« Introduction à la biologie/La notion d'espèce » : différence entre les versions

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"''Une espèce rassemble tous les individus qui se ressemblent autant entre eux qu'ils ressemblent à leurs parents''".
 
Cette définition intuitive contient la notion d'hérédité de l'espèce (un Chat qui se reproduit aura des bébés-Chat et non des bébés-Chien) et la notion de ressemblance physique<ref>Cette définition est utilisée en pratique pour les organismes se reproduisant par reproduction asexuée: c'est la base des techniques d'identification des souches de bactéries.</ref>. Elle pose problème pour des problèmes de sous-espèces d'aspects très différents : ainsi les saint-bernards et les caniches sont deux sous-espèces de chien, mais ne constituent pas deux espèces de chien, malgré leurs différences morphologiques.
 
La définition de Cuvier intègre en plus la notion de filiation :<br />
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Cette définition, moins intuitive, est généralement celle utilisée par les biologistes. Elle est très pratique pour les animaux et les plantes, mais peu pratique pour les organismes n'utilisant pas la reproduction sexuée.
 
On définit de cette manière la notion "d'espèce biologique" : l'ensemble des individus capables de se reproduire entre eux, et de donner une descendance viable et fertile (le critère de viabilité est important)
 
=== La possibilité de se reproduire ===
Pour que deux individus puissent se reproduire ensemble, il faut qu'ils partagent le même milieu : est introduit, alors, un critère supplémentaire pour l'espèce le critère'''critére écologique'''.
Les lions d'Afrique et d'Asie sont deux espèces différentes : leurs différences sont faibles car ils ont des ancêtres communs mais ont été séparés par un phénomène tectonique et n'ont plus de possibilité naturelle de se reproduire entre eux. D'où la notion de populations (ensembles génétiquement ouverts) faisant partie d'une espèce (ensemble génétiquement fermé). Les membres d'une espèce sont effectivement et potentiellement inter féconds, mais peuvent être séparés par ce que l'on appelle des barrières d'isolement reproductif.
 
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=== Apports de la génétique ===
 
Pour certains être vivants ne pratiquant pas de reproduction sexuée (par exemple, certains parasites hermaphrodites) les critères de différenciation morphologiques ne suffisent pas pour déterminer des espèces. On fait donc appel à la génétique, pour mesurer la proximité entre les individus.
 
=== Une définition moderne ===
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Parfois, il existe des variations notables, à l'intérieur même d'une espèce, qui permettent de classer les individus en ''sous-espèces'', ''variants'', ''variétés'', parfois ''races''. C'est par exemple le cas entre les différentes races de chien : malgré leurs différences, elles ne forment qu'une seule espèce.
 
Remarques :<br />
:* la notion de race est liée à une sélection humaine dans une espèce animale (choix de caractères chez les parents -esthétiques, utilitaires et/ou d'aptitudes comportementales- et contrôle de leur reproduction) alors que les sous-espèces et variants sont les résultats d'une sélection naturelle, <br />
:* la notion de variété apparaitapparaît en Biologiebiologie végétale avec une valeur comparable à la race notamment dans les groupes de certaines espèces dits '' variété officinialis'' (ayant des vertus thérapeutiques).
 
== Note ==