« Recherche:Réflexions sur l'épistémologie en sciences sociales et la transmission du savoir au départ du livre « L'herbe du diable et la petite fumée » de Carlos Castañeda » : différence entre les versions
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Grâce à cette définition nous pouvons maintenant recentrer notre réflexion autour de cette question: « Est ce que les connaissances de Castañeda, recensées dans l'ouvrage qui nous concerne ici, ont été produites sur base d'étude, de réflexion et d'expérience ? » Après une simple lecture, il semblerait qu'oui. L'ouvrage de Castañeda en question traite bien des connaissances recueillies lors d'une étude sur les pratiques de ce nous appellerons la sorcellerie dans la culture Yaqui. Cette étude débouche sur une analyse détaillées d'un système de représentation et de la transmission de savoir. Et c'est en faisant personnellement l'expérience de l'apprentissage que Castañeda acquière les connaissances qui seront retransmises dans son ouvrage. Nous pourrions donc dire que sous sa forme, ''L'herbe du diable et de la petite fumée'' est bien une œuvre scientifique. Mais qu'en est-il du fond ou plus précisément du contenu de l'ouvrage ?
Pour continuer notre réflexion au delà de cette impasse, je me suis rappelé des propos de [[w:Karl Popper|Karl Popper]] et de son intérêt sur la question du vrai ou du faux concernant les sciences. Sur la page internet de « l'Enciclopédie de l'AGORA » consacrée à cette auteur et rédigée par [[w:Andrée Mathieu|Andrée Mathieu]]<ref>Voir: http://agora.qc.ca/reftext.nsf/Documents/Popper--Karl_Raimund_Popper_par_Andree_Mathieu</ref>, on peut y découvrir que dans dans son œuvre maîtresse: ''La Logique de la découverte scientifique'', Popper nous dit que pour lui, « la scientificité d'une théorie réside dans la possibilité de l'invalider, de la réfuter ou encore de la tester ». C'est ce qu'il appelle le « critère de falsifiabilité ». Vu dans cette optique, « l'herbe du diable et de la petite fumée » serait donc une œuvre de faible « scientificité ». Car comment pourrions nous réfuté le compte rendu de l'enseignement d'une personne dont on ne dispose aucune possibilité de rencontre ni aucune trace de son discourt (pas de photos, pas d'enregistrements). Quand aux hallucinations de l'auteur, comment pourrions nous les réfuter dès lors qu'elles sont apparitions uniques et spécifiques à chaque personne. Dans le cas des hallucinations, nous pourrions encore prôner l'emploie de moyens drastiques tel qu'un sérum de vérité ou une séance d'hypnose, mais ces pratiques sembleraient déplacées sans pour autant apporter une réponse définitive puisqu'elle ne sont pas, a mon souvenir, reconnues comme preuves juridiques. Aussi, est-il intéressant de constater que le problème du « critère de falsifiabilité » se pose pour la plus part des ouvrages d'anthropologique social et culturelle. En effet, dans cette discipline, les connaissances établies reposent principalement sur le témoignages individuels de chercheurs et dans le meilleur des cas, sur une observation participante. Il y a bien sur les notes de terrain et les documents audio visuel quand ils existent, mais ils ne pourrons jamais répondre aux « critères de falsifiabilité ». Ainsi, pourrions nous dire que l'anthropologie sociale et culturelle, mais aussi les sciences sociales en général, ne pourraient prétendre au statut de science, puisque l'expérience du chercheur ne pour jamais être revécue dans des conditions similaires. Voici donc une nouvelle opportunité de clôturer notre réflexion épistémologique. Cependant, Il existe plusieurs cas où le «critère de falsifiabilité» de Popper fut d'application dans le domaine des sciences sociales.
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Quand à la manière d'influencer un jury, j'en ai moi-même testé une lors de la rédaction d'un travail. Mon idée fut de chercher rapidement dans des ouvrages que je n'avais pas lu mais qui furent citer par le jury ( professeur et assistant ) comme ouvrages de références, des citations pour illustrés les idées contenues dans mon travail. Cela ma valu des félicitations lors de l'évaluation collective des travaux, mais déboucha sur un profond malaise lorsque que je fit part de la supercherie...
L'esprit corporatif du milieu scientifique se ressent particulièrement quand il s'agit de l'utilisation d'internet. Alors qu'Internet se révèle comme un formidable outil de partage des informations et du savoir, le monde académique persiste à dénigrer les informations qui s'y trouve tout en ne participant que très peu au partage d'informations . Actuellement, très peu d'articles scientifiques sont accessible gratuitement en ligne et un outil comme le wiki qui est une opportunité formidable dans le partage d'informations n'est toujours pas entretenu ni valorisé par le milieu académique. Pourtant en termes de falsifiabilité le wiki semble l'outil idéal offrant un accès des plus facile et permettant l'ouverture de débat sur les corrections possibles. Ainsi, si le monde semble en pleine mutation quant aux transfères et partages du savoir et de l'information, de nombreuses initiatives sont encore a naître de la part du milieu scientifique.
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