« Brevet de pilote d'aéronef/Vol aux instruments » : différence entre les versions

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Très tôt après les premiers vols, les pilotes ont cherché à repousser leurs limites par mauvaises conditions météorologiques. Le développement des vols commerciaux, d'abord de courrier, puis de fret et de passagers, les y a poussés. Déjà en 1910, on embarque une radio à des fins militaires, pour faire de l'avion un véritable outil d'observation du champ de bataille. L'année suivante, on s'essaye aux vols de nuit.
 
Plus tard, en 1920, la marine américaine déroule un câble sous la mer qui trace une route électromagnétique de près de 100 milles nautiques ({{unité|185 |km}}). Un hydravion rejoint ainsi un navire au large des côtes et retourne à sa base en recevant un signal à son bord. En 1923, les Américains installent des balises lumineuses sur plusieurs centaines de kilomètres pour permettre de guider les pilotes la nuit.
 
La même année, en France, des avions sont équipés des premiers cadres goniométriques qui permettent de détecter la direction de provenance d'un signal radio émis par une station au sol. Le [[W:Radiocompas|radiocompas]] est né ! Ainsi que la première tour de contrôle l'année suivante à l'aéroport du Bourget. Équipée elle aussi d'un [[w:Goniomètre|goniomètre]], elle peut guider les avions jusqu'au terrain en leur indiquant la route à suivre. La première radiobalise à usage aéronautique est installée en 1925 à Orly.
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En 1946, Orly est équipé pour l'atterrissage sans visibilité. C'est dans les années 1950 que l'on installe les premiers [[w:VHF Omnidirectional Range|VOR]] aux États-Unis, en France il faudra attendre 1953 pour voir le premier d'entre eux à Orgeval puis Coulommiers, et Bray en 1957. En 1955, le premier radar météo fait son apparition à bord d'un [[w:DC-3|DC-3]]. En 1961, le système devient obligatoire pour tous les vols de transport aérien public en Europe. Intégrant les progrès dans les pilotes automatiques, la Caravelle est le premier avion à se poser sans l'aide du pilote (qui doit quand même freiner puis rouler jusqu'au parc de stationnement) en 1962.
 
À Londres en 1965, le [[w:Hawker-Siddeley Trident|Trident]] est le premier appareil à atterrir en conditions réelles, avec des passagers, par des conditions dites de catégorie II soit {{unité|200|pieds}} ({{unité|66 |m}}) de plafond et {{unité|400 |m}} de visibilité. En 1969, encore la [[w:Sud-Aviation Caravelle|Caravelle]], un avion de ligne est certifié pour l'atterrissage avec des passagers en catégorie IIIA soit {{unité|100|pieds}} ({{unité|33 |m}}) de plafond et {{unité|200 |m}} de visibilité (à 140 nœuds - près de {{Unité|260|{{Abréviation|km/h|kilomètre par heure}}}} ou de {{unité|72|{{abréviation|m/s|mètre par seconde}}}}, c'est la distance franchie en 3 s). C'est un Airbus A300 qui réalise le premier atterrissage en catégorie IIIB en 1976 avec {{unité|125 |m}} de visibilité.
 
Les [[w:Traffic Collision Avoidance System|systèmes d'alerte de trafic et d'évitement de collision]] avec d'autres aéronefs ou le [[w:GPWS|système avertisseur de proximité du sol]] font leur apparition dans les années 1990, décennie qui popularise aussi le [[w:Global Positioning System|GPS]] inventé 15 ans plus tôt pour des applications militaires. Avec l'[[w:Automatic dependent surveillance-broadcast|ADS-B]], les avions envoient maintenant leur position au contrôle aérien sans que celui-ci n'ait besoin d'un radar. Un nouveau système, l'EGPWS permet maintenant aux pilotes de visualiser une représentation du sol en trois dimensions sur un écran, d'après une base de données du relief. On retrouve ce type d'écran sur les 737-800 (nouvelle génération)