« Premiers secours/Généralités » : différence entre les versions

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* ne pas se mettre soi-même en danger, et ne pas mettre des tiers en danger par son action (se protéger soi-même).
* si possible supprimer le danger, ou à défaut le baliser pour éviter le suraccident (c'est-à-dire que l'état de la victime ne s'aggrave ou qu'une autre personne ne soit blessée).
* prévenir les secours le plus vite possible ; c'estc’est en général le seul geste possible pour un témoin n'ayant pas de formation aux premiers secours.
 
Un autre point important est qu’il ne faut pas hésiter à mobiliser les personnes présentes, si elles ne réagissent pas d'elles-mêmes : une personne seule ''peut'' alerter les secours et porter les premiers soins à une ou plusieurs personnes, il est plus efficace de charger une personne de veiller à la protection et une autre de prévenir les secours pour pouvoir rester soi-même à surveiller la ou les victimes.
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=== Conclusion ===
On voit aisément l'importance de l'évaluation initiale, certains gestes étant dangereux s'ils sont appliqués à mauvais escient. La réanimation cardio-respiratoire est traumatisante pour quelqu’un qui n'est pas en état d'arrêt cardiorespiratoire (mais c'estc’est le seul geste qui peut sauver si elle l'est), mettre quelqu’un en position latérale de sécurité peut aggraver le traumatisme inutilement si la personne est consciente (mais c'estc’est le seul geste qui peut sauver si elle est inconsciente), ... La prudence est donc de mise. Il ne faut pas oublier que rassurer la victime en toute circonstance est également très important. Il ne faut pas oublier que les premiers soins ne sont qu'une solution d'urgence, en attendant des secours qualifiés.
 
Par ailleurs, l'enseignement des premiers secours se fait en présentant des « cas d'école ». La situation réelle ne correspond que rarement à ces cas idéaux, mais elle peut se décomposer en sous-cas qui peuvent être traités individuellement et correspondent eux aux cas d'école (méthode d'enseignement dite « inductive »).
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Même si la personne est consciente, il est impératif que la victime soit suivie médicalement : si de l'eau est entrée dans ses poumons, cela peut provoquer plusieurs heures plus tard un œdème pulmonaire qui l'empêchera de respirer (le plasma, une partie du sang, passe dans les poumons, la victime se « noie de l'intérieur »). Contrairement à une idée répandue, il ne faut ''surtout pas'' tenter de vider les poumons de la victime. En effet, cela ne sert à rien :
* 10 à 20 % des « vraies » noyades se font à « poumons sec », c'est-à-dire que la victime arrête de respirer (apnée réflexe provoqué par la fermeture de l'épiglotte lorsque la première goutte d'eau pénètre dans le larynx, encore appelé spasme laryngé ou spasme glottique) et c'estc’est cet arrêt respiratoire qui provoque la noyade ; dans certains cas, l'arrêt respiratoire survient avant la noyade (par exemple crise cardiaque, noyade dite blanche) ;
* s'il y a de l'eau dans les poumons, il y en a très peu (la victime s'arrête très vite de respirer, l'épiglotte se ferme et l'eau n'a pas le temps de rentrer) ;
* la présence d'eau n'empêche pas la ventilation artificielle (bouche-à-bouche ou bouche-à-nez), en effet, celle-ci se fait à pression positive, l'air chasse l'eau des alvéoles pulmonaires.