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La couleur rouge des comprimés a tendance à créer une accoutumance.
Tout est savamment étudié. Ainsi la couleur rouge favorise la consommation du médicament
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Nous vivons rarement en bonne intelligence avec notre corps. Dès que nous ressentons un malaise, nous prenons un médicament. Or les petites maladies sont en général des réactions de défense de l’organisme. La plupart d’entre elles contribuent à notre santé. En les éliminant systématiquement, nous perturbons des processus chargés de nous protéger. Les symptômes sont des signaux qui indiquent qu’il se passe quelque chose d’anormal. Le caractère difficilement tolérable de la sensation incite à tout mettre en œuvre pour trouver une solution. Souvent, au lieu de rechercher la cause de la perturbation et d’agir sur elle, nous nous contentons de réduire au silence le signal d’alarme. Comme il ne nous dérange plus, nous sommes soulagés. Mais jusqu’à quand ? Le message exprimé par le symptôme n’a pas été déchiffré. Les raisons du dérèglement n’ont été ni recherchées ni prises en considération. Le problème rencontré par l’organisme reste donc sans solution. La maladie risque alors de revenir sous une forme ou une autre, au même endroit ou dans une autre partie du corps.
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n’accordant qu’une faible attention à la santé proprement dite et à tout ce qui permet de la conquérir ou de la restaurer en profondeur. La santé n’est pas seulement l’absence d’incapacité ou de sensation douloureuse. Elle implique aussi un sentiment de bien-être, une sensibilité en éveil et un certain dynamisme dans la pensée comme dans l’action. Pour des raisons de commodité, le corps est souvent assimilé à une sorte de machine d’une grande complexité. On néglige le fait que des échanges de toute nature ont lieu en permanence entre les différentes parties de l’organisme, le psychisme et le milieu ambiant. La souffrance et la maladie sont des événements qui n’ont pas que des aspects négatifs. Ils peuvent être l’occasion de prises de conscience bénéfiques pour l’ensemble de l’existence. La médecine allopathique obtient des résultats assez réguliers car, au niveau moléculaire, les processus se déroulent de manière plus ou moins automatique, sans être grandement influencées par les particularités des individus. Elle permet d’éliminer les symptômes sans que le patient ait à modifier son comportement et sans qu’il soit nécessaire d’agir sur les conditions extérieures qui nuisent à sa santé. Comme toutes les solutions de facilité, celle-ci a son revers. À cause de cette dépendance envers la médecine, nos facultés d’adaptation et notre résistance ont tendance à diminuer.
 
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Soins intensifs : surveillance minutieuse et appareillage permettant de sauver des personnes dont la vie est en danger.
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Il serait préférable de faire reposer la santé sur la stimulation et la mobilisation des ressources personnelles. Le corps possède sa propre intelligence et des facultés d’auto-réparation. Le recours aux traitements offensifs doit être provisoire ou réservé aux cas où il est indispensable. Il existe d’autres types de réponse qui tiennent mieux compte des équilibres existants. Elles ont également l’avantage de renforcer les capacités de réaction de l’organisme. Chacun peut apprendre à faire connaissance avec son corps, être à l’écoute de ce qui s’y passe et devenir conscient de ses possibilités et de ses limites. Cette compréhension lui permettrait d’augmenter son potentiel et son système de défense. Depuis des millénaires, des recherches ont été entreprises dans ce sens. Beaucoup se fondent sur l’interdépendance du corps et du psychisme : toute action au niveau de l’un ayant des répercussions dans l’autre. À chaque tempérament correspondent des moyens appropriés : massages, bains, travail sur le souffle, gymnastiques diverses ou pensée positive, par exemple. L’activité artistique et le recours aux thérapies psychologiques peuvent elles aussi contribuer à l’amélioration de la santé. Et il en va de même pour la nourriture : chaque aliment a des propriétés spécifiques qu’il est possible d’utiliser à bon escient. Ces différents procédés ne doivent pas être considérés comme de simples recettes. L’état d’esprit avec lequel ils sont abordés est déterminant. Il est en outre nécessaire qu’ils soient adaptés aux particularités de chacun, qu’ils s’inscrivent dans le projet de vie du sujet et tiennent compte des conclusions issues de ses observations personnelles.