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Ce travail fut initialement réalisé pour un cours intitulé « Direitos Humanos e Internacionais » dispensé à l'[[w:université de Coimbra|université de Coimbra]] par le professeur José Manuel Pureza. La note attribuée pour la version originaloriginale de ce travail tel qu'elle a été publiée rendu en juin 2009 fut 14/20. Après avoir été [[w:wikification|wikifié]], cette [http://fr.wikiversity.org/w/index.php?title=Recherche:A_propos_de_l%27universalité_des_droits_de_l%27homme&oldid=253806 version originale] a été publiée sur Wikiversité par son auteur [[Utilisateur:Lionel Scheepmans|Lionel Scheepmans]] (<big><big>[[Discussion Utilisateur:Lionel Scheepmans|✉]]</big></big>). Une fois publié sur Wikiversité, ce travail est devenu libre d'utilisation selon les termes de la [[w:licence|licence]] [http://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0/deed.fr CC-BY-SA]. Vous pouvez donc reproduire, distribuer et communiquer ce travail, mais aussi et peut-être surtout modifier ce travail et même l’utiliser à des fins commerciales.
 
[[Fichier:Declaration_of_Human_Rights.jpg|thumb]]
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== Introduction ==
 
Cette article a pour but de réfléchir sur le sens que peut prendre le terme universalité dans le cadre d'une analyse sur les droits de l'homme tel qu'ils sont conçu au sein des [[w:Nations Unies|Nations Unies]]. Les informations utilisées dans la rédaction de cettecet article, sont issues principalement des documents vus aux cours ainsi que ceux consulté sur internet tel que sur le site des Nations Unies, le site de la Radio Télévision Belge Francophone et l'encyclopédie Wikipédia en langue française. Je sais que l'encyclopédie Wikipédia n'est pas une source d'informations très valorisée dans le milieuxmilieu universitaire. Pourtant, je trouve que cette encyclopédie peut apporter une information neutre et objective dans le sens où tout ce qui y est écrit reste critiquable et critiqué, revu et corrigé par un grand nombre de « lecteur-rédacteur » comme il ne saurait être le cas pour la plupart des ouvrages scientifiques.
 
== Les origines des droits de l'Homme ==
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La notion des [[w:droits de l'homme|droits de l'homme]] est une notion ancienne qui peut être retrouvée dès 539 av.J.-c. sous la forme d'un document couramment mentionné comme la « première charte des droits de l'homme ». Ce texte est inscrit sur le [[w:Cylindre de Cyrus|Cylindre de Cyrus]], cylindre d'argile relatant la proclamation du roi de [[w:Perse|Perse]] [[w:Cyrus II|Cyrus II]]. Il aborde des thèmes normaux de la règle persane telle que tolérance religieuse, abolition de l'[[w:esclavage|esclavage]], liberté de choix de profession etc...
 
L'idée moderne des droits de l'homme prend naissance dans un climat mondial de révolution et de prises d'indépendances dont le premier événementévènement signifiant, souvent mal connu par les francophones, fut la glorieuse révolution d'Angleterre. Cette révolution pacifique instaura une monarchie constitutionnelle et parlementaire à la place du gouvernement autocratique des [[w:Stuarts|Stuarts]] en [[w:1689|1689]] et contribua certainement à la prise d'indépendance des [[w:États-Unis|États-Unis]] d'Amérique (4 juillet [[w:1776|1776]]) La déclaration d'indépendance des USA reprend une déclaration des droits de l’homme largement inspiré par celle écrite précédemment par [[w:George Mason (politique)|George Mason]] et adoptée par la [[w:Convention de Virginie|Convention de Virginie]] le 12 juin [[w:1776|1776]]. C'est seulement le 9 juillet [[w:1789|1789]] que l'assemblée nationale française, dès qu’elle s’est déclarée constituante, décide de rédiger une déclaration qui servira plus tard de préambule à la première Constitution de la [[w:Révolution française|Révolution française]], adoptée en [[w:1791|1791]] .
 
