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[[Fichier:Paris - Vintage travel gear seller at the marche Dauphine - 5212.jpg|vignette]]
 
Les difficultés et les déceptions ne doivent pas nous faire oublier nos rêves les plus chers. Ne renonçons pas à croire en la possibilité d’une vie vraiment belle pour l’ensemble de l’humanité. Toutefois, pour qu’un tel objectif ait une chance de se réaliser, il ne doit pas rester un vœu pieux mais devenir la priorité pour les [[w:institutions|institutions]] et pour tous ceux qui se sentent concernés.
 
Chaque être humain est semblable à nous. Il gère son héritage biologique du mieux qu’il peut. Il se dirige en grande partie en fonction de ses tendances et des repères culturels qui sont à sa portée. Comme nous il a été un tout petit enfant. Comme nous il aimerait trouver le Bonheur ou tout au moins sentir que sa vie a un sens. Tout doit être mis en œuvre pour que chacun puisse aller aussi loin que possible dans cette direction. De nombreuses initiatives individuelles peuvent y contribuer mais pour qu’elles s’harmonisent, une vision d’ensemble est nécessaire.
 
[[Fichier:Flamboyant detalhe.jpg|thumb|Unité dans la diversité]]
L’humanité peut être comparée à un organisme vivant. Pour que la vie atteigne une certaine plénitude, les cellules doivent se trouver dans des conditions qui leur permettent de bien se nourrir physiquement et psychologiquement. Si une partie d’entre elles est négligée, c’est finalement l’ensemble qui en souffrira. À cause des réactions en chaîne, même les toutes petites causes peuvent produire des effets importants. Rien ni personne ne doit être laissé de côté.- Ici bien sûr, malgré une certaine communauté de destin, les cellules sont dispersées et en partie autonomes. Les êtres humains sont avant tout des individus: le rythmes, la sensibilité et les aspirations de chacun doivent être respectés. Le sens de l’unité est primordial mais la diversité est précieuse. Nous devons donc élaborer un cadre qui coordonne et unisse mais où d’innombrables aventures individuelles puissent se dérouler.
 
L’humanité peut être comparée à un organisme vivant. Pour que la vie atteigne une certaine plénitude, les cellules doivent se trouver dans des conditions qui leur permettent de bien se nourrir physiquement et psychologiquement. Si une partie d’entre elles est négligée, c’est finalement l’ensemble qui en souffrira. À cause des réactions en chaîne, même les toutes petites causes peuvent produire des effets importants. Rien ni personne ne doit être laissé de côté.- Ici bien sûr, malgré une certaine communauté de destin, les cellules sont dispersées et en partie autonomes. Les êtres humains sont avant tout des individus : le rythmes, la sensibilité et les aspirations de chacun doivent être respectés. Le sens de l’unité est primordial, mais la diversité est précieuse. Nous devons donc élaborer un cadre qui coordonne et unisse mais où d’innombrables aventures individuelles puissent se dérouler.
Un objectif peut être atteint de multiples manières. Pour qu’un équilibre satisfaisant s’instaure malgré les volontés divergentes, une idée simple me semble pouvoir être d’une grande utilité. Chaque fois qu’une décision doit être prise, choisissons les solutions qui semblent aller dans le sens d’une harmonie aussi grande que possible. Nous avancerons ainsi pas à pas en tenant compte de tous les éléments en présence. Au niveau individuel, cela consiste à respecter toutes les composantes de notre personnalité et à les organiser autour d’un fil conducteur. À une échelle plus vaste, cela passe par la prise en considération de toutes les sensibilités, par l’examen de tous les points de vue afin de voir dans quelle mesure chacun peut contribuer à faire évoluer favorablement la situation. Les relations avec le milieu naturel sont évidemment à prendre en considération. Tous les domaines de l’existence pourront ainsi évoluer de concert. Nous ne serons pas à l’abri des vicissitudes et des erreurs mais nous éviterons ainsi beaucoup de désastres et les conflits les plus graves.
 
