« Brevet de pilote d'aéronef/Vol aux instruments » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
m Robot : Remplacement de texte automatisé (-\b(\d{3})\skm\/h\b +{{Unité|\1|{{Abréviation|km/h|kilomètre par heure}}}})
Aucun résumé des modifications
Ligne 7 :
}}
 
Un pilote effectue un vol selon les règles de vol aux instruments lorsqu'il respecte un certain nombre de règles lui permettant, avec l'aide de ses [[w:Instrument de bord (aéronautique)|instruments]] et du contrôle aérien, de maintenir son avion dans une configuration propre au vol (altitude, vitesse), et suivre une trajectoire imposée par les organismes de circulation aérienne (pour assurer la séparation avec le relief, les obstacles et les autres avions), et respecter la règlementation et les procédures publiées. Notamment, lorsqu'il n'est pas possible d'avoir les conditions météorologiques qui permetpermettent de [[Brevet de pilote d'aéronef/Vol à vue|voler à vue]] le vol doit s'effectuer selon les règles de vol aux instruments.
 
== Historique ==
Ligne 21 :
Le premier [[w:Instrument Landing System|Système d'atterrissage aux instruments]] rudimentaire est installé à l'aéroport de New York en 1932 et a l'aéroport du Bourget en 1933. À partir 1935 en France, il faut être capable d'effectuer un atterrissage sans visibilité pour devenir pilote de ligne. Pendant la Seconde Guerre mondiale, la technique du radar est largement améliorée. On met au point les bases du système Loran où un navigateur à bord de l'avion mesure la différence de propagation de 2 signaux émis par des stations au sol pour en déduire sa position au-dessus de l'Europe.
 
En 1946, Orly est équipé pour l'atterrissage sans visibilité. C'est dans les années 1950 que l'on installe les premiers [[w:VHF Omnidirectional Range|VOR]] aux États-Unis, en France il faudra attendre 1953 pour voir le premier d'entre eux à Orgeval puis Coulommiers, et Bray en 1957. En 1955, le premier radar météo fait son apparition à bord d'un [[w:DC-3|DC-3]]. En 1961, le système devient obligatoire pour tous les vols de transport aérien public en Europe. Intégrant les progrès dans les pilotes automatiques, la Caravelle est le premier avion à se poser sans l'aide du pilote (qui doit quand même freiner puis rouler jusqu'au parkingparc de stationnement) en 1962.
 
À Londres en 1965, le [[w:Hawker-Siddeley Trident|Trident]] est le premier appareil à atterrir en conditions réelles, avec des passagers, par des conditions dites de catégorie II soit 200 pieds (66 m) de plafond et 400 m de visibilité. En 1969, encore la [[w:Sud-Aviation Caravelle|Caravelle]], un avion de ligne est certifié pour l'atterrissage avec des passagers en catégorie IIIA soit 100 pieds (33 m) de plafond et 200 m de visibilité (à 140 nœuds - près de {{Unité|260|{{Abréviation|km/h|kilomètre par heure}}}} ou de 72 m/s, c'est la distance franchie en 3 s). C'est un Airbus A300 qui réalise le premier atterrissage en catégorie IIIB en 1976 avec 125 m de visibilité.
Ligne 32 :
L'horizon artificiel ou indicateur d'assiette est un instrument de pilotage indiquant au pilote l'inclinaison par rapport à l'horizontale de son aéronef dans un espace à trois dimensions.
 
Il se présente sous la forme d'une boule dont l'hémisphère supérieure est peintepeint en bleu pour représenter le ciel. La moitié inférieure, marron, représente la terre. Elle est stabilisée par un [[w:Gyroscope|gyroscope]]. Devant cette boule se situe une maquette symbolisant l'avion (très simplifié), vu selon son axe longitudinal.
 
La boule est graduée de part et d'autre de la ligne d'horizon pour indiquer l'angle de [[w:Tangage|tangage]] ([[w:Piquer|piqué]] ou cabré). Le cadre de l'instrument est lui aussi gradué sur ses côtés pour indiquer l'angle de [[w:Roulis|roulis]].
Ligne 38 :
Deux techniques permettent de créer le mouvement rotatif du gyroscope :
 
* Le gyroscope peut être entraînéentrainé par un moteur électrique. Dans ce cas, un drapeau rouge signale le non-fonctionnement de l'instrument, et un bouton permet de le régler sur l'horizontale avant le décollage.
* Il peut être entraînéentrainé par dépression, à l'aide d'une pompe à succion. Dans ce cas, la position de repos du gyroscope est la verticale, aucun réglage n'est nécessaire avant le décollage. Le fonctionnement de l'appareil peut être vérifié en consultant l'indicateur du système de dépression, ou en s'assurant lors de virages, pendant le roulage de l'appareil, que l'horizon reste stable.
 
Sur certains modèles, un autre instrument, la bille, peut être intégré. Une bille se déplaçant librement dans un tube de verre incurvé sert de référence horizontale au sol et aide à effectuer un virage coordonné en vol : la gravité ou la force centrifuge attirent la bille vers le bas, un dérapage l'attire sur le côté. Les instruments modernes à écran plat continuent de représenter cette boule à l'aide d'un affichage à cristaux liquides.