Quelles furent les raisons, les origines, de ces poussées révolutionnaires, de ces envies de liberté, d'égalité, de fraternité? Il apparait clairement dans tous manuels d'histoire qu'un mouvement intellectuel, culturel et scientifique aux multiples manifestations connues sous le nom de [[w:lumières (philosophie)|lumières]] en soit l'origine. Quant à savoir ce qui a influencé tous ces hommes et femmes moteurs de ces mouvements révolutionnaires et indépendantistes, il serait difficile de répondre à cette question dans le cadre de ce travail, mais tentons de mettre en évidence certains faits.
 
Dans son ouvrage ''Orenascer dos povos indigenas para o direito'' (Marés de Souza Fiho, 2000, pp. 27 – 59) , [[w:Carlos Frederico Marés de Souza Fiho|Carlos Frederico Marés de Souza Fiho]] nous fait part d'informations intéressantes au sujet de l'influence qu'a pu avoir la découverte des nouveaux mondes sur la pensée moderne. Selon lui les premiers récits d'explorateurs étaient plein d'éloges sur les indigènes, leurs meurs, leurs coutumes et même leurs beautés et santés physiques. Ils témoignèrent de d'une apparente liberté de ces peuples perçue à travers une organisation sociale non hiérarchisée, sans soucis de collecte d'un capital, sans lois ni Dieu. Ces images ont du indéniablement influencé les intellectuels européens du XVII siècle qui théorisèrent sur des concepts tels que le « bon sauvage » de [[w:Michel de Montaigne|Michel de Montaigne]] ou « Utopia » (îleile imaginaire perçue comme un paradis terrestre et titre d'un livre écrit en [[w:1516|1516]] par [[w:Thomas More|Thomas More]]). Il semble dès lors très probable que la découverte de ces nouveaux mondes suscita parmi la population européenne de l'époque une envie de réorganisation sociale et la création de droits différents.
 
Un autre fait historique important dans ce contexte de transformation social fut certainement la [[w:sécularisation|sécularisation]]. La séparation du pouvoir et de l'église, comme peut l'être une révolution, est un processus de longuelong allène. On peut toutefois croire que ce processus de séparation tire ses origines de la [[w:Réforme protestante|Réforme protestante]] du XVI siècle des pays germaniques et anglo-saxons. Cette grande scission au sein de l'[[w:égliseÉglise catholique|égliseÉglise catholique]] fut à l'origine de nombreuses guerres et de nombreux massacres tels que celui de la [[w:Massacre de la Saint-Barthélemy|St Barthélémy]]. Ce n'est qu'après la perte de nombreuses vies humaines que l'Europe ressentit le besoin de séparer le pouvoir politique des dogmes religieux. Aussi la perte du cadre juridique que procuraitprocuraient les écritures saintes engendra la nécessité de créer de nouveaux droits. AÀ cette époque fut donc nécessaire l'élaboration de nouveau textes qui aboutirons plus tard à la déclaration universelle des droits de l'homme votée par l'[[w:ONU|ONU]] en [[w:1948|1948]] .
 
== La déclaration Universelle des Droits de l'Homme ==
 
Suite auaux deux grandes guerres mondiales, le monde occident ressentit la nécessité de mettre en place une structure garantissant ou du moins favorisant la paix entre les grandes nations. C'est ainsi que fut créé les Nations Unies dont la charte équivalente à la constitution d'un pays fut ratifiée le 24 novembre [[w:1945|1945]]. Cette charte fut l'aboutissement d'un long processus de coalitions entre différents états. Trois ans plus tard, le 10 décembre [[w:1948|1948]], les 58 états membres des Nations Unis constitués en assemblée générale ont adopté la Déclaration universelle des droits de l’homme. Cette déclaration est présentée aujourd'hui sur le site Web des Nation Unis comme « le fondement du droit international relatif aux droits de l’homme », « le fondement de notre avenir commun » et « le document le plus traduit au monde »<ref>Voir: http://www.un.org/french/aboutun/dudh</ref>, ce qui est certainement, comme ils oublient de le citer, sans compter la bible et le coran. Aussi, le terme « fondement », que je comprends dans le sens fondation, permet de relativisé la vision universelle que l'on pourrait avoir sur la déclaration des droits de l'homme. Car comme nous allons le voir, l'idée d'universalité est bien plus un désire qu'une réalité.
 
