« Premiers secours/Alerte » : différence entre les versions

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Noter que certaines entreprises ont des secouristes et une procédure d'appel, par exemple une ligne directe avec les sapeurs-pompiers (ou tasal : [[téléphone d'alerte à surveillance automatique de ligne]]).
 
=== Sur la route ===
 
Le principal problème de l'alerte est de se localiser, notamment lorsque l'on est sur une route que l'on ne connaît pas. Il est pour cela plus sûr d'utiliser une borne d'appel d'urgence sur une autoroute ou une voie express, ou un téléphone fixe d'un domicile ou d'un commerce proche : le numéro de la borne permet à l'interlocuteur de localiser l'appel.
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== Le délit de « fausse alerte » ==
 
Le fait de passer une fausse alerte, c'est-à-dire de prévenir volontairement les secours en leur donnant une fausse information faisant croire à un sinistre, une destruction, une dégradation ou une détérioration dangereuse pour les personnes est un délit pour la plupart des pays.
 
En France, ce délit est puni, selon l'article 322-14 du Code pénal, par une peine pouvant aller jusqu'à deux ans de prison et {{formatnum:30000}} euros d'amende.
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* une personne qui, pour tromper son ennui, avait émis une fausse alerte à la bombe dans une gare (cours d'appel de Paris, 19 mars 1996) ;
* une personne qui, pour des raisons fantaisistes, avait fait se déplacer à deux reprises dans la même soirée les sapeurs-pompiers et les gendarmes (tribunal d'instance de Nancy, mars 2001, condamnation à trois jours d’amende à 50 FF, 10 000 FF de dommages et intérêts au profit des sapeurs-pompiers et 3 000 FF de frais de procédure) ;
* un jeune homme qui avait signalé aux pompiers un accident sur la voie publique depuis son portable, prétendant être bloqué dans son véhicule ; la relation téléphonique avait duré 1h30 et les véhicules de gendarmerie et police avaient patrouillé une grande partie de la nuit (tribunal de grande instance de Lille, 4 janvier 2002, condamnation à 8 mois de prison, dont 7 mois et 15 jours avec sursis, 6 947 € de dommages-intérêts au sdis, 4 344 € de d.-i. au samu).
 
En revanche, un homme menaçant de se suicider si les forces de l’ordre n’intervenaient pas chez lui dans les 10 minutes n'a pas été condamné ; cette menace n’a pas été analysée comme sinistre imaginaire, et la loi ne considère pas le caractère fallacieux de l'information (cours d'appel de Rennes, 8 novembre 2000).