« Recherche:La femme sans terre » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
m Robot : Remplacement de texte automatisé (-\b(\d+)\s*ans?\b +{{unité|\1|ans}})
Ligne 22 :
Louise Michel arrive sur l’île après quatre mois de voyage, où elle entame sa captivité : elle durera presque dix ans. Embarquée à bord du Virginie, elle fait la connaissance d’Henri, marquis de Rochefort, comte de Luçay, fils d’un aristocrate désargenté et vaudevilliste raté, sympathisant anarchiste et proche de Jules Vallès. Sur l’île, les indigènes de Nouvelle-Calédonie, les Kanaks, sont réduits en esclavage. Elle cherche à faire leur éducation. Contrairement à de nombreux anciens communards, elle assure leur défense après leur tentative de rébellion. Après sa libération, elle se rend à Nouméa, et reprend son métier d’enseignante.
Quand en 1880, elle rentre à Paris, elle est accueillie en triomphe. Elle reprend son infatigable activité de militante, donne de nombreuses conférences.
Elle est remise aux fers par quatre fois : une première fois, pour avoir soutenu une manifestation au nom des chômeurs. Six ans de prison, dix ans de mise à l’épreuve, réduits à quelques mois grâce à l’intervention du président de la république Jules Grévy, parce que c’est une femme. Elle est de nouveau emprisonnée deux fois en raison de discours engagés, dont une fois où l’on voulu la faire passer pour folle et l’interner pour la réduire au silence de façon définitive. Elle rompt son assignation de demeurer en France pour assister à Londres au 7e Congrès de l’Internationale socialiste : on tente de l’emprisonner à sa descente du train, manu militari, alors qu’elle a presque {{unité|70 |ans}}. Mais elle est finalement relâchée encore parce que c’est une femme.
Contre l’avis de son parti et de ses étudiants, elle se prononce contre la peine de mort, en réaction à l’exécution d’un de ses amis. On tente de l’assassiner pour cela, de deux coups de pistolet, à la sortie du Théâtre de la Gaîté. On la soigne, mais la balle restera logée dans son crâne jusqu'à sa mort. Elle meurt en janvier 1905 à Marseille des complications d’une pneumonie. Quelques mois encore avant sa mort, elle donnait une série de conférences, notamment en Algérie.