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[[Fichier:Oficina Artes.JPG|thumb|Photo n<sup>o</sup>11: Façade de l'« oficina de artes ».|upright=1.2]]
 
Un jour, en faussant compagnie à Michel, j'ai rencontré un groupe de [[w:Capoeira|capoeiristes]] qui faisaient une démonstration publique de leur art dans l'espoir de récolter quelques réaux parmi un groupe de touristes brésiliens en visite sur l'île. Comme j'avais déjà pratiqué ce sport de combat en Europe, j'ai trouvé là une belle opportunité pour m'introduire dans un groupe et faire de nouvelles connaissances. Après une brève présentation, j'ai appris que ce groupe de [[w:capoeira|capoeira]] n'était en fait qu'un groupe d'amis qui avaient pris l'habitude de se réunir à l'heurel’heure des visites touristiques pour récolter un peu d'argent. L'un d'entre eux me renseigna toutefois sur l'existence d'une école de capoeira dont les entraînements se déroulaient dans un lieu appelé « Oficina de Artes »<ref> http://oficina-de-artes.org</ref> tous les samedis et jeudis.
 
En me rendant à un entraînement, je découvris non seulement un local pour pratiquer de la capoeira et du théâtre comme indiqué sur la devanture, mais aussi un lieu d'habitation pour un groupe de jeunes personnes et une femme plus âgée qui s'occupait de la gestion du lieu et des activités. Dès ma première visite, je fus chaleureusement accueilli par le fils de cette dame qui me présenta rapidement à sa mère Omara à qui je fis part de mon désir de participer aux entraînements ainsi que de ma recherche d'un ordinateur d'occasion. Elle me souhaita la bienvenue dans le groupe de capoeira et me dit qu'elle allait se renseigner concernant l'ordinateur. Elle répondit ensuite à mes nombreuses questions concernant les projets hébergés dans le bâtiment qui appartenait à son frère. A la fin de notre conversation, je fus invité à partager un repas avec la petite communauté d'habitants. Nous avons débarrassé la grande table tous ensemble et fait la vaisselle juste après. Pour moi qui passait la plus grande partie de mes journées seul a tenter de résoudre mes problèmes technique de sauvegarde de données, cette soirée fut un réel bonheur.
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[[Fichier:Oficina Chambre.jpg|thumb|Photo n<sup>o</sup>13: Chambre dans laquelle j'ai logé à l'Oficina de Artes.|upright=1.2]]
 
Quand je suis arrivé le lendemain, j'ai dû insister auprès d'Omara pour qu'elle accepte l'argent que je lui avais promis. J'appris par la suite que le jour-même tout avait été dépensé dans l'achat de nourriture pour la petite communauté. Sans trop comprendre, je n'ai jamais eu de grandes conversations Passarinho (de son nom capoeiriste) avec qui je partageais la chambre. Il n'était pas très loquasse et répondait juste à mes questions sans jamais m'en rendre de retour. Malgré cela, la cohabitation fut très agréable et il est toujours resté très sympathique et très attentif envers moi. Dès mon arrivée j'ai insisté pour que nous partions jusqu'à sa maison, mais nous ne sommes partis que l'après-midi. On y est arrivés en vélo, lui sur un vélo acheté en Europe suite à un stage donné dans l'école du frère d'Omara, moi sur son ancien vélo tout juste en état de marche. Sa maison était située dans les campagnes de l'île. L'eau courante venait juste d'être installée dans le cartier deux semaines auparavant. Le bâtiment en construction se situait juste à côté de la maison de la tante de Passarinho à qui nous avons rendu visite. L'avancement des travaux se limitait à la construction des murs car malheureusement la situation financière de Passarinho ne lui permettait pas d'acheter les matériaux nécessaires pour continuer la construction. Le petit bâtiment était composé en tout de quatre pièces en rez-de-chaussée. Passarinho avait grandi jusqu'à {{unité|20|ans}} dans ce milieu rural. Âgé maintenant d'une bonne trentaine d'année, il avait roulé sa bosse dans les métiers de la construction et puis comme professeur de capoeira, pour se retrouver actuellement sans emploi et quelque part obligé de loger chez Omara en échange de ses services de professeur de capoeira. Il était impossible de trouver du travail sur l'île disait-il, et donner des cours de capoeira en Europe à l'heurel’heure actuelle était devenu impossible tant il existait déjà de nombreuses écoles et professeurs. Son seul espoir était de retrouver du travail dans le bâtiment via son frère installé sur le continent à proximité de l'île. Mais encore une fois, c'est le logement qui posait problème, car on lui cherchait toujours une place pour le loger. Finalement, Je me serai rendu qu'une seule fois jusqu'à la maison de Passarinho durant tout mon séjour, il n'y est lui-même retourné qu'une fois sans vouloir que je l'accompagne à cause d'une crevaison à la roue arrière de son ancien vélo.
 
[[Fichier:Oficina artes salle.jpg|thumb|upright=2|Photo n<sup>o</sup>14: Salle des activités de l'Oficina de Artes.|upright=3.5]]