« Accessibilite numerique-Structurer l information textuelle-Notions de base » : différence entre les versions

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===Transcript===
<p>Publier du texte est une des bases d’Internet. Que faut-il savoir, pour publier du texte accessible ? Comment préparer le document numérique ?</p>
<p><strong>L'information est plus qu'un simple texte</strong></p>
<p>Les textes se subdivisent en paragraphes, intertitres, listes, tableaux, etc. Dans un système d’information tel qu’Internet, il est essentiel que cette structuration ne se matérialise pas que dans la disposition ou la forme des éléments, de façon visuelle, mais aussi dans la structure même du document, c’est-à-dire dans son code sous-jacent.</p>
<p>Les documents web sont structurés avec un langage sémantique, le HTML, qui sert à marquer ce qui est titre, paragraphe, liste, etc. Ce langage, très simple, est au fondement de tout document web. Son rôle est déterminant dans l’accessibilité. En connaître quelques rudiments sera donc utile.</p>
<p><strong>La force d’un texte bien structuré</strong></p>
<p>Un texte bien structuré peut être restitué par n’importe quel terminal de consultation : c’est-à-dire de façon visuelle sur votre ordinateur de bureau, avec une autre présentation dans votre lecteur de poche,</p>
<p>mais aussi lu par une synthèse vocale,</p>
<p>retranscrit en picots par une plage braille, etc.</p>
<p>Contrairement à la communication physique, où il faut prévoir une version par cible — un document imprimé pour les voyants, un document braille pour les non-voyants, etc. —, il n’y a qu’un seul document numérique à réaliser. En effet, ce n’est pas à l’éditeur, mais aux outils de consultation (et aux utilisateurs) d’effectuer les transformations appropriées. Par exemple, vous n’avez pas à fournir un enregistrement audio pour chaque texte, à destination des utilisateurs malvoyants, puisque ceux-ci sont équipés du matériel qui générera cette version sonore à partir de votre texte, ou braille, s’ils préfèrent, ou autre transformation de leur choix. Finalement, c’est assez simple : vous n’avez qu’à fournir la matière première : le texte.</p>
<p>Vous n’avez pas besoin de connaître tous les cas de consultation possibles, car il y en a autant qu’il existe d’internautes sur cette planète !</p>
<p>Retenez simplement qu’il suffit de bien structurer vos textes, de façon à permettre aux différents outils de consultation de les restituer. Respecter les normes W3C permet de s’assurer de la meilleure restitution possible, dans tous les cas d’utilisation.</p>
<p><strong>Comment structurer vos textes ?</strong></p>
<p>N'utilisez pas d'espaces, de tabulations ou de sauts de ligne pour forcer l’alignement ou simuler des paragraphes, ni de grossissement des caractères et autres styles décoratifs de votre éditeur WYSIWYG , afin d’obtenir la présentation visuelle voulue.</p>
<p>Le rendu visuel que vous observez alors est propre à votre configuration informatique, mais ne vous y fiez pas, car il sera différent dans un autre cadre de consultation. Il n’y a aucun moyen de prévisualiser tous les rendus possibles.</p>
<p>Procéder ainsi, en bidouillant de visu, détruirait la mise en page dès que le texte sera agrandi ou converti en un autre format, lu par la synthèse vocale, et les personnes aveugles ne pourront pas comprendre.</p>
<p>Sur le Web, vous devez toujours garder à l’esprit que ce que vous voyez, n’est pas forcément ce qui est : c’est une des présentations visuelles possibles, parmi de nombreuses autres.</p>
<p>Pour la mise en forme du texte, utilisez donc les fonctions de votre outil de rédaction en ligne, qui générera les balises de formatage adéquates. C’est l’objet de la séquence suivante, dédiée à la structuration de l’information textuelle.</p>
<p><strong>Prévoir des équivalents textuels</strong></p>
<p>Le texte, bien structuré, est la force du Web, parce qu’il est consultable et adaptable au besoin de chaque utilisateur. Cela n’impose pas de communiquer uniquement de façon textuelle, en se privant d’enrichissements multimédia. Mais comment traiter les média non textuels ?</p>
<p><strong>Médias non textuels</strong></p>
<p>Des illustrations peuvent faciliter la compréhension de votre texte par les personnes voyantes. Une personne aveugle, en revanche, sera privée de toutes les informations transmises par les images. Une personne malvoyante verra votre schéma ou votre organigramme mais ne pourra pas forcément déchiffrer les étiquettes. Une personne daltonienne verra un graphique en secteurs mais ne le comprendra pas si vous n'utilisez que des couleurs pour marquer chaque section.</p>
<p>Les illustrations peuvent être utilisées sans problème tant qu'elles sont accompagnées d’une « alternative textuelle » qui permet de comprendre l'ensemble de l'information sans voir les images.</p>
<p>Il en va de même pour tout média visuel mais aussi audio, utilisé dans votre mise en page. Bref, pour tout média « non textuel » il faut prévoir une « alternative textuelle ».</p>
<p>Il en va de même avec les documents proposés au téléchargement, tels que les fichiers bureautiques et autres PDF. Ceux-ci doivent être fabriqués de façon accessible. Dans le cas contraire, un équivalent textuel doit être proposé, afin de permettre d’accéder à l’information qu’ils contiennent.</p>
<p><strong>L’alternative textuelle est la solution</strong></p>
<p>Le texte est notre baguette magique :</p>
<ul>
<li>Il « passe partout » : il est exploitable par tous les outils de consultation, par toutes les aides techniques.</li>
<li>et chaque utilisateur peut le transformer pour l’adapter à son besoin : grands caractères, synthèse vocale, braille, symboles ou langage simplifier.</li>
</ul>
<p><strong>Accessibilité du document</strong></p>
<p>Texte et autres contenus s'insèrent dans un « document web ». Il est important de donner un titre explicite à ce document et de préciser quelle est sa langue principale.</p>
<p><strong>Titre du document</strong></p>
<p>La première information restituée par un lecteur d'écran est le titre du document numérique. Ce titre doit donc être pertinent et être représentatif des contenus présentés afin que l'utilisateur ait directement connaissance des informations qu'il va pouvoir consulter et exploiter dans ce document.</p>
<p>Un titre pertinent et représentatif permet également aux utilisateurs de retrouver facilement ce document dans leurs historiques de navigation et dans leurs favoris.</p>
<p>Cela se matérialise dans le code de la page par la balise « <title> », au début du document. Par exemple :</p>
 
