« Tissu épithélial/Les épithéliums de revêtements » : différence entre les versions

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→‎Organisation tissulaire : prismatique ne peut être cylindrique
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== Organisation générale ==
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La '''membrane basale''' est une structure d’épaisseur très variable, mais elle existe toujours, avec deux zones :
* la lame '''basale''', au contact des cellules épithéliales et fabriquée par ces dernière (glucosaminoglycanes) ordre de {{Unité|100{{abréviation|nm|nanomètre}}}}, colorable à l’APS et renforcée par :
* la lame''' réticulaire''', réseau de fibres plus ou moins épais, élaborée par le tissu conjonctif, contient des fibres de réticuline (nécessite une coloration).
 
Dans l’espace où il est situé, l’épithélium va être orienté, avec une polarité fonctionnelle. Les épithéliums ne sont pas vascularisés. Les capillaires sanguins apportent l’oxygène et les éléments nutritifs, ils sont situés dans le tissu conjonctif sous-jacent. La nutrition des cellules épithéliales se fait par la membrane basale, d’où l’importance de sa perméabilité.
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Il existe un ensemble d’éléments cylindriques, les connexons (6 unités élémentaires de connexine), il peut y avoir communication chimique entre les deux cellules.
 
Notion de '''[[w: cadre épicellulaire|cadre épicellulaire]]''' : on observe, à la partie supérieure de la cellule, un cadre qui fait le tour de la cellule (dispositif zonulaire), constituant une barrière. Il s’agit de l’association de trois dispositifs : zonula occludens, zonula adhaerens et macula adhaerens ([[w:desmosome|desmosome]]). Fonctions d’adhésion, de compartimentation et d’étanchéité.
 
* Partie apicale :
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** Les '''microvillosités''': expansions organisées de la cellule vers la lumière, incapables de se mouvoir, avec pour traduction physiologique d’augmenter ''la surface d’échange'' entre la cellule et son environnement (épithélium intestinal). On distingue le '''plateau strié''' (1 micron, stries linéaires et parallèles les unes aux autres, microfilaments d’actine qui s’insèrent sur un mur terminal) et les '''stéréocils''' (expansions non régulières de hauteurs et de formes variables, permet la libération de substances sécrétées par les cellules épithéliales). La bordure en brosse est un plateau strié décrit autour des tubes du rein, mesure 2 microns d’épaisseur.
** Les '''cils vibratiles''' : les cils sont capables d’un mouvement actif, entraînant un ''mouvement'' à la surface de l’épithélium. Ils sont longs et irréguliers, et s’insèrent sur le corpuscule basal (cytoplasme, s’insère sur la racine ciliaire). Le cil est constitué de microtubules. Au sein de l’épithélium de la trachée, ces cils sont capables de déplacements au niveau du pôle apical.
 
* Territoire basal :
 
** Le '''labyrinthe basal''' : en MP, on les observe au niveau des tubes du rein, aspect strié à la partie basale, ce sont des replis de la membrane plasmique, plus ou moins profonds. Les échanges (impliquant de l’énergie) sont favorisés à leur niveau. Il y a présence de mitochondries nombreuses dans ce territoire, orientées selon le grand axe de ces replis.
** l’'''hémidesmosome''' : dispositif maculaire, avec un épaississement de la membrane plasmique, une plaque cytoplasmique et des filaments qui s’insèrent sur cette plaque cytoplasmique. On va y trouver des desmoplakines (cohésion entre le cytosquelette et la membrane plasmique) et des desmogléines. Il possède les fonctions de liaison d’ancrage sur la basale, et de renforcement entre cytosquelette et membrane plasmique. On en trouve beaucoup au niveau de l’épiderme.
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On va classer les cellules en fonction de la forme, des couches cellulaires, de la spécialisation cellulaire et de la fonction des épithéliums.
 
 
# La forme des cellules : pavimenteuse (plus large que haute), cubique (aussi haute que large) ou prismatique (plus haute que large).
 
# Le nombre de couches cellulaires : épithéliums simples (une seule couche de cellules de même forme), épithéliums stratifiés (plusieurs couches cellulaires) avec trois possibilités principales en fonction des cellules superficielles : stratifié prismatique, pavimenteux ou cubique, on parle alors d’épithélium composé, et ce quel que soit le type de cellules liées à la basale.
Les épithéliums pseudo-stratifiés, constitué de cellules de formes variables, On considère que toutes les cellules s’insèrent sur la basale, avec des irrégularités de formes.
 
