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* Edition de 1675 sur [https://archive.org/details/bub_gb_QD_R7rQHzowC Internet Archive]
 
Depuis la publication du Théâtre d'Agrculture, nos jardins potagers ont fait quelques acquisitions utiles ; de ce nombre , sont la pomme de terre , la patate et le topinambour, trois plantes absolument distinctes, que l'onl’on réunit tous les jours sous la même dénomination, malgré les efforts de plusieurs naturalistes qui ont fixé d'une manière irrévocable leurs caractères botaniques. La pomme de terre, originaire du Pérou , appartient à la classe des solanum; la patate, indigène aux Deux-Indes, est un convolvulus ou lizeron; enfin , le Brésil a fourni le topinambour, qui est un helianthus. Les seuls rapports que ces plantes ont entr'elles , c’est la même origine ; c’est qu’elles exigent la même qualité de sol et les mêmes soins de culture, qu’elles se multiplient par bouture et par marcotte, que leurs tiges et leurs feuilles peuvent servir de fourrage ; qu'enfin leurs tubercules deviennent, sans presqu'aucun apprêt, une nourriture salutaire pour l'homme et les animaux. Mais c’est spécialement la pomme de terre qui mérite d'occuper le premier rang, elle présente le moyen de tirer parti des terreins les plus ingrats, et les dispose à rapporter d'autres productions.Sans être supérieure aux accidens, qui souvent préjudicient aux autres végétaux, elle brave les premières gelées du printemps ; son produit est d'autant plus abondant, que celui des grains l'est moins ; elle se plante après toutes les semailles, et se récolte après toutes les moissons ; elle nettoye, pour plusieurs années , le champinfecté de mauvaises herbes, détruit les chiendents si abondans dans les vieilles luzernières , donne sans engrais de riches récoltes dans les prairies artificielles retournées , et dispose favorablement certains fonds à recevoir les grains qui lui succèdent. En faut-il davantage pour déterminer les habitans des campagnes à tourner leurs regards vers cette culture, sur-tout s'ils peuvent se convaincre qu'en allant aux champs déterrer ces racines à onze heures, ils auront à midi, moyennant la cuisson dans l'eau ou sous les cendres, une sorte de pain tout préparé par la Nature ? Les espèces ou variétés de pommes de terre, dont le nombre connu se monte à douze » peuvent servir aux mêmes usages , parce que toutes contiennent les mêmes principes ; elles ne diffèrent que par leurs proportions , ce qui admet des nuances plus ou moins sensibles dans la forme, l'aspect et le goût.Les blanches sont, en général , plus hâtives que les rouges, et deman
 
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