== L'universalité des droits de l'Homme ==
 
En abordant la notion d'universalité des droits de l'homme, il est bon de mettre en contexte le terme « universalité ». En effet dans le cadre d'une déclaration des droits de l'homme, on peut on comprendre le mot « universalité » sous plusieurs sens, celui de l'universalité dans la créationscréation, celui de l'universalité dans la reconnaissance, celui de l'universalité dans l'application ou encore, celui de l'universalité dans le profit.
 
=== Universalité dans la création ===
 
Nous venons de voir à travers une brève présentation historique des droits de l'homme que la création de ce concept est étroitement liée à l'histoire des nations [[w:occident|occidentales]]. La création de ce texte ne peut donc prétendre à un caractère universel dans le sens de sa création. Toutes les nations, tous les peuples, tous les hommes de la terre n'ont pus contribuer à l'élaboration de ce texte ne fusse que par un procédé démocratique de représentation. De plus, il existe d'autre texte en la matière tel que La charte africaine des droits de l'homme et des peuples a été adoptée le 27 juin [[w:1981|1981]] à [[w:Nairobi|Nairobi]] lors de la 18ème Conférence de l'[[w:Organisation de l'Unité Africaine|Organisation de l'Unité Africaine]] et La Déclaration des droits de l’Homme en Islam, adoptée au [[w:Caire|Caire]] le 5 aoûtaout [[w:1990|1990]] par l'organisation de la conférence islamique. Notons également qu'il existe au sein des Nations Unies une charte internationale des droits de l'homme reprenant un ensemble de nombreux textes et instruments législatifs. Cette charte est en constante évolution et comme nous allons voir, les textes législatifs qu'elle reprend ne sont pas reconnus de façon unanime.
 
=== Universalité dans la reconnaissance ===
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Dans le contexte de globalisation actuel, le terme universalité rapporté à l'application des droits de l'homme prend tout son sens. Mais une application universelle est-elle possible? Dans son ouvrage sur la transition paradigmatique de nos sociétés Boaventurade SousaSantos souligne ceci « Because of their private character, these economic actors can commit massive violations of human rights with tolal impunity in different parts of the world, taking advantage of market-friendly expanded freedoms of movement and action in and out of the regional trading blocs» ( Que je traduit par: En raison de leur caractère privé, ces acteurs économiques peuvent commettre des violations massives des droits humains en toute impunité dans différentes parties du monde, profitant de marché favorables libertés élargie de mouvement et d'action dans et hors des blocs commerciaux régionaux) (SousaSantos, 2005, p.336).
 
Autrement dit, le caractère privé des entreprises leur permettent de se délocaliser et d'exploiter une main d'œuvre bon marché dans des lieux où les droits de l'homme sont clairement bafoués. Pensons aux produits fabriqués dans des conditionconditions de travail inhumaines et consommés dans les pays prônant les droits de l'homme. Aussi, si ils’il peut être facile de pointer du doigt et blâmer des lieux où les droits de l'homme ne sont pas respectés, n'oublions pas que les armes utilisées pour commettre les crimes contre l'humanité peuvent être fabriquées dans les pays qui les condamnescondamnent. Pour en venir à la crise israélo-palestinienne, le site de la radio télévision de Belgique nous informait que suite aux les combats qui ont lieu dans la bande de Gaza, « Un avion Embraer de l'armée belge avec à son bord sept enfants palestiniens blessés dans l'offensive israélienne dans la bande de Gaza est attendu ce mercredi soir à Bruxelles.»<ref>Voir: http://www.rtbf.be/info/belgique/defense/un-avion-belge-est-en-route-pour-legypte-71060</ref> maigre consolation lorsque l'on peut apprendre dans un autre communiqué du même site que les armes qui ont servi a blesser les enfants rapatriés en Belgique en signe de soutient à la population palestinienne, pourraient être celles qui ont été vendues par les belges aux israéliens<ref>Voir: http://www.rtbf.be/info/la-belgique-a-exporte-pour-54-m-deuros-darmes-vers-israel-en-2007-70081</ref>. Aussi serait-il intéressant, si la rumeur se confirme, de savoir où sont fabriquées les armes non conventionnelles utilisées par l'armée Israélienne.
 
