« Premiers secours/Gestes de première urgence » : différence entre les versions
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Suite à un traumatisme, le choc psychologique peut conduire à un tel comportement des victimes, et il vaut mieux alors la placer dans une situation où elle a le sentiment de maîtriser la situation sans faire preuve de violence physique (il faut alors être prêt à accepter les agressions verbales sans perdre soi-même son calme). S'il y a eu bagarre ou agression mutuelle, il ne faut appuyer aucun des intervenants, mais les amener à s'isoler en évitant trop de témoins. Il n'est pas nécessaire ni utile de chercher à maîtriser la personne: on n'approchera et secouera la personne que si elle y consent et se sent rassurée et en sécurité. Un sauveteur n'est pas un policier et n'a pas à juger la personne ni même ses actes qui ont pu l'amener dans cette situation nécessitant un secours.
En
Dans le cas de tentatives de suicide (ou de violence de la victime contre elle-même), le travail est aussi psychologique avant tout et dans le domaine de la prévention du risque, avant même celui du secours. La personne demande d’abord à être écoutée, et doit faire déborder son "trop plein" émotionnel sur quelqu’un, même si le discours semble incohérent ou irraisonné (dans une situation d'émotion débordante, la raison n'a pas sa place, et il est inutile et dangereux de la convaincre qu'elle a tort ou d'appuyer ses raisons). C'est l'écoute patiente qui rétablira son calme et permettra d'intervenir le plus vite en cas de risque vital.
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