<pre>
<head>
<p>...</p>
<title>Titre du document</title>
<p>...</p>
</head>
</pre>
 
<p><strong>Langue du document</strong></p>
<p>De nombreuses personnes aveugles et malvoyantes utilisent des logiciels qui lisent les documents électroniques à voix haute. Sachant que les règles de prononciation sont spécifiques à chaque langue, ce logiciel doit savoir dans quelle langue votre texte est écrit afin de pouvoir sélectionner la bonne voix.</p>
<p>Chaque page d’un site doit spécifier dans quelle langue elle est rédigée, afin de permettre à la synthèse vocale de la retranscrire avec la prononciation adaptée.</p>
<p>Cela se matérialise dans le codage de la page par l’attribut « lang », renseigné du code ISO 639-1 de la langue principale de la page. Toute page web doit donc commencer par (par exemple) :</p>
<p><pre><html lang="fr" …</pre></p>
<p>Il ne faut pas oublier de préciser le sens de lecture du document, de gauche à droite ou de droite à gauche.</p>
<p>Cela se matérialise dans le codage de la page, par l’attribut « dir », renseigné avec les valeurs « ltr » ou « rtl » (de l’anglais « right to left » et inversement). Par exemple :</p>
<p>
<pre>
<html lang="fr" dir=”ltr”>
</pre>
</p>
<p>Ensuite, tout changement de langue au sein du document doit être signalé. Les logiciels (notamment les synthèses vocales) peuvent ainsi s’adapter et lire avec le bon accent ou le bon jeu de caractères (accents, contraction…).</p>
<p>Cela se matérialise dans le code de la page par l’utilisation des attributs « lang » et « dir » sur les éléments dont la langue diffère de celle initialement déclarée.</p>