« Discussion:La pomme de terre « Belle de Fontenay »/Migrations & périgrinations d'un tubercule » : différence entre les versions
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* Edition de 1675 sur [https://archive.org/details/bub_gb_QD_R7rQHzowC Internet Archive]
Depuis la publication du Théâtre d'Agrculture, nos jardins potagers ont fait quelques acquisitions utiles ; de ce nombre , sont la pomme de terre , la patate et le topinambour, trois plantes absolument distinctes, que l'on réunit tous les jours sous la même dénomination, malgré les efforts de plusieurs naturalistes qui ont fixé d'une manière irrévocable leurs caractères botaniques. La pomme de terre, originaire du Pérou , appartient à la classe des solanum; la patate, indigène aux Deux-Indes, est un convolvulus ou lizeron; enfin , le Brésil a fourni le topinambour, qui est un helianthus. Les seuls rapports que ces plantes ont entr'elles , c'est la même origine ; c'est
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pouces ) de hauteur. Il leur donne alors de l'air insensiblement , jusques vers le 1o Floréal (premier Mai ) ; époque à laquelle il les transplante en pleine terre. Il obtient de chaque tubercule de patate, suivant sa grosseur, six, dix, quinze, jusqu'à vingt rejettons. Le terrein du jardin de M. Ferrière est graveleux, mêlé de sable ; c'est celui que les patates préfèrent. Il l'ameublit au moyen d'un labour de vingt-quatre centimètres ( huit pouces), que l'expérience lui a appris être suffisant; plus profond , au lieu de donner des tubercules , elles ne pousseroient que du chevelu ; tandis qu'arrêtées par un terrein ferme , elles en produisent abondamment. La distance à laquelle il les plante, est celle de quarante à cinquante centimètres (quinze à dix-huit pouces ) l'une de l'autre, en les enfonçant de neuf à douze centimètres (trois à quatre pouces), et en laissant six centimètres ( deux pouces) au - dessus de terre. S'il a de très-longs rejettons qu’il veuille planter, il les couche horizontalement, et le nombre et la grosseur des tubercules sont en raison de la quantité des nœuds qui sont dans terre. Il s'est convaincu que les transplantations en pleine terre faites plus tard que les premiers jours de Messidor (vers le 2o Juin), ne donnent presque plus de tubercules, mais seulement du chevelu. Des premières plantations en pleine terre, il obtient des boutures qui valent autant pour planter que les rejettons.Si elles sont trèslongues, il les roule en petites cordes, qu’il plante à douze centimètres (quatre pouces) de profondeur, en ayant soin que le bout de la bouture soit toujours hors de terre de six centimètres (deux pouces). Il a sur-tout l'attention de les débarrasser des herbes par des sarclages réitérés, et de leur donner de légers labours au commencement de la plantation, et jusqu'à ce
au 2o Octobre ) , lorsque les gelées arrivent, il procède à l'arrachage.
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