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Les graines de vesce qui germent dans de l'eau distillée avec CaCl2 augmentent K de 10% et diminuent significativement P. Les graines non-germées et les graines germées dans l'eau distillée seulement ne changent pas nettement leurs taux de K.
 
« Les résultats étaient probants : tout se passait comme si les plantes avaient bien le pouvoir de fabriquer des éléments ». « Nous n'affirmons pas que la transmutation biologique existe, mais tenons à présenter des faits qui, actuellement, ne trouvent pas d'autre explication. » <ref name="Baranger1959" />
 
=== Précautions expérimentales du Professeur Pierre Baranger ===
 
La revue Science et Vie publie tous ces détails à la suite d'une visite du laboratoire <ref name="Baranger1959" /> :
* Trier par taille les graines de vesces de Cerdagne, par tamisage, et éliminer les plus grandes et les plus petites.
* Les trier à la main pour éliminer les graines défectueuses.
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[[Fichier:Clabecq JPG01.jpg|thumb|250px|Coulée de Haut-Fourneau]]
Depuis 1935, Kervran reçoit des dossiers d'intoxications mortelles par l'oxyde de carbone chez des soudeurs mais rien ne permettait de voir d'où était venu cet oxyde de carbone. <ref name="Decouverte" >Louis Corentin Kervran, A la découverte des transmutations biologiques, une explication des phénomènes biologiques aberrants, Guy Tredaniel Edition - Le Courrier du Livre, Paris, 1966, 18 cm, 192 p, ISBN 2-7039-0096-8, p 34-42</ref>
 
En 1955, Kervran reçoit trois nouveaux dossiers d'accidents mortels dont les rapports d'autopsies montraient des intoxications au monoxyde de carbone. Ces cas se produisent lorsque des ouvriers sont exposés à du métal incandescent (hauts-fourneaux, fondeurs, soudeurs à l'arc ou au chalumeau …).
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Toutes les expériences précédentes « avaient abouti à montrer qu'il y avait dans ce cas présence d'oxyhémoglobine dans le sang, mais pas de trace dosable de CO dans l'air respiré. … La dissociation de N2 en C + O ne semblait se faire que dans la traversée de la membrane du globule rouge ; la combinaison chimique de C et O se faisant de suite après. »
 
Des soudeurs équipés de masques de sableurs et respirant par un simple tuyau pendant dans le dos n'ont pas été atteints par l'intoxication au CO. (Les sableurs sont normalement alimentés en air par un compresseur.) <ref name="Decouverte" />
 
L'enquète dure plusieurs années avec la collaboration de l'inspection du Travail, de la Préfecture de Police, de la Sécurité sociale, de Gaz de France, de la Faculté de Médecine de Paris. En janvier 1961, Kervran expose ces travaux au Conseil d'Hygiène de la Seine (présidé par Truhaut). Ces travaux sont si importants que son livre de 1962 qui les relate a deux préfaces, l'une de A. Bresson, membre de l'Académie Nationale de Médecine et de l'Académie d'Agriculture de France, l'autre de L. Tanon professeur d'hygiène industrielle qui deviendra Président de l'Académie de Médecine de Paris.
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[[Fichier:S_cerevisiae_under_DIC_microscopy.jpg|thumb|250px|Levure Saccharomyces cerevisiae]]
 
Hisatoki Komaki, <ref name="Komaki" >Hisatoki Komaki, Chef du laboratoire de Microbiologie appliquée de la Faculté des Sciences de la Nutrition de l'Université Mukogawa, à Nishinomiya, 1500 élèves en 1963</ref> a d'abord voulu vérifier un des résultats de Louis Kervran, puis a développé ses propres expérimentations avec ses élèves. <ref name="KomakiEN" >{{en}} Prof Dr. Hisatoki Komaki, [http://www.papimi.gr/komaki.htm An Approch to the Probable Mecanism of the Non-Radioactive Biological Cold Fusion Or So-Called Kervran Effect (Part 2)], The Biological and Agricultural Research Institute, 2-6-18 Sakamoto, Otsu, Chigaken, Japan, after 1992</ref>
 
Une première série d'expérimentations de Komaki consiste à cultiver divers microorganismes avec ou sans potassium K initial, et à mesurer l’évolution de matière sèche et de potassium K. <ref name="Komaki65" >Hisatoki Komaki, Revue de Pathologie Comparée, septembre 1965</ref> (<ref name="PreuvesBio" /> p 116 à 119)
 
On cultive 4 microorganismes : Aspergilus niger AN, Penicil chrysogenum PC, Saccharomyces cerevisiae SC, Torulopsis utilis TU.
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Conclusion : 4 microorganismes différents produisent du potassium.
 
