« Recherche:Les problèmes environnementaux concernant l'aviation, solutions actuelles et alternatives d'avenir » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
→‎Notre terre, un avion : Relecture et Wikification
Ligne 351 :
==== Le délestage de kérosène en cas de problème ====
 
La pression qu’exerce un avion sur une piste d’aéroport est inférieurmoins importante au décollage qu’à l’atterrissage. En effet, à l’atterrissage la piste doit non seulement supporter le poids d'und’un avion, mais aussi la force nécessaire pour dévier l'avionl’avion de sa trajectoire descendante. Ce [[w:Poids#Poids_apparentPoids apparent|poids apparent]] variera en fonction de l’habilitél’habileté du pilotespilote de faire correctement son « arrondi » dans sa manœuvre d'[[w:atterrissage|atterrissage]].
 
De ce faitefait, lorsqu’un avion doit interrompre son voyage après une difficulté survenue pendant ou peu de temps après le décollage, il ne lui est permis de revenir sur un aéroport qu’après s’être délesté pour atteindre le poids maximum autorisé à l’atterrissage. Ce délestage se fait en vidant une partie du kérosène contenue dans ses réservoirs.
 
Ce délestage doit être effectué au-dessus d’une zone peu urbanisée, en mer ou dans le pire des cas au dessus des terres et ce, à plus de {{unitéUnité|2000|{{abréviation|m|mètre}}}} d’altitude. La majeure partie du kérosène délesté se vaporise dans l’atmosphère ({{Unité|90|%}}), le reste est susceptible d’atteindre la mer ou le sol.
 
Un Boeing 747, partant pour un vol long courrier pourrait délester cinquante à soixante mille litres de kérosène. Limiter la charge d’un avion au décollage à celle de l'atterrissage pourrait éviter ce type de problème mais cela pourrait exiger dans le cas de long courrier une escale de ravitaillement, avec les problèmes qui en découlent.