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== 1959 Les travailleurs en ambiance chaude produisent du magnésium ==
 
En 1959 au Sahara, à Ouargla, dans une équipe de travailleurs du pétrole, le magnésium qu'ilsqu’ils ont ingéré et excrété a été mesuré chaque jour pendant 6 mois. En avril et fin septembre le bilan était équilibré, de mai à Août, le bilan était croissant et du 5 au 9 septembre, l’excrétion était supérieure à l’ingestion de 420 - 198 = 222 mg/j.
 
La marine a fait refaire l'expérimentation en laboratoire à Tindouf, plus aride. En moyenne sur 8 mois, le bilan du magnésium a été de +652 mg/jour (1047 mg ingérés pour 395 mg excrétés), ce qui aurait épuisé en 8 jours leurs réserves de 5 g mobilisables au total dans l'ensemble du corps.
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[[Fichier:Termometro.JPG|thumb|250px|Thermomètre {{Unité|39|{{Abréviation|°C|degré Celsius}}}}={{unité|101|°F}}]]
 
Les travailleurs des puits de pétrole du Sahara boivent et transpirent, mais pas assez pour expliquer que leur température est limitée alors qu'ilsqu’ils sont réchauffés par leur intense activité, par le rayonnement solaire direct, par la réverbération de ce rayonnement sur les surfaces métalliques voisines et par l'air très chaud environnant. On remarque aussi qu'ilsqu’ils sucent des pastilles de sel pour satisfaire ce que l'on appelle sous les tropiques la "famine de sel".
En 1959, l'organisme officiel Prohuza a étudié ce phénomène avec le concours de la Marine Française.
 
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=== Refroidissement par le sel ===
 
Au Sahara, dans une ambiance très chaude, les travailleurs des puits de pétrole boivent et transpirent, mais pas assez pour se refroidir par évaporation de l'eau, étant donné la quantité de chaleur qu'ilsqu’ils reçoivent.
 
Leur corps consomme du sel, c'est-à-dire du chlorure de sodium, et rejette du potassium. Le corps contrôle la conversion de sodium en potassium, pour réguler leur température, et cette transmutation biologique est endothermique, c'est-à-dire absorbe de la chaleur. Pour ce transfert d'énergie, cette réaction des noyaux atomiques est beaucoup plus efficace que l'évaporation qui nécessite beaucoup d'eau.
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Suite à d'autres rapports inexplicables et classés sans suite, Kervran oriente l'enquète « en vue de voir s'il n'y avait pas passage de la molécue de N2, activé par le fer porté à l'incandescence, en une molécule d'oxyde de carbone. » (<ref name="PreuvesBio" /> p 62-63)
 
Toutes les expériences précédentes « avaient abouti à montrer qu'ilqu’il y avait dans ce cas présence d'oxyhémoglobine dans le sang, mais pas de trace dosable de CO dans l'air respiré. … La dissociation de N2 en C + O ne semblait se faire que dans la traversée de la membrane du globule rouge ; la combinaison chimique de C et O se faisant de suite après. »
 
Des soudeurs équipés de masques de sableurs et respirant par un simple tuyau pendant dans le dos n'ont pas été atteints par l'intoxication au CO. (Les sableurs sont normalement alimentés en air par un compresseur.)<ref name="Decouverte" />
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== _ 1972 Déséquilibre d'azote respiratoire pendant la digestion humaine ==
 
"Au cours de la période digestive, l'homme expire plus d'azote qu'ilqu’il n'en inspire et la quantité d'azote produit peut atteindre celle de CO<sub>2</sub>. C'est l'inverse en dehors des périodes digestives. Ces observations vont à l'encontre d'une notion classique qui remonte à Lavoisier, à savoir que le bilan gazeux d'azote est nul."<ref name="Cissik" > J.H. Cissik, R.E. Jonhson, et D.K. Rokosch, Journal Application Physiologie 32, 155-1972, condensé de l'étude, La Recherche, juin 1972, p. 565</ref>{{,}}(<ref name="PreuvesBio" /> {{p.}} 103)
 
== _ 1972 L’avoine convertit du potassium en calcium. ==