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Succède ensuite la [[w:Renaissance|Renaissance]], le développement du commerce et de la bourgeoisie, les gens se met a penser la vie d'un point de vue personnel et les choses s'accélèrent car on ne peut plus attendre. Le dieu bourgeois nécessite une réforme de la religion, ce qui arriva avec le [[w:protestantisme|protestantisme]]. Selon Augusto Boal, dans ce contexte la bible perd sa fonction normative du comportement humain pour devenir un recueil de textes sujets à interprétation.
 
La bourgeoisie gagnait en pouvoir mais la naissance des bourgeois ne leur donne aucun privilège spécial. Tout lui vient de ce que Machiavel appel la « [[w:Nicolas_Machiavel#La_virt.C3.B9_d.C3.A9finie_par_la_Fortuna| virtù]] » et qui n'est rien d'autre que la capacité d'imposer sa volonté face à l'imprévisible avec laquelle les acteurs politiques doivent composer. L'art se tourne donc vers la réalité concrète. Les hommes se libèrent et devient sujet, le mal devient multiple et le personnage renait du concept bourgeois. Il cesse d'êtred’être symbole pour incarné qualités individuelles et abstraites. Les vérités éternelles sont démystifiées par l'excès, ce qui les rend absurdes et les histoires théâtrales deviennent purement circonstancielles. Le théâtre s'adresse au peuple par clarté et touche à sa raison sans qu’il y ai de lien emphatique entre le publique et le personnage. Le théâtre de la renaissance appelle au changement à une révolution future et la catharsis d'Aristote perd de son utilité puisqu'elle tend à maintenir le système en place. Machiavel prêche par le slogan: « vouloir c’est pouvoir », il prônait la libération de l'homme de toutes les valeurs morales.
 
Devant cette nouvelle réalité historique, nous constatons à nouveau que le théâtre influence la vie des hommes tout comme la vie des hommes qui influence le théâtre. En période de changement de paradigme comme c’est le cas lors du passage du Moyen Âge vers la renaissance, chaque nouvelle découverte, idée, chaque nouveau concept joue en faveur d'une direction différente. Nous vivons en ce début de XXI siècle une période de transition avec l'ébranlement du système [[w:capitalisme|capitaliste]] en pleine crise écologique. On parle déjà de révolutions, les idées et concepts apparaissent et nous invitent à prendre parfois des directions opposées comme c’est le cas par exemple entre le concept de décroissance et celui du capitalisme nouveau mais personne ne peut prévoir l'avenir. Aussi s'il nous est facile d'argumenter les faits histoires en faveur de théories diverses, nous sommes bien incapables de prédire l'avenir de nos sociétés contemporaines.
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Nous découvrons ici qu’il y a plusieurs manières d'inviter le spectateur à l'action. Le théâtre s'il est reconnu comme outil politique semble donc un outil complexe que l'on peut utiliser différemment au bénéfice de différentes tendances. On peut penser que les auteurs et dramaturges s'influencent entre eux à travers leurs lectures. On peut aussi croire que la tendance politique de chacun doit jouer un rôle important dans ce jeux d'influence. Pour exemple, Augusto Boal par exemple a fait.
 
Augusto comme Brecht, s'exprime avec des termes tel que classes sociales, bourgeoisie, capitalisme, oppression, culture dominante, tous des mots issus du vocabulaire marxiste puisque tout deux sont pour une politique de gauche. Ainsi, le fait qu'Augusto Boal choisi dans sa poétique de l'opprimé d'approfondir la démarche entamée par Brecht, celle de la libération du spectateur, est certainement lié au fait qu’ils partagent sans se connaitre les mêmes opinions politiques. L'art contrairement à la sciences ne doit pas répondre au exigence du positivisme. Dès lors son contenu souvent subjectif est donc susceptible d'êtred’être politiquement classé.
 
== Poétique théâtrale chez Augusto Boal ==