Nous devons tenir compte aussi que les Nations Unis et les représentants de ses 192 états membres, gèrent la question des droits de l'homme à travers deux organes principaux que sont le Conseil des droits de l'homme et le [[w:Conseil de sécurité|Conseil de sécurité]]. En consultant site internet de l'ONU, nous apprenons que le Conseil des droits de l'homme a « la responsabilité de renforcer la promotion et la protection des droits de l'homme autour du globe », tandis que le Conseil de sécurité a « la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationales »<ref>Voir: http://www.un.org/french/aboutun/dudh.htm</ref>. La question se pose maintenant quand à la représentativité de ces deux organes. Car si le Conseil des droits de l'homme est composé de « 47 États élus pour une période de trois ans et non rééligibles après deux mandats par l'Assemblée générale à la majorité absolue », la constitution du Conseil de sécurité par contre ne peut prétendre à un principe aussi démocratique. En effet, ce conseil est « composé de cinq membres11 permanent pour dix membres élus par l'Assemblée générale pour un mandat de deux ans ». De plus le conseil de sécurité est soumis à la règle de l'unanimité des grandes puissances qui consiste en un droit de vetovéto permettant à l'un de ces cinq pays de bloquer une résolution selon cette procédure: « Chaque membre du Conseil de sécurité dispose d'une voix. Les décisions de procédure sont prises par un vote affirmatif de 9 au moins des 15 membres. Les décisions sur les questions de fond sont prises par un vote affirmatif de neuf membres également, parmi lesquels doivent figurer les cinq membres permanents. C'est la règle de l' « unanimité des grandes puissances », souvent appelée droit de vetovéto. Si un membre permanent est opposé à une décision, il peut voter contre, ce qui revient à opposer son vetovéto. Les cinq membres permanents du Conseil ont tous exercé un jour ou l'autre leur droit de vetovéto. Si un membre permanent n'est pas entièrement favorable à une décision mais ne souhaite pas pour autant s'y opposer, il peut s'abstenir. »<ref>Voir: http://www.un.org/french/sc/members.asp</ref> Il est donc permis de croire que les résolutions et actions décidées par le Conseil de sécurité, tel que l'envoie de troupes internationales, ne se ferons jamais à l'encontre des grandes puissances, ou de leur désirs. Dans se contexte, l'idée d'une universalité de l'application des droits de l'homme ne peut être respectée. Pour alléaller plus loin, nous pouvons maintenant nous interroger sur la notion de profit que peut apporter les droits de l'homme à l'homme mais aussi auà étatl’État qui les dirigent.
 