Un objectif peut être atteint de multiples manières. Pour qu’un équilibre satisfaisant s’instaure malgré les volontés divergentes, une idée simple me semble pouvoir être d’une grande utilité. Chaque fois qu’une décision doit être prise, choisissons les solutions qui semblent aller dans le sens d’une [[w:harmonie|harmonie]] aussi grande que possible. Nous avancerons ainsi pas à pas en tenant compte de tous les éléments en présence. Au niveau individuel, cela consiste à respecter toutes les composantes de notre personnalité et à les organiser autour d’un fil conducteur. À une échelle plus vaste, cela passe par la prise en considération de toutes les sensibilités, par l’examen de tous les points de vue afin de voir dans quelle mesure chacun peut contribuer à faire évoluer favorablement la situation. Les relations avec le milieu naturel sont évidemment à prendre en considération. Tous les domaines de l’existence pourront ainsi évoluer de concert. Nous ne serons pas à l’abri des [[wikt:vicissitudes|vicissitudes]] et des erreurs mais nous éviterons ainsi beaucoup de désastres et les conflits les plus graves.
[[Fichier:Das_Fest-Festival_Karlsruhe_2005.jpg|vignette|droite]]Est-il nécessaire de le préciser, comme tous les principes, ceux que je présente ne doivent pas être appliqués de manière trop systématique. Pour accéder à une harmonie plus vaste, il faut souvent passer par des phases de déconstruction plus ou moins chaotiques. Les confrontations elles-mêmes ne doivent pas être évitées lorsque nous avons l’intime conviction qu’il s’agit de la meilleure solution accessible pour l’instant. Toutefois, quelle que soit l’ampleur de ces tribulations, le meilleur état d’esprit possible reste d’actualité et l’unité sous-jacente ne doit pas être perdue de vue. L’important est maintenir le cap en nous appuyant sur ce qui a pu résister et en suivant les lignes de forces qui préparent l’avenir que nous appelons de nos vœux.
 
[[Fichier:Das_Fest-Festival_Karlsruhe_2005.jpg|vignette|droite]]
Un écueil doit cependant être évité. Un idéal peut à tout moment devenir tyrannique et nous couper de notre spontanéité et de la simple joie de vivre. Malgré l’importance des enjeux, nous ne devons pas avoir l’impression qu’une responsabilité écrasante pèse sur nos épaules. L’harmonie recherchée n’a rien à voir avec une perfection intimidante. Elle ressemble plutôt à un jeu sans prétention, entre amis. Chacun essaie de donner le meilleur de lui-même mais, en attendant mieux, il rit de bon cœur des limites actuelles de la condition humaine : la sienne comme celle des autres.
 
[[Fichier:Das_Fest-Festival_Karlsruhe_2005.jpg|vignette|droite]]Est-il nécessaire de le préciser, comme tous les principes, ceux que je présente ne doivent pas être appliqués de manière trop systématique. Pour accéder à une harmonie plus vaste, il faut souvent passer par des phases de déconstruction plus ou moins chaotiques. Les confrontations elles-mêmes ne doivent pas être évitées lorsque nous avons l’intime conviction qu’il s’agit de la meilleure solution accessible pour l’instant. Toutefois, quelle que soit l’ampleur de ces [[wikt:tribulations|tribulations]], le meilleur état d’esprit possible reste d’actualité et l’unité sous-jacente ne doit pas être perdue de vue. L’important est de maintenir le cap en nous appuyant sur ce qui a pu résister et en suivant les lignes de forces qui préparent l’avenir que nous appelons de nos vœux.
 
Un écueil doit cependant être évité. Un idéal peut à tout moment devenir tyrannique et nous couper de notre spontanéité et de la simple joie de vivre. Malgré l’importance des enjeux, nous ne devons pas avoir l’impression qu’une responsabilité écrasante pèse sur nos épaules. L’harmonie recherchée n’a rien à voir avec une perfection intimidante. Elle ressemble plutôt à un jeu sans prétention, entre amis. Chacun essaie de donner le meilleur de lui-même, mais, en attendant mieux, il rit de bon cœur des limites actuelles de la condition humaine : la sienne comme celle des autres.
 
