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==Densité optique.==
 
La densité est une grandeur permettant de définir la transparence d’un négatif.
 
 
Lorsque l’on éclaire un filtre (ou un négatif) avec un flux lumineux incident, la partie du flux lumineux passant à travers le filtre est appelée flux lumineux transmis.
 
 
On appelle transparence le rapport du flux lumineux transmis au flux incident.
 
 
On appelle opacité l’inverse de la transparence.
 
 
On appelle densité optique le logarithme décimal de l’opacité.
 
 
Lorsque l’on superpose plusieurs filtres, la densité optique de l’ensemble des filtres est la somme des densités optiques de tous les filtres.
 
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==Courbe caractéristique d’une pellicule.==
 
Si l’on soumet une pellicule à une certaine lumination H, celle-ci après développement présentera une certaine opacité que l’on peut définir par sa densité optique.
 
Si l’on répète l’expérience avec un même type de pellicule mais avec des luminations différentes, on obtient pour chaque lumination, une densité différente.
 
On peut représenter le résultat précédent par une courbe située dans un repère où l’on aura mis en abscisse le logarithme décimal de la lumination (Log H) et en ordonnée la densité optique du négatif. La forme de cette courbe dépendra de la pellicule considérée et sera appelée par conséquent courbe caractéristique de la pellicule.
 
 
Cette courbe aura la forme suivante :
 
 
 
 
Nous remarquons dans cette courbe, une partie rectiligne. Les luminations correspondant à cette partie rectiligne définissent la zone d’exposition correcte. La plus petite lumination de la zone d’exposition correcte est appelée lumination au seuil et sera noté hs. La lumination au seuil hs permet de définir ce que l’on appelle la sensibilité I.S.O de la pellicule par la formule :
 
<math> ISO = \frac{0,8}{H_s} ~</math>
 
 
L’angle entre la partie rectiligne et l’axe des abscisses joue aussi un rôle important. Il permet de définir le facteur de contraste, appelé aussi gamma représenté par la lettre γ, par la formule :
 
<math> \gamma = \tan{\alpha} ~</math>
 
 
Si le gamma est inférieur à 1, le négatif est moins contrasté que la scène ; s’il est supérieur à 1, le négatif est plus contrasté que la scène.
 
 
Les luminations ayant des valeurs supérieures aux luminations de la zone d’exposition correcte forment la zone de surexposition.
 
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==Développement d’une pellicule.==
 
Un film photographique ( ou pellicule ) est constitué de cristaux d’halogénure d’argent (généralement du bromure et aussi un peu de chlorure) dispersés uniformément dans de la gélatine.
 
 
====Première étape.====
Sous l’action de la lumière, lors de la prise de la photographie, l’halogénure d’argent commence à se décomposer pour donner, par exemple, du brome et de l’argent. La décomposition n’est pas complète car l’exposition à la lumière est faible. Elle est d’autant plus importante que la quantité de lumière reçue par la pellicule est importante. À cette étape du développement, la décomposition est si faible qu’aucune image n’apparaît sur la pellicule. On dit que l’image est latente.
 
 
====Deuxième étape.====
Pour faire apparaître l’image latente, on utilise un révélateur qui est un produit, généralement de l’hydroquinone, qui va amplifier la réaction de décomposition de l’halogénure d’argent jusqu’à faire apparaître une image. Le révélateur est une base de PH environ égal à 12.
 
 
====Troisième étape.====
On plonge le négatif dans un bain contenant un fixateur, généralement du thiosulfate de sodium, qui va arrêter la réaction de décomposition de l’halogénure d’argent. Pour se faire, le thiosulfate de sodium va dissoudre les cristaux d’halogénures d’argent qui n’ont pas encore été décomposés.
 
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