=== Universalité dans le profit ===
 
AÀ ce stade d'analyse, nous pouvons comprendre, que si les droits de l'homme ont été pensés au profit des hommes, ilils peuvent aussi profiter aux étatsÉtats dans le grand jeuxjeu de la scène géopolitique. S. Sayyid dans un article sur l'islam, l'eurocentrisme et l'ordre mondial nous fait part d'un point de vue intéressant à ce sujet en nous disant que « a hegemonia do Ocidente baseou-se na convergência entre valores universais e ocidentais » (S. Sayyid, 2004, p.53-72) (je traduirais par: l'hégémonie de l'occident se base sur une convergence entre valeurs universelles et occidentales). Ces propos peuvent être recoupés par ceux de Boaventurade SousaSantos qui écrit dans son ouvrage précité « If we look at the history of human rights in the postwar period, it is not difficult to conclure that human right policies, by and large, have been at the service of the economic and geopolitical interests of the hegemonic capitalist states », « The truth is that hegemonic states have subordinated the internetional human right advocacy to their geopolitical interests and objectives » (SousaSantos, 1995, p. 335) (je traduitstraduis par: Si nous regardons dans l'histoire des droits de l'homme dans la période d'après guerre, il n'est pas compliqué de conclure que la politiquespolitique du droits de l'homme, en gros, sont au service des intérêtintérêts économiqueéconomiques et géopolitiquegéopolitiques des étatsÉtats capitalistecapitalistes et la vérité est que les étatsÉtats hégémoniques ont subordonné le plaidoyer des droits de l'homme à leurs objectifs et intérêts géopolitiquegéopolitiques). Enfin, Dans son article ''Pensar o Islão: Questões coloniais, interrogações pós-coloniais'', Abdoolkarim Vakil écrit: « O discurso da modernidade (ocidental), construído pela universalização de um percurso histórico específico (aliás múltiplo e diferenciado nas várias sociedades europeias e americana) cuja historicidade apaga, projecta como futuro único um mundo globalizado moldado à sua imagem, desqualificando como tradição ou reacção as vias alternativas de (trans)modernidades» (Vakil, 2004, p.17-52) (Je traduis par: Le discourtdiscours de modernité (ocidentaloccidental), construit par l'universalisation d'un discourt historique spécifique ( mutiplemultiple et diférentdifférent dans différentedifférentes sociétésociétés européenneeuropéennes et américaine américaines) dont l'historicité effacée, projeteprojette dans le futur unicunique un monde globalisé modelé à son image, disqualifiant les traditions ou réaction des voies alternatives de (trans) modernités).
Nous voyons donc par ces témoignages d'intellectuels que les droits de l'homme dans sa connotation universelle peutpeuvent être perçuperçus comme un outil de manipulation profitant à certains états en position d'hégémonie sur la scène géopolitique international. Placé dans un contexte de guerre médiatique cettecet outil prend tout son importance.
 
== Conclusion ==
 
Au terme de cette exposé, il nous apparait clairement que la notions de droits de l'homme tel qu'elle existe aujourd'hui au sein des Nation UnisUnies peu difficilement prétendre à une universalité que se soit en termes d'histoire, de création, de reconnaissance, d'application ou de profit. La déclaration universelle des droits de l'homme pour ce limité à ce texte devrait dès lors être considérée comme un texte fortement lié à la culture Occidentale. L'occident, qui pour reprendre un extrait de l'ouvrage de S. Sayyid déjà précédemment cité écrit: « não é uma entidade geográfica mas sim uma entidade ideológica; não é um lugar, mas sim um projecto » ( Sayyid, 2004, p.64) (je traduit par: n'est pas une entité géographique mais une idéologique, n'est pas un lieu mais un projet). Un projet que l'on pourrait croire égocentrique et dont la prétention serait de se voir Universel. Universel jusqu'à son imposition?
Préambule de la déclaration universelle des droits de l'homme <ref>Voir: http://www.un.org/french/aboutun/dudh.htm</ref>:
« L’Assemblée Générale proclame la présente Déclaration universelle des droits de l'homme comme l'idéal commun à atteindre par tous les peuples et toutes les nations afin que tous les individus et tous les organes de la société, ayant cette Déclaration constamment à l'esprit, s'efforcent, par l'enseignement et l'éducation, de développer le respect de ces droits et libertés et d'en assurer, par des mesures progressives d'ordre national et international, la reconnaissance et l'application universelles et effectives, tant parmi les populations des États Membres eux-mêmes que parmi celles des territoires placés sous leur juridiction. »