« Axiomes des théories des ensembles/Les ensembles finitaires » : différence entre les versions

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Comme c’est l’usage dans ce livre, la théorie formelle est développée dans un langage semi-naturel. Les mots de la langue courante peuvent être considérés comme des symboles formels et on peut leur appliquer les règles de grammaire du calcul des prédicats. Il est de toutes façons très facile de traduire les énoncés semi-naturels ainsi obtenus en énoncés purement formels.
 
Cette méthode du langage semi-naturel présente un grand avantage dans le cas présent, parce que qu'Enum est défini avec un grand nombre d’opérateurs et de prédicats fondamentaux. Pour faire une théorie purement formelle, il faudrait un glossaire assez volumineux pour donner aux symboles formels leur signification dans une langue naturelle.
 
Les prédicats fondamentaux de la théorie des ensembles sont « est élément de », ou « est dans » et « = ». Mais on introduit dans Enum d’autres prédicats fondamentaux pour les constructions auxiliaires, les fonctions et les prédicats, principalement.
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Nous verrons plus loin comment développer une théorie élémentaire des ensembles finitaires, Finitaire1, en introduisant la négation et du même coup, la généralisation.
 
En tant que théorie Enum est évidemment cohérente. Puisqu’elle ne contient pas de négations, elle ne peut pas contenir de contradictions. Puisqu’elle est un ensemble de formules atomiques, on peut la considérer comme un modèle d’elle-même. Mais cela ne suffit pas pour prouver que qu'Enum est vraie en tant que théorie des ensembles. Si ses formules initiales ou ses règles étaient mal choisies, elle ne cesserait pas d’être cohérente, mais ses formules ne pourraient plus être interprétées comme des vérités sur les ensembles. Comment être sûr que ses formules initiales et ses règles ont été bien choisies ? Comment le prouver ?
 
Tous les objets, les opérateurs et les prédicats de Enum ont une signification universelle, c’est-à-dire compréhensible par tout être rationnel. Compréhensible ne veut pas dire ici immédiatement compréhensible mais seulement qu’un peu de travail suffit pour se familiariser avec ces notions et reconnaître que leurs significations ne sont pas équivoques.
 
Dès qu’on a compris ces notions, la vérité des formules initiales de Enum est évidente. Il en va de même pour la vérité des règles de production. Il suffit de s’assurer que dans tous les cas, si les prémisses sont vraies, la conclusion l’est aussi. Cela suffit pour prouver que qu'Enum est valide, qu’elle ne contient que des vérités. La section suivante prouvera qu’il y a un sens à dire qu’elle est complète, qu’elle contient toutes les règles, en nombre fini, dont on a besoin pour dire des vérités sur les ensembles infinis.
 
Enum peut être considérée comme une théorie des nombres généralisée. Les méthodes habituellement employées pour définir des ensembles de nombres sont utilisées dans Enum pour définir des ensembles d’expressions formelles.
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=== Le schéma d’axiomes du principe d’induction complète ===
Soit E un ensemble défini par induction à partir d’un élément initial i et d’une fonction génératrice g. Cela veut dire que qu'E contient i et toutes ses images, g(i), g(g(i)), g(g(g(i)))…obtenues par un nombre fini d’applications de g . E est l’ensemble induit par g à partir de i.
 
Soit P(x, y1…,yn) un prédicat d’une théorie des ensembles finitaires, avec n+1 variables libres. La formule suivante est un axiome.