La troisième série d’expériences, de Hisatoki Komaki et Mademoiselle Takiko Fujimoto pour sa thèse <ref name="Komaki69" >Hisatoki Komaki, Mademoiselle Takiko Fujimoto, Revue de Pathologie Comparée et de Médecine Expérimentale, mars 1969, num 69 p. 83.</ref> (<ref name="PreuvesBio" /> {{p.}} 117 à 129), suit le même protocole, donne des résultats du même ordre et concerne 12 microorganismes dont Aspergilus, Penicil, Saccharomyces et Torulopsis :
 
Aspergilus terreus, Aspergilus niger, R. nigricans, Urobacilllus N° 21, 22, Urobacilllus N° 23, 24, Souche non identifiée n° 93, T. lactis condensi, H. anomala, S. rouxii, Penicil chrysogenum. (<ref name="PreuvesBio" /> p 122 à 129)
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La conception classique en 2009 sur la calcification des os est de dire que le calcium des os vient du calcium de l'alimentation. Pourtant plusieurs biologistes classiques réputés ont essayé de le montrer sans y réussir à l'époque de Kervran et les études récentes continuent de montrer qu'un supplément de calcium n'améliore ni la calcification, ni la résistance aux fractures.
 
Plusieurs chimistes réputés ont cherché à montrer que le calcaire des os provient du calcium du reste du corps (PB p 73 à 76) <ref name="PreuvesBio" /> :
* Stolkowski a écrit : "Finalement il est d’usage de masquer notre ignorance de l’origine biochimique du calcaire en désignant ce qui est sécrété par les cellules formatrices sous le nom de protéine phospho-carbonatée"
* En 1939, Drach, Directeur d’un laboratoire d’océanographie, rédige une thèse sur la mue du crabe et conclue page 354 : "Rien... ne permet d’affirmer la nécessité d’un apport alimentaire de calcium pour la construction du squelette...". La carapace imperméable est formée de fins cristaux de calcite et se forme par l’intérieur. Drach ne voit que les branchies comme entrée possible du calcium vers le sang, mais n’a pu le prouver car on ne sait pas ou passe ce calcium qu’on ne retrouve pas dans l’organisme. Une substance où l’on ne peut trouver de calcium devient du calcaire en quelques heures dans le tissu à canaux hexagonaux où se forme la carapace (comme pour la formation des os).
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* contenait 2,40 - 1,80 = 0,60 g de plus de phosphore.
 
Cette expérimentation de Kervran, présentée en 1967 à l’Académie <ref >expérimentation de Kervran présentée à l’Académie d’Agriculture de France, le 13/12/1967, par J. Desoutter du Conseil Supérieur des Haras</ref>, montre que le calcium provient du magnésium car le supplément de calcium produit est 5 fois plus important que le calcium alimentaire entrant (<ref name="PreuvesBio" /> {{p.}} 79 à 82).
 
Le magnésium n'est pas un catalyseur car il est consommé. Le calcium alimentaire n'est pas seulement "mieux fixé grâce à plus de magnésium" car le calcium sortant est 5 fois plus important que le calcium alimentaire entrant, on est donc largement au delà de la "fixation" des entrants. Puisque l'on a tenu compte des excréments, le calcium fixé ou non est pris en compte. On sait aussi que la presque totalité du calcium est dans les os.
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== _ 1972 Déséquilibre d'azote respiratoire pendant la digestion humaine ==
 
"Au cours de la période digestive, l'homme expire plus d'azote qu'il n'en inspire et la quantité d'azote produit peut atteindre celle de CO<sub>2</sub>. C'est l'inverse en dehors des périodes digestives. Ces observations vont à l'encontre d'une notion classique qui remonte à Lavoisier, à savoir que le bilan gazeux d'azote est nul." <ref name="Cissik" > J.H. Cissik, R.E. Jonhson, et D.K. Rokosch, Journal Application Physiologie 32, 155-1972, condensé de l'étude, La Recherche, juin 1972, p. 565</ref>{{,}}(<ref name="PreuvesBio" /> {{p.}} 103)
 
== _ 1972 L’avoine convertit du potassium en calcium. ==
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== _ 1975 Les transmutations biologiques expliquent plusieurs anomalies biologiques. ==
 
En 1959, Louis Corentin Kervran coopère à la mise en évidence de cet aspect de la matière que la physique classique ne pouvait constater à cause de la grande différence dans les conditions d'observations. <ref name="PreuvesBio" />
 
De 1959 à 1975 Louis Corentin Kervran étudie, reproduit, documente et publie de nombreuses études sur les transmutations biologiques. Il est le chercheur emblématique de ce domaine scientifique. Il publie des livres et articles de revues ; il en parle à la radio et à la télévision.
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Il termine le livre ”Preuves en Biologie de Transmutations à Faible Energie”, à Paris en automne 1974. (<ref name="PreuvesBio" /> p 308)
 
Le 21/01/1975, l'année où parait ce livre, Louis Corentin Kervran (1901-1983) est proposé pour (mais ne reçoit pas) le Prix Nobel en médecine et physiologie par la Faculté de Médecine d'Osaka (Japon), soutenu par l'Académie de Médecine de Paris (France) et il est membre de l'Académie des Sciences de New York ({{Abréviation|USA|United States of America}}). <ref name="Nobel" >C. Louis Kervran 1901-1983, Nominated for the 1975 Nobel Prize in medecine and physiology http://www.lasarcyk.de/kervran/kervwork.htm</ref>
 
La proposition pour le prix Nobel, en anglais, est ainsi rédigée :