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L’artialisation (Néologisme issu des écrits de Montaigne) est un concept philosophique, désignant l’intervention de l’art dans la transformation de la nature. Le philosophe Alain Roger a clairement défini, expliqué et illustré cette nouvelle notion philosophique dans son ouvrage intitulé, ''Le court Traité du paysage'' (1997). Puis, ce concept de l’artialisation a dérivé progressivement sur le terrain notionnel de la géographie, pour deux raisons majeures : une interaction notionnelle et conceptuelle accrue depuis les années 1990 ; une nécessité de repenser le regard paysager en géographie, en lien avec le paradigme sur l’organisation et la différenciation des espaces.
Ainsi, en géographie, le processus d’artialisation correspond à une intervention de l’art, dans la transformation du pays, en paysage. Cette lecture paysagère se décline selon deux volets :
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La notion d’artialisation exige de facto un élargissement du cadre de la réflexion, relatif au paysage et au regard paysager en géographie. Malgré une démarche rigoureuse et une exigence d’objectivité, le géographe reste tributaire des modèles paysagers édifiés. Ce cloisonnement est de surcroît impacté par des représentations mentales fortement ancrées dans la conscience collective. Maupassant ne dépeint – il pas Marseille, comme une ville cosmopolite, vivante, bruyante, baignée par le soleil et les odeurs de cuisine (''Au Soleil'', 1884). In fine, il est également difficile pour le géographe de tenir son esprit à l’écart des connotations inhérentes à certains types de paysages.
Cette notion complexe de paysage, aux acceptions plurielles, peut en géographie, être définie ainsi : « une partie de territoire telle que perçue par les populations, dont le caractère résulte de l’action de facteurs naturels et / ou humains et de leurs interrelations »<ref>--~~~~ in A. CIATTONI, Y. VEYRET, ''Les Fondamentaux de la géographie'', Armand Colin, , p 23.--~~~~</ref>.
 
== Références ==
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