« Mécanique pour l'enseignement technique industriel/Mise en position, montage et démontage » : différence entre les versions

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* d'une cisaille parallèle à la règle arrière.
 
On part d'une tôle brute un peu plus grande que les dimensions finales. On n'est pas sûr que les bords de la tôle soient bien droits ; on commence donc par créer un premier bord droit en enlevant une petite bande, c'estc’est l'affranchissement. Pour cela, on pose la tôle sur la table — liaison appui plan, qui supprime trois degrés de liberté —, puis on met un grand côté de la tôle en appui sur la règle arrière — liaison linéaire rectiligne, qui supprime deux degrés de liberté. La tôle peut encore coulisser vers la gauche et vers la droite (1 degré de liberté restant), mais cela n'a pour l'instant aucune importance ; on a créé ici une liaison glissière entre la tôle et le bâti (système appui-orientation sans butée). Un vérin presse-tôle vient appuyer la tôle sur la table pour la maintenir (MaP), puis la cisaille vient couper la tôle.
 
Ensuite, on tourne la tôle d'un quart de tour. Le bord droit est mis en appui sur la règle latérale — liaison linéaire rectiligne —, et enfin la tôle est mise en butée contre la règle arrière — liaison ponctuelle. On a cette fois-ci supprimé les 6 degrés de liberté (-3 pour la liaison appui plan, -2 pour la liaison linéaire rectiligne, -1 pour la liaison sphère-plan), on a donc une liaison encastrement (système appui-orientation-butée).
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Pour la première opération, le contact mors dur/brut peut être assimilé à une liaison linéaire rectiligne, l'association des trois liaison parallèle forme une liaison pivot glissant appelée « centrage long ». La butée est une liaison sphère-plan qui supprime la translation selon l'axe, on a donc une liaison pivot. L'orientation de la pièce n'est donc pas entièrement déterminée, mais cela n'a pas d'importance puisqu’il s'agit de créer une pièce à symétrie de révolution. Le serrage des mors assure le maintien en position.
 
Pour la deuxième opération, les liaisons mors doux/pièce sont des liaisons pivot glissant, puisque la surface est une portion de cylindre. Les mors doux étant usinés sur la même machine et en même temps, on peut considérer qu’il s'agit d'une seule surface cylindrique ; c'estc’est un centrage long. On a comme précédemment une butée, donc au final une liaison pivot. Bien que la surface de contact au fond des mors soit un plan, on la considère comme une liaison sphère-plan ; en effet, on ne vient pas plaquer la pièce contre ce plan, on vient juste la mettre en butée, le plan ne détermine pas l'orientation de la pièce mais juste la profondeur engagée dans les mors. Le serrage des mors assure le maintien en position.
 
Pour la troisième opération, on a l'association d'une liaison appui plan et d'un centrage court, c'est-à-dire une liaison linéaire annulaire ; cela constitue une liaison pivot. Le maintien en position est assuré par un serrage (rondelle + écrou).