« Discussion:La pomme de terre « Belle de Fontenay »/Migrations & périgrinations d'un tubercule » : différence entre les versions
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pouces ) de hauteur. Il leur donne alors de l'air insensiblement , jusques vers le 1o Floréal (premier Mai ) ; époque à laquelle il les transplante en pleine terre. Il obtient de chaque tubercule de patate, suivant sa grosseur, six, dix, quinze, jusqu'à vingt rejettons. Le terrein du jardin de M. Ferrière est graveleux, mêlé de sable ; c'est celui que les patates préfèrent. Il l'ameublit au moyen d'un labour de vingt-quatre centimètres ( huit pouces), que l'expérience lui a appris être suffisant; plus profond , au lieu de donner des tubercules , elles ne pousseroient que du chevelu ; tandis qu'arrêtées par un terrein ferme , elles en produisent abondamment. La distance à laquelle il les plante, est celle de quarante à cinquante centimètres (quinze à dix-huit pouces ) l'une de l'autre, en les enfonçant de neuf à douze centimètres (trois à quatre pouces), et en laissant six centimètres ( deux pouces) au - dessus de terre. S'il a de très-longs rejettons
au 2o Octobre ) , lorsque les gelées arrivent, il procède à l'arrachage.
Dans les premiers jours de Messidor (vers le 2o Juin), il ne laisse plus dans les pots qu'un rejetton par tubercule. Ces pots passent l'été dans les couches, sans vitraux. Il en résulte une végétation très-vigoureuse, et des pousses, qui, vers la fin de l'été, ont acquis une longueur d'environ deux mètres (six pieds), qui s'entrelacent dans les châssis et les recouvrent en entier. Du 2o au 3o Vendémiaire (du 1o au 2o Octobre) il remet les vitraux, et réchauffe tout autour les châssis avec du fumier, de manière à produire une chaleur de dix à douze dégrés , qui suffit pour leur conservation. Dans le mois de Ventose (Mars) suivant, ces pots lui fournissent à profusion des tubercules qui peuvent servir à être replantés comme ceux qui l'avoient été l'année précédente, des rejettons et des boutures
Le moyen auquel M. Ferrière s'est arrêté, après en avoir essayé plusieurs, pour conserver les patates, c'est celui de les placer dans un coin de serre chaude , et de les recouvrir de vieux tan sec. Par ce moyen on les garde pendant tout l'hiver, soit pour l'usage des tables , soit pour les plantations à venir.Ainsi il y a tout lieu d'espérer que les efforts de M. Puymaurin, pour propager en France les patates, ne seront pas sans fruits, à mesure que la méthode de M. Ferrière , pour les cultiver, sera mieux connue ; car les naturalisations de ce genre, doivent être distinguées de celles qu'on propose tous les jours, sans trop faire attention aux conséquences fâcheuses qui pourroient en être la suite. Quand bien même les essais tentés jusqu'à présent pour acclimater parmi nous la canne à sucre , le coton et l'indigo, auroient obtenu quelques succès , il seroit peut-être d'une sage politique d'y renoncer. Et ne faut-il pas se ménager des moyens d'échange contre les produits de notre industrie !
A l'égard du topinambour, on ne sait pas encore bien positivement si la plante est originaire du Brésil ou du Canada ; ce
de certain, c'est qu'elle étoit connue du temps d'Olivier de Serres, et que le peu
Au reste , les avantages économiques des trois plantes qui sont l'objet de cette note, se trouvent développés dans un Traité sur la culture et les usages des pommes de terre, des patates et des topinambours. A Paris, chez Barois Paîné , 1789, in-8» {{BNF|31061021z}} par Parmentier, Antoine Augustin (1737-1813). --[[Utilisateur:Ambre Troizat|Bel Bonjour, Ambre Troizat]] ([[Discussion utilisateur:Ambre Troizat|discussion]]) 3 septembre 2015 à 10:27 (UTC)
* [https://archive.org/details/annuaireducultiv00romm Annuaire du cultivateur], pour la troisieme année de la Republique, presente le 30 pluviose de l'an IIe à la Convention nationale, qui en a decreté l'impression et l'envoi, pour servir aux ecoles de la Republique /par G. Romme, representant du peuple.
by Romme, Gilbert,1750-1795. [xxiv], 240 p. ;21 cm. ; "Les citoyens qui ont concouru a ce travail, en communiquant les verites utiles
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