« Premiers secours/Gestes de première urgence » : différence entre les versions

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Le malaise peut être la conséquence d'un état de choc qui peut évoluer vers la perte de conscience ou des dysfonctionnements cardio-respiratoires, et s'accompagne souvent de nausée pouvant aller jusqu'au vomissement. Parfois ce vomissement provient directement de l'affection (intoxication) ou du traumatisme lié à un accident (saignements ou écoulements d'organes internes). D'autres signes de l'état de choc sont les pertes urinaires, ou l'assèchement de la bouche pouvant indiquer une surventilation (pouvant conduire à de la spasmophilie ou une tachycardie, dangereuse chez certaines personnes) ou une surabondance salivaire (avec risque de noyade si la personne devient inconsciente), et indiquent souvent un traumatisme psychologique difficile à maitriser par la victime (et il convient de la mettre en sécurité et de rassurer la personne).
 
Suite à un choc, on constate aussi une sudation importante provoquant un refroidissement de la personne qui peut se mettre à grelotter, et il faut pouvoir la protéger du froid. La sudation abondante peut aussi, chez les jeunes enfants, provoquer un choc lié à la déshydratation rapide. Chez les personnes trop exposées au soleil ou à la chaleur, la déshydratation est un risque vital pouvant mener à la perte de conscience (notamment chez les nourissonsnourrissons et personnes agées, qui n'expriment ou ne ressentent pas correctement la sensation de soif) et une température trop élevée doit conduire à les rafffraichir. Si le malaise n'est pas lié à l'ingestion d'un produit, il faut leur mettre de quoi boire sans les forcer (le secouriste en première urgence ne doit rien faire absorber à la personne si elle ne prend pas la décision elle-même, pas même ses propres médicaments même s'ils sont prescrits, cependant on peut l'assister à sa demande si elle est consciente, sauf en cas de suspiscion d'intoxication où il vaut mieux ne rien lui laisser boire ou avaler). Mais on pourra sans problème raffraîchir la personne superficiellement avec un linge humide en applications successives en cas de chaleur, ou la couvrir en cas de froid.
 
Si l'état initial de la personne n'est pas inquiétant (la personne est consciente), l'affection cachée peut être grave et entraîner une détresse vitale. La conduite à tenir pour le sauveteur est la suivante :