« Recherche:LENR/De la force vitale à la radioactivité » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
m Robot : Remplacement de texte automatisé (-(</ref>|<ref[^/]*/>) *(<sup>)?[,;\.]?(</sup>)? *<ref\b +\1{{,}}<ref)
m Robot : Remplacement de texte automatisé (-([^|]) <ref +\1<ref)
Ligne 11 :
Helmont a fait pousser un jeune saule dans une caisse de bois contenant 90 {{abréviation|kg|kilogramme}} de terre séchée au four. Il a couvert le pot d'un couvercle en fer étamé perforé de petits trous. Il exprime qu'il n'a pas tenu compte des chutes de feuilles et que de la poussière a pu s'envoler et se re-déposer. Après arrosage, durant cinq ans, avec de l’eau de pluie filtrée sur tamis ou de l'eau distillée si nécessaire, il a observé que le poids de l’arbre avait augmenté de 76 kg, tandis que celui de la terre n’avait diminué que de 57 g. La terre ayant quasiment le même poids, c’est donc l’eau qui s’est changée en bois, en écorces et en racines. Pour les alchimistes, l'élément alchimique "eau" était ainsi transmuté en élément "terre".
 
Helmont expliquait que s'il provient de l'élément "eau", l'élément "terre" n'est pas élémentaire, donc que l'élément « terre » n'en était pas un et que la théorie des quatre éléments n'était pas valide. <ref name="Ortus" >Complexionum atque mistionum elementalium figmentum (sect 30), Ortus, pp 108-109; Oriatrike p 109</ref>{{,}}<ref name="Debus" >[http://books.google.fr/books?hl=fr&lr=&id=y8YaZeiHQnEC&oi=fnd&pg=PR7&ots=2X8ID8DdeV&sig=GSw35Zn4V176BVv_-GMid1cRpEc#v=onepage&q&f=false The chemical philosophy: Paracelsian Science and Medicine in the Sixteenth and Seventeenth Centuries], {{p.}}319 Volume I and II, Allen G. Debus, by Science History Publications, a division of Neale Watson Academic Publications, New York, 1977, republication 2002, ISBN 0-486-42175-9</ref> Toutefois, ces quatre "éléments" correspondent à notre époque aux états de la matière (solide, liquide, gaz, plasma).
 
Malgré toutes ses imprécisions, cette expérimentation novatrice préfigure les suivantes, pendant 400 ans, jusqu'à notre époque.
Ligne 66 :
La poule est donc capable de former la coquille de ses œufs soit à partir du calcium, lorsqu'elle en dispose, sinon à partir d'un autre élément chimique.
 
En 1799, Louis-Nicolas Vauquelin, qui étudie la ponte des poules, après ses analyses, termine ainsi : « Je ne donne, au reste, ces résultats que comme des aperçus auxquels l'expérience m'a, en quelque sorte, conduit malgré moi, et auxquels je ne puis encore accorder une confiance entière ; mais s'ils paroissent de quelqu'intérêt, j'engage les chimistes à les répéter, et à les varier de diverses manières (...) ; et, si nous arrivions aux mêmes résultats, ce seroit un grand pas de fait dans la philosophie naturelle, et beaucoup de phénomènes, dont la cause est inconnue, seroient expliqués » <ref name="Vauquelin" >"Expériences sur les excréments des poules, comparés à la nourriture qu'elles prennent, et Réflexions sur la formation de la coquille d'œuf, par le citoyen Vauquelin", Annales de Chimie, vol 29, 30 nivôse an VII, 19/01/1799, pages 3 à 26</ref>{{exp|,}} <ref name="PreuvesBio" >Preuves en Biologie de Transmutations à Faible Énergie, Louis C. Kervran, Paris 1975, Maloine, ISBN 2-224-00178-9.</ref> page 48. Flaubert évoque indirectement Vauquelin dans ''Bouvard et Pécuchet''.
 
Vauquelin est prudent car il n'a fait qu'une expérience, mais il a bien compris que certains processus biologiques ne suivent pas la conservation de masse établie par Lavoisier pour la chimie minérale.
Ligne 111 :
En 1838, Théodore Schwann l'observe aussi dans le corps des animaux et expose sa théorie de la cellule :
* la cellule est l'unité de base du règne végétal et du règne animal.
* "L'ancienne formule de Descartes posant en principe qu'il n'y a pas deux mécaniques, l'une pour les corps bruts, l'autre pour les corps vivants et que partout les lois de la nature sont identiques, a été reprise victorieusement par l'école physiologique moderne." <ref name="Schwann" >[http://www.archive.org/details/thodoreschwanns00fredgoog Théodore Schwann: sa vie et ses travaux (1884)], Léon Fredericq, Editeur C.A. Desoer, 1884</ref>
 
