« Colonisation et décolonisation/Guerre d'Algérie » : différence entre les versions

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<br />La garantie et la réalisation de ces cinq points assurera l’entière et sincère adhésion de l’Algérie musulmane à la lutte pour le triomphe du droit et de la liberté.}}
 
Cette société inégalitaire et la montée du {{w|nationalisme arabe}} favorisent la naissance de mouvements algériens militant d'abordd’abord pour l'égalité, puis pour l'autonomie ou l'indépendance. La violence monte : par exemple une manifestation nationaliste est violemment [[w:Massacres de Sétif et Guelma|réprimée le 8 mai 1945 à Sétif et Guelma]] dans le {{w|Constantinois}} ; cette répression fait plusieurs milliers de victimes.
 
En octobre 1954, un mouvement appelé [[w:Front de libération nationale (Algérie)|Front de libération nationale]] (FLN) est créé, regroupant les indépendantistes. Le 1{{er}} novembre 1954, sa [[w:Armée de libération nationale (Algérie)|branche armée]] lance une vague d'attentats dans toute l'Algérie ; cet événement est appelé la « {{w|Toussaint rouge}} », il marque le début des combats.
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L'accès à l'indépendance de l'Algérie peut être qualifiée de « douloureuse ». L'agitation des partisans du maintien de l'{{w|Algérie française}}, soutenus par une partie de l'armée et dans un climat proche de la guerre civile, entraîne le retour de {{w|Charles de Gaulle}} au pouvoir en mai 1958. Celui-ci obtient de l'Assemblée les pleins pouvoirs et rassure les Pieds-Noirs et les militaires (« Vive l'Algérie française ! » le 6 juin à Alger), mais finit par penser que la décolonisation devient inévitable.
 
Mais de Gaulle finit par évoquer le droit des Algériens à l'autodétermination (discours du 16 septembre 1959), ce qui entraine à Alger d'abordd’abord la « {{w|semaine des barricades}} » (insurrection de civils et de réservistes) en janvier 1960, ensuite le « {{w|putsch des Généraux}} » en avril 1961 (nouvelle tentative de coup d'État militaire) et enfin les attentats de l'OAS ({{w|Organisation armée secrète}}).
 
Les {{w|Accords d'Évian}} signés entre le gouvernement français et le [[w:Gouvernement provisoire de la République algérienne|gouvernement provisoire algérien]] (GPRA, issu du [[w:Front de libération nationale (Algérie)|FLN]]) le 18 mars 1962, [[w:Référendum sur les accords d'Évian|ratifiés par référendum en France métropolitaine]] puis [[w:Référendum d'autodétermination de l'Algérie|en Algérie]], conduisent à la proclamation de l'indépendance de l'Algérie le 5 juillet 1962. Mais le même jour à Oran, des dizaines de {{w|Pieds-Noirs}} sont assassinés ({{w|Massacre du 5 juillet 1962}}) ; pris de panique ils se réfugient massivement en métropole. Également une campagne d'élimination des {{w|harki}}s (Algériens musulmans rattachés à des unités combattantes de l'armée française) s'engage. Les harkis sont abandonnés par la France : seules {{unité|43000|personnes}} parviennent à fuir et sont installées en France dans des camps.