[[Fichier:Logo_officiel_parti_Union_Universelle_Citoyenne.png|vignette|droite]]
 
L’harmonie repose sur le sens de l’unité, sur l’équilibre entre les différentes parties et le respect de leur identité. Chacune se trouve ainsi dans les meilleures conditions pour contribuer au bien de l’ensemble. C’est un état dynamique qui est source de joie. Nous ouvrir à toutes les résonances qu’elle éveille est le premier pas vers sa réalisation. Si nous mettons l’accent sur les problèmes à résoudre, nous considérerons certaines situations comme quelque chose de gênant dont il faut se débarrasser. Nous ne prendrons pas le temps de défaire les nœuds qui empêchent la libre circulation des énergies. Nous serons ainsi privés d’un précieux apport pouvant être utilisé de manière créative. Et si nous raisonnons secteur par secteur, il risque d’y avoir incompatibilité entre les différentes solutions adoptées. De ce fait, malgré les succès ponctuels parfois spectaculaires, la qualité globale de l’existence progressera finalement peu. Le manque de concertation est à l’origine de la plupart des incohérences et des impasses. Si nous avons le sentiment d’avoir quelque chose à construire ensemble, nous trouverons plus facilement un terrain d’entente. Si notre vie s’inscrit dans une plus vaste perspective, si un projet de grande envergure nous habite, nos actions prendront davantage de valeur. De plus, comme nous ne battrons plus pour nous seuls, nous cèderonscéderons moins facilement au découragement.
 
Le pessimisme est démobilisateur. Même au niveau purement physiologique, il est pénalisant. Croire qu’on ne peut rien faire ou qu’il est dangereux de changer incite à se conformer à l’ordre établi. Démoraliser fait d’ailleurs partie des stratégies utilisées par ceux qui n’ont pas envie que les choses changent. De nombreuses objections méritent d’être prises en considération. L’égoïsme humain et les atrocités du passé sont des données avec lesquelles il faut compter. Certaines idées apparemment excellentes peuvent une fois mises en pratique se révéler catastrophiques. Mais devons-nous pour autant nous résigner à demeurer les témoins impuissants de tout ce qui heurte notre sensibilité ? Pouvons-nous, sans dommage, continuer à nous contenter de faux semblants et de mesquines ambitions qui nous laisseront au soir de notre vie avec le sentiment d’avoir vécu pour presque rien, sans grande authenticité et sans relever le défi des appels plus essentiels ?
 
[[Fichier:Stamps of Germany (DDR) 1986, MiNr 3036.jpg|thumb]]
 
L’humanité a sans doute pour vocation de transmuter la loi de la jungle. La coexistence pacifique n’exclut pas les confrontations loyales où chacun essaie de faire triompher les solutions qui lui semblent les meilleures pour atteindre le bien commun et faire respecter la diversité. Malheureusement, la plupart des conflits ne sont pas de cette nature. La lutte pour la survie nous enferme dans les automatismes. Elle laisse peu de place pour les actes librement choisis. Nous devons essayer d’élaborer une vie sociale qui atténue au maximum les déséquilibres, la peur du lendemain, la crainte du regard de l’autre et toutes les luttes fratricides qui en découlent. Nous découvrons de plus en plus à quel point, dans une assez large mesure, tout ce qui existe est interdépendant. Le sens de l’unité mériterait d’être l’assise sur laquelle reposent les relations. Nous pourrions agir en conséquence : en famille, à l’école, dans l’entreprise, entre les nations et les cultures. L’ensemble de l’existence pourrait être abordé de la même manière.
 
La pensée actuellement dominante mise sur l’équilibrage naturel des égoïsmes. À cause des expériences désastreuses du [[w:vingtième siècle|vingtième siècle]], beaucoup considèrent que cette posture est moins dangereuse et plus féconde que les diverses formes d’idéalismed’[[w:idéalisme|idéalisme]]. Certains ont même la naïveté de croire que des lois intelligentes pourraient nous dispenser du courage [[w:éthique|éthique]]. Le sens du bien commun et l’héroïsme changent de forme, mais ils sont toujours aussi nécessaires. De plus, par delà leur utilité sociale, ces vertus favorisent la croissance de ceux qui les pratiquent. Les instruments que nous forgeons sont parfois contre-productifs. Si la nécessité des lois n’est pas pleinement comprise et ressentie, le civisme et le sens moral peuvent être assimilés au conformisme ou à la simple peur des sanctions. Ils perdent alors toute valeur aux yeux d’un grand nombre de personnes.
 
