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<br />Le '''plasmalemme''' est la membrane plasmique de la fibre, la fibre possède plusieurs noyaux périphériques et denses. Autour du '''plasmalemme''', en dehors de chaque fibre musculaire, on retrouve une membrane basale. Par définition, on appelle '''sarcolemme''' l’ensemble du plasmalemme et de la membrane basale.
 
Le '''sarcoplasme''' est le cytoplasme de la fibre, il contient deux types d’éléments : des ''myofibrilles'', et le ''réseau intermyofibrillaire''. Les noyaux sont périphériques, au contact de la membrane, on trouve le cytoplasme de la fibre striée squelettique, avec des myofibrilles et un réseau myofibrillaire. On s’aperçoit que les différentes myofibrilles présentent une striation périodique, visible dès la '''microscopie électronique''' en coupe longitudinale.
 
# La striation des fibres musculaire
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En vue longitudinale, on observe une striation périodique. Il y a un lien entre la striation des fibres et striation du sarcomère.
<br />La striation est liée à la présence, à l’intérieur de chaque sarcomère, de filaments, les myofilaments. Ils sont de deux types :
* à l’intérieur du sarcomère, il existe des myofilaments épais (bâton allongé, 12 à 14 &nbsp;nm), d’une longueur de 1,5 microns, chacun de ces éléments correspond à un '''filament de myosine'''. Ils sont allongés parallèlement les uns avec les autres, centrés par la strie M (milieu du sarcomère), de telle façon que la zone des filaments épais délimite les disques sombres.
<br />En complément des filaments épais, on trouve
* les '''filaments fins d’actine''' (myofilaments d’actine), ils ont la particularité d’être linéaires et d’êtres tendus de la strie Z jusqu’à la zone H (longueur 1 micron, diamètre de 5-7 &nbsp;nm), les filaments fins, tendus de la partie périphérique du sarcomère, ne vont pas jusqu’au centre : on trouve une zone de 0,3 micron où l’on ne trouve pas d’actine.
 
Le sarcomère est constitué de filaments épais de myosine et fin d’actine, qui vont coexister ensemble de façon parfaite.
<br />Les disques sombres correspondent à la zone de cohabitation des filaments d’actine avec les filaments de myosine. Les limites latérales des filaments épais correspondent aux limites latérales du disque sombre. La zone latérale isotrope du sarcomère correspond à la zone où l’on ne trouve que des filaments fins.
<br />Dans le disque sombre, on trouve au centre (bande H, 0,3 microns) que des filaments épais. La zone la moins dense du disque anisotrope sombre n’est donc constituée que de fibres de myosine.
 
Les parties latérales du disque sombre sont les zones physiologiquement les plus importantes (les molécules d’actine et de myosine vont se lier et former des ''complexes d’actomyosine'').
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== Le système du réticulum sarcoplasmique et des tubules T ==
 
''Cet ensemble va permettre, en fonction de la commande nerveuse, de libérer ou non du calcium dans le milieu qui baigne les myofilaments.''
 
# Le réticulum sarcoplasmique.
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<br />''La titine et la nébuline sont des protéines à haut poids moléculaire, ce sont des '''marqueurs spécifiques''' des muscles striés (myocarde et squelettiques)''.
 
Les fibres musculaires se déforment lors de la contraction, elle se manifeste au cœur des myofibrilles et à la périphérie : les membranes plasmiques vont êtres soumises à des forces parallèles aux fibres. Entre l’intérieur des fibres et l’extérieur, il y a une chaine complexe qui assure une forme de cohésion et de solidité, entre le milieu intracellulaire et les fibres musculaires.
 
La [[w:myopathie de Duchenne|myopathie de Duchenne]] entraine l’absence de la dystrophine (gène du chromosome X), elle est normalement exprimée près de la membrane, et chez les malades, son absence entraine une nécrose. Elle sert, au niveau interne de la mb musculaire, à former un lien entre les filaments du cytosquelette et la membrane plasmique des fibres musculaire : liaison entre les fibres musculaires et leur environnement.
Lorsque la mérosine est absente, cela entraine une autre dystrophie. Il existe un complexe de molécules, qui avait été appelé protéine ou glycoprotéine associée à la dystrophine DAG ou DAP, que l’on regroupe sous le nom de sarcoglycanes, les dystroglycanes et les syntrophines, qui sont soit transmembranaires, et qui font un lien entre la mérosine et la dystrophine.
 
== Cellules satellites ==
 
Ce sont des cellules situées entre la basale de la fibre musculaire et la fibre, elles sont mononuclées et au repos. Au plan physiologique, la cellule n’a '''aucune fonction contractile''', ce sont des précurseurs des fibres musculaires (peuvent se réveiller et fabriquer ou réparer la fibre musculaire). On appelle ce phénomène régénération musculaire. Le myocarde ne possède pas de cellules précurseurs.
<br />Le tissu musculaire proprement dit est les fibres musculaires contractiles, mais également les cellules satellites qui sont à côté.
 
Pour que les fibres musculaires puissent se contracter, il faut un certain nombre de conditions.
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Les '''filaments de myosine''' sont constitués de l’assemblage de 200 à 300 molécules de myosine voisine (470000 daltons), chaque molécule possède trois territoires : une partie allongée, la queue, et une tête (avec les parties S1 et une partie rectiligne, S2), elles s’assemblent par la queue. La molécule possède un site de fixation de calcium, à l’ATP, et à l’actine. La partie S2 est la partie mobile de la tête.
 
Les '''filaments d’actine''' : l’actine est molécule globulaire, arrondie, avec un diamètre de 5,5nm5&nbsp;nm avec une masse de 43000 Dalton. En présence de calcium et de magnésium, elle est capable de former des chaines avec d’autres actines G : c’est l’actine F. La fibre d’actine est une association de deux fibres d’actine F (pas de 37 &nbsp;nm).
<br />La tropomyosine : c’est une molécule fibrillaire allongée, avec une taille de 40 &nbsp;nm, qui s’insère dans les molécules d’actine.
<br />Tous les 38 &nbsp;nm, le système est renforcé de troponine, protéine globulaire, fixant entre elles les molécules de tropomyosine. La troponine comporte trois types principaux : la troponine T (capable de se fixer à la tropomyosine), la troponine I (rôle d’inhibiteur), la troponine C (fixe le calcium). Il y a deux sites T de chaque côté de la molécule.
 
# La contraction musculaire :
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<br />La fixation de calcium sur la troponine C inhibe l’activité de la troponine I, rendant possible l’activité ATPasique. Il y a création d’un complexe d’actomyosine, à chaque cycle, il y a consommation d’un ATP, et le bras mobile de la partie S2 de la molécule de myosine bascule. Grâce à l’amplification, il y a une multitude de bascule, et la fibre musculaire se rétrécie de façon significative. Lorsque le captage s’arrête, il y a rebascule des têtes de myosine et relâchement musculaire.
 
# Modification du sarcomère au cours de la contraction.
 
Elle est appréciable au MO, son aspect se modifie : (2,3 μm au repos), mais à aucun moment il n’y a modification de la taille des fibres. À l’échelle du sarcomère, les filaments fins glissent sur les filaments épais : alors que le disque A reste inchangé, les demi-disques I et les stries Z se rapprochent du centre du sarcomère. La bande H disparaît progressivement.
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'' À côté du muscle strié squelettique, il y a le muscle cardiaque''...
 
 
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