« Etude de Essai philosophique concernant l'entendement humain » : différence entre les versions

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Tout d’abord, par quel moyen les résultats de nos expériences sont-ils récupérés ? Il s’agit d’après Locke de la Sensation. Nos sens sont ici au premières lignes. Ils sont « frappés par certains objet extérieurs et font entrer dans notre âme plusieurs perception distinctes des choses ». En effet ces derniers sont les premiers à recevoir la multitude d’informationd’informations, le gigantesque apport, que donne l’environnement dans lequel l’Homme évolue. Ils intègrent alors certaines perceptions de ces informations et les transmettent à l’entendement. Ces perceptionperceptions sont distinctes suivant la nature des informations reçues. Il faut entendre par là que nos sens, que sont l’ouïe, l’odorat, la vue, le goût et le toucher et qui nous permettent d’évoluer dans un environnement, fournissent à l’entendement des informations autant variées qu’ils en perçoivent. De cette façon, l’œil d’un individu, à la vue d’une rose, analysera cet élément extérieur comme étant rouge, et l’entendement de l’individu utilisera cette perception pour savoir que cette rose est rouge. Ainsi, nos sens récupèrent-ils ce que l’on peut appeler les résultats de nos expériences. Cependant, cette affirmation mène inévitablement à la question de l’exactitude des perceptions transmises par nos sens. Des années avant Locke, Descartes avait déjà émis l’idée d’une fausse réalité, d’un tromperie de nos sens, il s’agit de l’idéalisme problématique de Descartes. Il exprimait alors l’idée que nous pouvions douter de tout ce que nous entourait et que nous pensions exacte. Il nous faut en effet considérer la possibilité que nos sens puissent fournir à l’entendement des informations erronées. Dans ce cas les idées établies à partir de ces informations par l’entendement et qui constituent le terreau de la connaissance, seront elles aussi erronées. Ce qui implique que la connaissance résultant de ces mêmes idées soit fausse. Dans ce cas, si l’Homme a une mauvaise connaissance d’un élément extérieur, il n’a pas une connaissance exacte de cet élément et donc pas de connaissance. On peut donc dire que l’Homme ne peut avoir une connaissance que si ses sens lui transmettent une information exacte sur la réalité des choses. De plus, il est aisé de constater que les éléments extérieurs peuvent être perçues différemment d’un individu à l’autre. Pour reprendre notre exemple précédent, si un individu perçoit la rose comme étant rouge et somme toute banale, il est tout à fait possible qu’un autre que lui la voit plutôt mauve, la trouve au contraire magnifique et souhaite la prendre en photo. Dans ce cas quel phénomène est à l’origine de ces divergences ? Il s’agit de ce que l’auteur nomme la Réflexion.