[[Fichier:Friendship_4.jpg|vignette|droite]]
Nous disposons désormais des moyens permettant de créer des conditions où les Hommes n’auraient plus besoin de lutter les uns contre les autres, mais où ils affronteraient ensemble les difficultés de l’existence et partageraient tout ce qui peut l’être. La concurrence stimule l’inventivité en secouant notre inertie et en nous obligeant à nous surpasser malgré notre égoïsme et nos peurs. Mais, poussée à l’extrême comme c’est aujourd’hui le cas, elle instaure un climat d’insécurité permanente qui accule au désespoir et incite à tricher. L’égalitarisme forcené est lui aussi particulièrement redoutable. Les diffèrences de niveaux de vie ne sont pas un mal en soi, mais elles doivent résulter de choix personnels et non être imposées par des rapports sociaux qui favorisent certains au détriment d’autres. Chacun doit pouvoir bénéficier de la joie que procure le fait d’entreprendre, de se révéler à lui-même, de courir des risques et de se mesurer à ses semblables. Il mérite même d’y être encouragé s’il respecte effectivement ceux que cela implique et s’il accepte d’assumer pleinement les conséquences de ses choix. La concurrence peut être au service de l’harmonie si on la considère comme un jeu où de temps à autre les cartes sont redistribuées et où la majeure partie des gains est quelquefois rassemblée afin que tous puissent passer d’agréables moments.
 
Nous disposons désormais des moyens permettant de créer des conditions où les Hommes n’auraient plus besoin de lutter les uns contre les autres, mais où ils affronteraient ensemble les difficultés de l’existence et partageraient tout ce qui peut l’être. La concurrence stimule l’inventivité en secouant notre inertie et en nous obligeant à nous surpasser malgré notre égoïsme et nos peurs. Mais, poussée à l’extrême comme c’est aujourd’hui le cas, elle instaure un climat d’insécurité permanente qui accule au désespoir et incite à tricher. L’égalitarismeL’[[w:égalitarisme|égalitarisme]] forcené est lui aussi particulièrement redoutable. Les diffèrencesdifférences de niveaux de vie ne sont pas un mal en soi, mais elles doivent résulter de choix personnels et non être imposées par des rapports sociaux qui favorisent certains au détriment d’autres. Chacun doit pouvoir bénéficier de la joie que procure le fait d’entreprendre, de se révéler à lui-même, de courir des risques et de se mesurer à ses semblables. Il mérite même d’y être encouragé s’il respecte effectivement ceux que cela implique et s’il accepte d’assumer pleinement les conséquences de ses choix. La concurrence peut être au service de l’harmonie si on la considère comme un jeu où de temps à autre les cartes sont redistribuées et où la majeure partie des gains est quelquefois rassemblée afin que tous puissent passer d’agréables moments.
Il nous faut impérativement trouver un équilibre entre la liberté d’entreprendre et la nécessité d’offrir des services publics permettant à chacun d’être moins dépendant des aléas de l’existence. Quelles que soient les capacités d’un être humain et la situation dans laquelle il se trouve, tout doit être mis en œuvre pour qu’il puisse disposer du minimumrequis pour mener une existence matérielle convenable, développer harmonieusement son potentiel et rester en contact avec ses semblables. Mais ceci n’est réalisable que si chacun joue effectivement le jeu : il doit y avoir un équilibre entre les droits et les devoirs. Une saine émulation sur fond d’entraide me semble une formule acceptable. Actuellement, la solidarité arrive plutôt en fin de parcours pour réparer les dégâts causés par le choc des égoïsmes. L’aide ne doit pas affaiblir ni se substituer à ce qui résulte normalement des mérites personnels. Ce doit être un geste ayant pour but l’autonomie de la personne. L’idéal étant qu’il se limite à amorcer la pompe de l’énergie créatrice de celui qui en bénéficie.
 
