment, une solution de fuite dans dépression nerveuse ou autre possibilité d'abandon temporaire ou définitif de l'activité d'enseignant. Dans l'enseignement supérieur cette position est rendue plus confortable par le fait que l'élève ayant atteint l'âge de la majorité, il est plus facile pour l'enseignant de l'exclure.
 
* Dans l'enseignement de don Juan, l'apprentissage est individuel.
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* Il semble enfin que l'écriture soit absente dans l'enseignement de don Juan.
 
Dans la culture occidental il semble difficilement concevable de transmettre un enseignement sans avoir recourt à l'écriture. Cela en est au point que l'écriture à elle seule, un symbole de savoir. Les bibliothèques, lieu de concentration d'écriture, sont considéré comme les temples du savoir. Il est vrai que l'écriture a bouleversé le monde à tel point que son histoire fut diviser en deux partie ( l'histoire et la préhistoire). L'écriture est un outil puissant dans la transition du savoir. L'écriture est pérenne, facile d'accès, et le gain de temps qu'elle permet dans le transfère et le repérage de certaines informations est considérable. La lecture silencieuse est plus rapide que le discourt parler et il est bien plus facile de retrouver un mots dans un texte que dans un discourt. De plus, la lecture permet de faire des pauses dans le flux d'informations, quand on le veut, et autant qu'on veut, pour revenir en arrière ou réfléchir sur ce qui est dit. Ceci est impossible lors de certaines communications de types audio visuel où il est impossible d'arrêter le flux d'informations ( radio, télévision, discourt non enregistrés ). La possibilité de faire une pause dans le flux d'informations est essentiel car elle permet une meilleur analyse des informations. Mais en termetermes de quantité, l'écriture ne pourra jamais substituer l'observation et l'expérimentation ni le flux d'informations audio visuel. De plus les découvertes en sciences cognitive et neurologie sur ce qui fut appelé les neurones miroirs, attestent l'importance de l'observation dans le contexte de l'apprentissage. Enfin, la révolution informatique et l'essor que prend internet en termetermes de transmission du savoir porte un changement radical dans le choix des supports de transfères d'informations. Le phénomène « YouTube » par exemple nous prouve que la vidéo est de plus en plus utilisée dans le transfert du savoir. Il est maintenant aussi facile, voir plus efficace, de télécharger une vidéo explicative qu'un mode d'emploi ou une procédure. Enfin, si la révolution informatique et l'essor d'internet transforme en profondeur les méthodes d'apprentissage, rien ne pourra dépasser me semble-t-il l'expérimentation personnelle en situation réel.
 
== Réflexion sur l'importance de l'expérimentation personnelle ==