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De retour au Brésil en 1986 pour reprendre ses activités théâtrales, il est ensuite élu en tant que député à la chambre législative de Rio de Janeiro en 1992. Dans cette nouvelle fonction, Augusto Boal qui considère « Le théâtre comme premier langage de l'être humain » (Boal, 1996, p.4), réfléchit sur une manière de développer la démocratie à travers le théâtre. Il y arrive et met sur pied une cellule de théâtre [[w:législatif|législatif]] qu'il considère comme une « somme de toutes les formes possibles du théâtre de l'opprimé » (Boal, 1996, p.II). Dans cette optique, le théâtre de l'opprimé a pour but d'aboutir à des actions directes et des propositions de loi avec de nouvelles techniques tel que la « chambre dans la rue » où tout le monde peut prendre la parole, demander des explications et donner son avis avec la présence d'experts si nécessaire.
 
Jusqu'à ce jour Augusto Boal s'investit et prend position contre toutes formes d'oppressions et de manipulations des hommes et des peuples. Nous avons pour preuve, ses propos tenus lors d'un discourt présenté durant le Forum Social Mondial de Belém au Brésil le 31 janvier [[w:2009|2009]]<ref>http://www.alterinfos.org/spip.php?article3148</ref>. Dans ce discourt, il parle des médias en ces termes: « Les médias ont des maitres et reflètent les opinions de leurs propriétaires », il parle la politique des États -Unis en ces termes: « Nous devons saluer la fin de l’ère Bush et de ses partenaires, mais nous devons rester attentifs à la nouvelle qui commence », il n'hésite pas à prononcer les terme de « génocides des [[w:Palestine|Palestiniens]] » pour condamner les actions de l'état d'[[w:Israël|Israël]] dans la [[w:bande de Gaza|bande de Gaza]], il n'hésite pas non plus a prendre position pour la libération de [[w:Cesare Battisti|Cesare Battisti]] [3], il réagir enfin face à la crise économique mondial en ces termes: « La majorité des pays qui sont en crise, ou qui s’en approchent, ont toujours dit ne pas avoir d’argent pour améliorer l’Éducation, la Santé, la Prévoyance sociale. Soudainement, pour venir en aide aux assurances, banques et à l’industrie automobile, ces gouvernements découvrent qu’ils avaient des milliards (...) d’où vient cet argent ? Qui sont ceux qui le cachait ? Quelle somme en reste-t-il ? Où sont-il ? »
 
Il nous est permis de croire que malgré ses fonctions politiques Augusto Boal restera toujours un homme de théâtre. Il le confirme lors du [[w:Forum Social Mondial|Forum Social Mondial]] de [[w:Belém|Belém]] lorsqu'il dit ceci: « Je suis un homme de théâtre et je ne peux pas arrêter de parler de l’Art et de la Culture je parle de Politique, parce que la Politique est un Art que la Culture produit. ». Son souhait pour l'avenir des hommes reste dans le domaine des arts. Toujours dans ce même discourt, il nous dit : « Je rêve à un jour auquel dans le Brésil tout entier, et le monde entier, il y aura dans chaque ville, village ou hameau, un Point de Culture où la citoyenneté puisse créer et s’exprimer par l’art, afin de mieux comprendre la réalité qui doit transformer. En ce jour, finalement, sera née la Démocratie ».