== 1842 : La quantité de matière ne change pas ==
 
En 1842, Wiegmann et Polstorff ont cultivé des graines de cresson sur de la mousse de platine et les ont arrosées avec de l'eau distillée. Ils ont montré que <ref name="Wiegmann1842" >[http://books.google.fr/books?id=UHUGOUpoMeQC&pg=PA84&dq=1842,+Wiegmann+et+Polstorff&hl=en&sa=X&ei=s52SUJPTCNSIhQf5pYGIDg&ved=0CC0Q6AEwAA#v=onepage&q&f=false Histoire des pédologues et de la science des sols], Jean Boulaine, p. 84 INRA, Paris, 1989, ISBN 2-7380-0050-9</ref> :
* Le poids des cendres de la plantule est le même que celui de la graine.
* Si la graine se développe dans un milieu non nutritif, avec seulement de l’eau distillée, la croissance s’arrête lorsque les réserves d’éléments inorganiques sont épuisés.
Ligne 125 :
En 1844, un savant allemand, Vogel, sème des graines de cresson dans du verre pilé, sous cloche de verre, les arrose d'eau distillée, et analyse l'air de la pièce où il ne trouve pas de souffre.
 
Quelques mois après, le cresson cultivé sans souffre contenait 0,63% de souffre, le double de celui de la semence, contre 1,34% pour le cresson cultivé normalement, 5 fois celui de la semence. C'est donc que le cresson forme du soufre. [[w:Jöns Jacob Berzelius|Jöns Jacob Berzelius]] rapporte l'expérience dans son traité de chimie minérale, végétale et animale <ref name="Berzelius1849" >[http://books.google.fr/books?id=_cPznBrshcIC&pg=PP9&dq=Berzelius+Hoefer++Esslinger+1849&hl=fr&sa=X&ei=JXLFT62wDNSX0QWPzY2KBg&sqi=2&ved=0CDgQ6AEwAA#v=snippet&q=vogel%20souffre&f=false Traité de chimie minérale, végétale et animale], Jacob Berzelius, traduit par MM. Hoefer et Esslinger, 2ème édition française, 1849</ref>.
 
== 1850 : Variation de la quantité de magnésium dans des plantes ==
Ligne 136 :
de ces éléments.
 
Il publie des travaux sur l'origine des substances inorganiques. Cette phrase vient de lui : "Ce n'est pas le sol qui apporte la plante, mais la plante qui apporte le sol. <ref name="Herzeele1876" >{{de}} A.v. Herzeele : Entstehung der unorganischen Stoffe, Berlin 1876</ref>{{,}}<ref name="Herzeele1880" >{{de}} A.v. Herzeele : Die vegetabilische Entstehung des Phosphors und des Schwefels, Berlin 1880</ref>{{,}}<ref name="Herzeele1881" >{{de}} A.v. Herzeele : Die vegetabilische Entstehung des Kalkes und der Magnesia, Berlin 1881</ref>{{,}}<ref name="Herzeele1883" >{{de}} A.v. Herzeele : Weitere Beweise für die vegetabilische Entstehung der Magnesia und des Kalis, Berlin 1883</ref>.
 
Rudolf Hauschka publiera plus tard, dans ses propres ouvrages, plusieurs textes originaux de Albrecht von Herzeele, dont « Naissance des matières inorganiques » de 1876. <ref name="HerzeeleHauschka" >{{de}} Baron Albrecht von Herzeele, textes originaux en annexe de Rudolf Hauschka, L'origine des substances inorganiques, 1873</ref>{{,}}<ref>{{de}} Rudolf Hauschka knüpfte später an Herzeele an und gibt u.a. im Anhang seiner eigenen Schrift ''Substanzlehre'' mehrere Schriften Herzeeles im originalen Wortlaut wieder, u.a. den Text ''Entstehung der unorganischen Stoffe'' von 1876. - '''Quelle:''' Rudolf Hauschka: ''Heilmittellehre. Ein Beitrag zu einer zeitgemäßen Heilmittelerkenntnis'', Verlag Vittorio Klostermann GmbH, Frankfurt (Main) 2004 86. Auflage), Seite 76, ISBN 3-465-03328-0 ([http://books.google.de/books?id=RcsqSSfJnVAC&pg=PA76&dq=Albrecht+von+Herzeele&cd=1#v=onepage&q=Albrecht%20von%20Herzeele&f=false Digitalisat])</ref>{{,}}<ref name="de_Herzeele" >{{de}} Voir aussi l'article en allemand sur [[w:de:Albrecht_von_Herzeele|Albrecht von Herzeele]].</ref>
 
De 1875 à 1883, Von Herzeele a aussi fait plusieurs centaines d'essais qui l'ont convaincu de la possibilité de transmutations biologiques dans l'huile de baleine.