« Recherche:Le théâtre comme instrument politique » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
Ligne 53 :
== Poétique théâtrale chez [[w:Aristote|Aristote]] ==
 
Dans son livre Augusto Boal nous présente la Poétique théâtrale chez Aristote comme un théâtre où le spectateur délègue ses pouvoirs au personnage pour que celui-ci agisse et pense à sa place. Sans entrer ici dans des explications philosophiques détaillées, ce théâtre permet ce qu'Aristote appel une catharsis, sorte de décharge inoffensive et agréable des instincts contraires à l'ordre établi. La catharsis est possible grâce à l'[[w:empathie|empathie]] que le spectateur développe avec l'acteur. Selon Boal, l'empathie se réalise grâce aux sentiment de pitié et de crainte et leurs passions voisines qui permettent au spectateur de se fondre au personnage. Grâce à l'empathie le publique ressent ce qui arrive à l'acteur comme s'il le vivait lui-même. Je comprends donc que par personnes interposées et sans contrôle sur les évènements, le public peut vivre une histoire dans la quellelaquelle il se libère de ses pulsions toustout en intégrant les principes de l'ordre établi. Les scénarios possibles sont nombreux , et selon Augusto Boal ce qu'il appelle le système tragique coercitif d'Aristote a survécu jusqu'à nos jours et reste un système de purgation très puissant ([[w:catharsis|catharsis]]). Il transparaîtrait dissimulé, à la télé, au cinéma, au théâtre. Son but reste inchangé. Il s'agit toujours de freiner l'individu, de l'adapter à ce qui lui préexiste.
 
Encore une foi ceci n'est que théorie et il ne tiens qu'a nous de croire ou pas au pouvoir coercitif du théâtre. Mais on ne pourra nier que dans nos sociétés occidentales la place la publicité sur les chaînes de télévisions a pour but que d'inciter les gens à consommer un produit commercial. Et qu'est ce qu'une publicité télévisuelle si ce n'est qu'une courte pièce de théâtre filmée et diffusée dans les foyer. Si l'on se réfère aux prix par unité de temps que coûte une telle diffusion, il semble raisonnable de croire en son pouvoir coercitif.