« Recherche:Critique du concept de mérite et de la méritocratie » : différence entre les versions

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Il ne s’agit pas de nier l’enthousiasme que peut procurer l’obtention de médailles, de bouts papiers et autres mécanismes sociaux de reconnaissance des tâches effectuées. L’effet pervers du concept méritoire ne se joue pas tant dans la symbolique de décerner au nom d’une performance, que dans l’acceptation sous-jacente que rien ne devrait être accessible sans exiger l’accomplissement préalable d’une tâche quelconque.
 
La planification de la gestion de nos ressources devrait viser à offrir à touttous les enfants du monde un sort plus semblable à celui de Waverly, et à n’en abandonner aucun au sort de l’enfant anonyme<ref>L’auteur n’a pas encore été en mesure de trouver le nom de cet enfant, toute contribution pour pallier à ce manque est la bienvenue.</ref> ; et d’en faire autant pour tous les humains de tout age, de toute origine, indépendamment de leurs actes passés. Or, force est de constater que nous ne planifions pas dans ce dessein. Des logements, immeubles, des quartiers entiers sont laissés vides tandis que certains meurent de froid ; des produits alimentaires encore tout à fait consommable sont jetés tandis que certains meurent de faim.
 
Dans [[w:Éloge de l'oisiveté|In Praise of Idleness and Other Essays]], [[q:Bertrand Russell|Russell]] défend l’idée de quatre heures de travail par jour, mais même ces quatre heures de besognes destinées à la logistique nourricière indispensable paraissent aujourd’hui, si ce n’est déjà complètement révolues, tout au moins difficilement soutenables à moyen terme. À mesure que ces activités s’automatisent, la nécessité de l’intervention humaine s’amenuise.