« Colorimétrie/CIE RGB 1931 » : différence entre les versions

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L'égalisation de la sensation colorée pour leun blanc Equelconque <math>\scriptstyle \{W\}</math> se note (de façon identique à celle d'une couleur quelconque) :
 
:<math>\{EW\} \equiv 1R_{\{W\}} \cdot \{R\} + 1G_{\{W\}} \cdot \{G\} + 1B_{\{W\}} \cdot \{B\} .</math>,
 
les composantes sont fixées à <math>\scriptstyle R_{\{E\}}=G_{\{E\}}=B_{\{E\}}=1</math>, si la luminance de ce blanc vaut :
 
:Pour le blanc <math>L_{\scriptstyle \{E\}}=1</math> les composantes sont fixées à <math>\cdotscriptstyle L_R_{\{RE\}}+1\cdot L_=G_{\{GE\}}+1\cdot L_=B_{\{BE\}}=5,65081</math>. soit
 
:<math>\{E\} \equiv R_{\{E\}} \cdot \{R\} + G_{\{W\}} \cdot \{G\} + B_{\{E\}} \cdot \{B\}\equiv 1 \cdot \{R\} + 1 \cdot \{G\} + 1 \cdot \{B\}</math>,
{{BDdebut
| titre = Explication
| dérouler = Voir
| enrouler = Cacher
| visible = non
| couleur = #ffffcc
}}
 
L'égalisation visuelle du neutre <math>\scriptstyle \{E\}</math> est observée pour les primaires rouge, verte et bleue, ayant des flux énergétiques (en watts) proportionnels aux nombres 357 / 6,83 / 4.95<ref name="Sève.p72">{{harvsp|Robert Sève|2009|p=72-75|id=Sève2009}}</ref>. Les valeurs sont plus homogènes si on utilise des flux photométriques (en lumens), les mesures fixent alors les quantités de primaires rouge, verte et bleue, proportionnelles aux nombres 1,0000 / 4,5907 / 0,0601<ref name="Sève.p72" />. Mais ces valeurs sont encore trop inégales et le choix des proportions 1 / 1 / 1 s'impose comme le plus simple.
 
On retrouve ainsisi la luminance nécessaire pour chaquede primaire<refce name="Sève.p72"blanc />vaut :
 
:<math>L_{\{E\}}=1\cdot L_{\{R\}}+1\cdot L_{\{G\}}+1\cdot L_{\{B\}}=5,6508 ,</math>
:<math> \left\{\begin{matrix}
L_{\{R\}}=1,0000 \\
L_{\{G\}}=4,5907 \\
L_{\{B\}}=0,0601
\end{matrix} \right. </math>.
 
 
{{BDfin}}
avec
 
:<math>L_{\{R\}}=1,0000 , \ L_{\{G\}}=4,5907 , \ L_{\{B\}}=0,0601 .</math>
 
{{Remarque
| titre = ExplicationRemarque
| contenu =
L'égalisation visuelle du neutre <math>\scriptstyle \{E\}</math> est observée pour les primaires rouge, verte et bleue, ayant des flux énergétiques (en watts) proportionnels aux nombres 357 / 6,83 / 4.95<ref name="Sève.p72">{{harvsp|Robert Sève|2009|p=72-75|id=Sève2009}}</ref>. Les valeurs sont plus homogènes si on utilise des flux photométriques (en lumens), les mesures fixent alors les quantités de primaires rouge, verte et bleue, proportionnelles aux nombres 1,0000 / 4,5907 / 0,0601<ref name="Sève.p72" />. MaisEtant cesdonné valeurs sont encore trop inégales etque le choix des proportions 1 / 1 / 1 s'impose comme le plus simple, on retrouve le poids de chaque primaire dans le calcul de la luminance de l'ensemble des trois rayonnements<ref name="Sève.p72" />
}}
 
En pratique, ''L'' représente n'importe quelle grandeur photométrique, à un facteur près, car elles sont toutes proportionnelles entre elles. Cependant, c'est le terme luminance qui est utilisé car c'est la grandeur photométrique caractéristique de l'éclat lumineux d'une surface : elle est naturellement la plus adaptée pour décrire une couleur. Son apparence est sombre si la luminance est faible tandis qu'une surface claire, lumineuse, éclatante aura une luminance élevée.