Il nous faut impérativement trouver un équilibre entre la liberté d’entreprendre et la nécessité d’offrir des services publics permettant à chacun d’être moins dépendant des aléas de l’existence. Quelles que soient les capacités d’un être humain et la situation dans laquelle il se trouve, tout doit être mis en œuvre pour qu’il puisse disposer du minimumrequisminimum requis pour mener une existence matérielle convenable, développer harmonieusement son potentiel et rester en contact avec ses semblables. Mais ceci n’est réalisable que si chacun joue effectivement le jeu : il doit y avoir un équilibre entre les droits et les devoirs. Une saine émulation sur fond d’entraide me semble une formule acceptable. Actuellement, la solidarité arrive plutôt en fin de parcours pour réparer les dégâts causés par le choc des égoïsmes. L’aide ne doit pas affaiblir ni se substituer à ce qui résulte normalement des mérites personnels. Ce doit être un geste ayant pour but l’autonomie de la personne. L’idéal étant qu’il se limite à amorcer la pompe de l’énergie créatrice de celui qui en bénéficie.
 
Si nous avons une ambition commune, il nous sera plus facile de mettre en place, des instances de régulation véritablement démocratiques et respectueuses de l’être humain et de la planète où il est apparu. Une fois mises en place, elles peuvent cependant devenir [[w:tyranniques|tyranniques]]. Il en va d’ailleurs de même pour les instruments et, d’une façon générale, pour tout ce qui a une fonction de [[w:médiation|médiation]]zz. Les principes, les valeurs, les idéaux et les sentiments élevés eux-mêmes ne font pas exception. N’oublions pas que les institutions sont nécessairement provisoires et arbitraires et qu’il est souhaitable qu’elles soient aussi souples et discrètes que possible. Elles doivent d’ailleurs être partout repensées pour s’adapter aux configurations locales. Les structures peuvent favoriser l’émergence d’un certain art de vivre mais tout dépend finalement de la façon dont les Hommes les utilisent. L’éducation sous toutes ses formes est donc d’une importance considérable. Nous avons de la peine à admettre ce qui remet en question nos convictions ou risque de bouleverser nos comportements
 
[[Fichier:Gambia_girl.jpg|vignette|Vous êtes tous les bienvenus!]]
Nous avons de la peine à admettre ce qui remet en question nos convictions ou risque de bouleverser nos comportements
 
[[Fichier:Gambia_girl.jpg|vignette|Vous êtes tous les bienvenus!]]habituels. Les problèmes qui nous dérangent sont donc souvent classés sans suite, dans le domaine des choses indécidables. Et il en va de même pour pour les perspectives trop floues ou trop abstraites. Ainsi mises à l’écart, elles n’ont plus la moindre chance de nous toucher dans notre sensibilité profonde, et donc de pouvoir déboucher sur une action. Ne nions pas les problèmes lorsqu’ils nous semblent insolubles. Ne nous protégeons pas trop émotionnellement contre eux. Nous sommes beaucoup moins impuissants que nous le pensons. Cultiver et encourager ce qui va dans le sens de l’harmonie est une condition nécessaire mais elle est loin d’être suffisante. Il nous faut également devenir conscients de tout ce qui s’y oppose aussi bien en nous que dans le monde, et agir en conséquence. Pour sortir des enchaînements dévastateurs qui nous empêchent de vivre vraiment, nous devons nous libérer des illusions, des fausses certitudes et apprendre à déjouer les supercheries qui font diversion ou les trompe-l’œil qui servent de paravent. Les [[w:cercles vicieux|cercles vicieux]] les plus puissants ont aussi leurs points faibles. Si nous parvenons à les détecter, nous pourrons y insuffler un état d’esprit qui provoquera en eux une ouverture. Ils se transformeront alors en spirales, devenant peu à peu des cercles vertueux qui pourront jouer pleinement leur rôle au sein de l’ensemble. C’est ce que nous tenterons de faire au cours des prochains chapitres.
Ils se transformeront alors en spirales, devenant peu à peu des cercles vertueux qui pourront jouer pleinement leur rôle au sein de l’ensemble. C’est ce que nous tenterons de faire au cours des prochains chapitres.
 
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