# La spécialisations cellulaires : sécrétion de mucus, de kératine (épiderme)...
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* L’épithélium intestinal (prismatique simple) : sécrétion de mucus de façon individuelle par les cellules muqueuses '''caliciformes''' (épithélium composé), situées entre les entérocytes, on observe qu’elles ont un noyau dense au niveau basal, au niveau apical, on observe une volumineuse enclave de mucus dont la forme est celle d’un calice, on y trouve un important dépôt de mucus, qui donne l’impression de s’échapper : le mucus sert à la protection des entérocytes (zone favorable pour les glucides). Néanmoins, la membrane plasmique n’est pas ouverte, il existe au niveau apical une multitude de vésicules et une membrane plasmique intègre mais sans microvillosités.
 
# Les fonctions cellulaires :
 
* Les épithéliums simples :
** pavimenteux : épithélium des cavités séreuses de l’organisme (plèvre, péricarde, péritoine), c’est le mésothélium. Au niveau de la lumière des vaisseaux sanguins, on trouve un endothélium (rôle dans la nutrition)
** cubiques : épithélium des canaux excréteurs de certaines glandes.
** prismatiques : épithéliums de revêtements sans différenciations précises au niveau de canaux excréteurs de certaines glandes / épithélium gastrique (pôle muqueux fermé, à rôle de protection chimique) /épithélium intestinal (rôle dans l’absorption intestinale / épithéliums simples avec labyrinthe basal et bordure en brosse au niveau des tubes contournés du rein (rôle dans l’absorption et d’excrétion du [[w:rein|rein]]) / épithélium prismatique simple avec cellules ciliées dans la lumières de petites bronches (bronchioles), [[w:trompes utérines|trompes utérines]] (déplacement de l’ovocyte expulsé de l’ovaire). Si l’[[w:ovocyte|ovocyte]] est arrivé dans l’ampoule de la trompe (fécondé), le battement ciliaire va permettre son transfert de l’ampoule vers la lumière de la cavité utérine.
 
* Les épithéliums stratifiés :
** pavimenteux : à la surface de l’épithélium, on trouve une couche de cellules aplaties. Il existe ou non une sécrétion de kératine. On distingue ainsi les épithéliums pavimenteux stratifiés:
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** cubiques : au niveau de certains canaux excréteurs de certaines glandes.
** prismatiques : cul de sac conjonctif et au niveau de certains territoires de l’urètre
 
* Les épithéliums pseudo-stratifiés :
** prismatiques : une basale sur laquelle vient s’insérer des cellules à aspect irrégulier qui sont toutes insérées sur la basale. On les observe principalement au niveau de l’épithélium de la muqueuse respiratoire (fosses nasales, trachée, bronches) et du tractus génital mâle. À la partie apicale des cellules de la muqueuse respiratoire, on observe que les cellules sont très jointives et la présence de cadres épicellulaire. On observe des expansions irrégulières (cils vibratiles, rôle dans le déplacement de mucus) et des cellules caliciformes.
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L’intestin grêle est un tube présentant une lumière centrale. La muqueuse intestinale recouvre l’intestin, elle comporte un épithélium de revêtement et une couche de cellules conjonctives. Elle présente la particularité de présenter des reliefs en « doigts de gants », qui augmentent la surface de la muqueuse et donc la surface d’échange.
Chaque villosité comporte à sa surface un épithélium.
La zone de cellule de réserve est en dehors de la zone des villosités, elles se trouvent au niveau de replis de la membrane basale qui se font dans la profondeur et qui délimitent des invaginations dans la profondeur du chorion.
 
Les replis possèdent des glandes qui s’ouvrent à la base des villosités. C’est à partir des cellules qui sont situées en bordure des glandes que se fait le renouvellement des cellules épithéliales. Il existe un territoire, la zone germinative de l’épithélium, où se fait le renouvellement cellulaire, localisé ici au niveau du collet des glandes, les cellules y sont mitotiques.
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* malpighien non kératinisés : la zone germinative se situe au niveau de la couche basale de l’épithélium. Les cellules s’éliminent à la surface de l’épithélium par desquamation. La stratification traduit la maturation fonctionnelle des cellules. Il n'y a pas de mort par pycnose.
* malpighien kératinisé : plusieurs nuances : la zone où l’on peut trouver des divisions cellulaires sont la couche basale de l’épiderme et la couche de cellules épineuses, ce qui constitue la zone germinative. Dans le cadre de l’épiderme, les cellules restent mortes un certain temps à la surface de l’épiderme. On distingue 3 zones au niveau de la couche cornée: couches claire (ou lucide) au dessus de la couche granuleuse, la couche compacte (au sein des couches cornées), et à la surface la couche desquamante (ou disjointe).
 
 
 
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