« Cloud computing et entreprise » : différence entre les versions

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=== Quels modèles de Cloud? ===
 
Le Cloud computing comprend trois modèles qu’il est important de différencier car le service fourni n’est pas le même et ils ne s’adressent pas au même public. Il existe en effet trois façons principales d’aller vers le Cloud, pour lesquelles le transfert de responsabilités diffère complètement :
 
# '''SaaS'''[http://www:fr:Logiciel_en_tant_que_service]: Le SaaS représente le niveau optimal de délégation des responsabilités. Le fournisseur délivre un produit fini, clé en main, comme par exemple une boîte aux lettres, un ERP, une solution de gestion de la relation client... L’utilisateur final ne requiert alors aucune connaissance informatique particulière, mais la confiance accordée au prestataire doit être est totale, notamment quant à une gestion rigoureuse de la sécurité. Au final, le Cloud se résume souvent à une question de confiance !
# '''PaaS'''[http://www:fr:Platform_as_a_service]: Le PaaS inclut un changement d’échelle en transformant l’environnement de création pour les développeurs. Ceux-ci font évoluer ou modifient les applications grâce au Cloud et dans le Cloud. S’ils élaborent toujours eux-mêmes les applications et les services associés, ils ne s’occupent plus en revanche du système (mises à jour, patch, pics de charge...). Le niveau de responsabilité du fournisseur est donc intermédiaire.
# '''IaaS'''[http://www.syntec-numerique.fr/bibliotheque/liste-des-publications/livre-blanc-cloud-computing-securite] : Le IaaS s’adresse aux ingénieurs systèmes. Le fournisseur ne délivre que “l’eau, le gaz et l’électricité”, c’est-à-dire la machine virtuelle, un hyperviseur et le datacenter, le DSI gardant la main sur la maintenance, les applications, etc. Principal intérêt : plus besoin d’installer un datacenter chez soi, ni “de s’exporter” vers le Cloud lors des pics de charge : on construit sa machine soi-même ! Mais si les charges de traitement sont “déplacées”, elles restent opérées de la même manière. De ce fait, les bénéfices retirés sont restreints par rapport aux capacités du cloud. La DSI conserve ses responsabilités et ne délègue presque aucune tâche.
 
=== Les modèles de déploiement ===
 
Il existe quatre modèles de Cloud computing, dont
 
# '''le Cloud privé''' qui peut se déployer sous deux formes distinctes :* Cloud privé interne : hébergé par l’entreprise elle-même, parfois partagé ou mutualisé en mode privatif avec les filiales.* Cloud privé externe : hébergé chez un tiers, il est entièrement dédié à l’entreprise et accessible via des réseaux sécurisés de type {{abréviation|VPN|Virtual Private Network|en}}.
#'''Cloud public''' : accessible par Internet et géré par un prestataire externe, les ressources peuvent être partagées entre plusieurs entreprises, parfois concurrentes.
#'''Cloud hybride ou mixte''' : associe l’utilisation, pour une même entreprise, d’un Cloud privé et d’un Cloud public.
#'''Cloud communautaire''' : dédié à une communauté professionnelle spécifique incluant partenaires, sous-traitants... pour travailler de manière collaborative sur un même projet ou cloud gouvernemental dédié aux institutions étatiques. Le Cloud computing va révolutionner les pratiques informatiques dans les années à venir, tant les possibilités qu’il offre semblent illimitées. Si tout modèle possède malgré tout ses limites, celles-ci sont repoussées de plus en plus loin avec le Cloud. Désormais, il n’y a plus d’investissement initial (infrastructure) pour le Cloud public, ce qui le caractérise comme un modèle de rupture : une entreprise peut commencer modestement, puis étendre son utilisation du cloud au fil de ses besoins ou au rythme de sa croissance. L’avantage de la montée de version “automatique” constitue un atout majeur. Désormais, plus de projet d’envergure pour évoluer vers l’outil le plus récent et le plus performant, le client dispose à tout moment de la dernière version.
 
De plus, la “sociétabilité” des coûts engendre une nouvelle manière de composer son budget : qu’on achète une ou mille CPU pendant une heure, le coût reste le même et le cloud apporte la possibilité de les faire exécuter beaucoup plus vite ! Telle est la véritable révolution du modèle : l’environnement encourage, incite à améliorer la capacité de ses logiciels. À la clé : une meilleure réactivité et donc une meilleure satisfaction client.
 
Si certains DSI semblent encore réticents et affichent de nombreuses inquiétudes, notamment en termes de perte de contrôle, de sécurité et de capacité à changer de fournisseur ou à quitter le cloud quand bon leur semble… les bénéfices du cloud devraient les convaincre rapidement. En effet, les économies réalisées à la fois sur les coûts de maintenance, d’investissements
ou sur le long terme sont significatives. La direction informatique est en train d’évoluer d’un modèle CAPEX (investissement de capital) à un modèle OPEX (investissement d’exploitation). Le cloud semble dorénavant un passage obligé pour toute entreprise. La question n’étant pas de savoir si elles doivent y passer, mais comment y aller.
 
Ainsi, selon IDC, d’ici 2013, les dépenses informatiques liées au cloud devraient être six fois supérieures à 2009, année où environ 17 milliards de dollars ont été dépensés dans ces technologies (logiciels et matériels), soit 5 % des investissements TIC mondiaux. En 2013, ces mêmes dépenses s’élèveront à 45 milliards de dollars, représentant 10 % des investissements mondiaux. Soit une croissance moyenne annuelle de 25 %.
 
 
== Limites du Cloud computing ==