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[[Fichier:Eg.St.Ant.Itaparica.jpg|thumb|upright=2|Photo n<sup>o</sup>19: Église de Santo Antonio dos Navegantes sur l'île d'Itaparica.|upright=3.5]]
 
Pour premier exemple je vais prendre une expérience de vie que je connais bien, la mienne.. Je suis né dans un milieu catholique. J’ai été baptisé avant même de savoir parler. Durant mon enfance, j’ai été scolarisé dans un collège catholique. Sans en avoir eu réellement le choix, j’ai fait ma « petite [[w:communion|communion]] » qui m'a permis d’être mis en valeur et recevoir des cadeaux après avoir été conditionné par un enseignement fourni lors du [[w:catéchisme|catéchisme]]). Mes propres choix religieux ne sont finalement apparu qu'àqu’à l'âge de l'adolescence en refusant de faire ma [[w:confirmation|confirmation]]. Avant cette adolescence je n'ai fait que suivre des croyances religieuses préfigurées par les personnes de mon entourage parfois à contre cœur puisque je me souvient que je préférais jouer avec des camarades en cachette plutôt que d'assister à la messe du dimanche.
 
Autre exemple, celui d'Omara. Omara est née au Brésil dans au début des années soixante dans une famille où le grand père pratiquait le [[w:spiritisme|spiritisme]] et la mère assistait à des cultes aussi différents que le [[w:candomblé|candomblé]], le [[w:catholicisme|catholicisme]] ou le [[w:messianisme|messianisme]]. Omara, fut baptisée peu de temps après sa naissance, mais elle a pu faire un choix dès son enfance dans ce que j’appellerais une grande panoplie d'abris spirituels. Elle en témoigne elle-même en disant lors d'un de nos entretiens où elle me parlait de sa foi et de son engagement dans l'« [[w:pt:Igreja Messiânica Mundial|Igreja Messiânica Mundial]] » (église messianique mondiale): « acredisei na religion católica mas tambem na religao espirito [...] mas nuca esteve afinidade pelo candomblé » (J’ai grandi dans la religion catholique mais aussi dans la religion du spiritisme ... mais je n'ai jamais eu d'affinité pour le candomblé). Omara a donc eu la possibilité de choisir parmi autant de concepts et symboles que peuvent contenir quatre types de croyances religieuses ceux qui lui correspondaient le mieux grâce un ce qu'elle appellera elle-même « um sincretismo religioso muito forte na Bahia » (un [[w:syncrétisme|syncrétisme]] religieux très fort à Bahia
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Pour en savoir plus sur la façon dont Omara vivait sa foi messianique, je lui ai demandé si je pouvais l'accompagner un jour pour assister avec elle à une des célébrations qui se font régulièrement dans le petite église Messianique Mondial d'Itaparica ( Voir photo n<sup>o</sup> 30) et auxquelles elle m'avoua ne participer que très rarement. Voici retranscrit d'une façon intégrale ce que j’avais écrit dans mon carnet de terrain à ce sujet:
:« Nous avions rendez-vous à 17h45 pour aller à l'église. Omara est apparue dans une robe à fleurs élégantes après avoir pris une douche et s'être maquillée pour le moins de rouge à lèvre. Sur le chemin de l'église qui se situe loin selon elle en réponse à ma question, mais qui en réalité doit se situer à 10 min de marche de sa maison, Omara a salué pratiquement toutes les personnes rencontrées sur notre route sans s'arrêter pour autant. Nous n'étions pas en avance et elle ne voulait pas rater le début de la « messe » (vérifier appellation). Nous somme arrivés là sans que je m'en aperçoive. C'était seulement quand elle s'est dirigée vers une maison devant laquelle se trouvait deux enfants que j’ai remarqué en levant la tête qu’il y avait inscrit sur un panneau écriture blanche sur fond vert « voir photo [n<sup>o</sup> 30] ». Avant de rentrer, Omara a retiré ses sandales selon sa propre coutûme dont elle m'avait déjà fait part sur le chemin, une chemin sur lequel j’ai profité du moment d'intimité créé par la marche côte à côte pour me renseigner sur le fait qu'elle n'a aucune obligation contractuelle de don d'argent envers l'église. Les gens donnent ce qu’ils veulent et il est coutûme de participer au frais du baptême au même titre qu'àqu’à l'église catholique me fait remarquer Omara. J'apprends aussi que ce qui lui plaît principalement dans cette église, c’est la simplicité du message et la vérité qui s'en dégage.
 
:Je n'ai pas retiré mes sandales avant de rentrer dans l'église et à peine rentré, je demandais à Omara si cela posait problème que je prennes un photo de la façade tant qu’il faisait jour. Elle me répondit que non. Une fois rentré, nous nous sommes assis en silence après avoir été accueillis par une dame d'une cinquantaine d'années. Omara a pris quelques information sur les prochaines activités de l'église et s'il y avait bien une cérémonie aujourd'hui. Pendant ce temps je fis un plan des lieux dans mon carnet de peur d'oublier quelques détails. La pièce n'était pas bien grande. Séparée par deux arcades, l'une donnant sur un couloir menant vers l'arrière de l'habitation où je ne me suis pas rendu mais où se trouvait selon Omara, tout le nécessaire pour accueillir des gens une journée entière. Il y a de quoi faire à manger, de quoi prendre une douche et même ( à vérifier ) de quoi dormir. L'autre arcade donne sur une petite pièce d'une longueur et d'une largeur juste assez pour y positionner une petit banquette sur laquelle se trouve une plante, sur la gauche, quelques enveloppes (voir ce que c'est) et un livre sur la droite, un tapis au dessous de la banquette et devant le tout huit chaises en plastique blanc arrangées en deux fois deux rangées de deux. Ces chaises sont restées vides durant toute la cérémonie car Omara et moi n'avons pas dépassé l'arcade pour rester au même niveau qu'un pupitre sur lequel reposait les lectures à faire pendant la cérémonie. J'avais oublié, dès notre arrivée Omara et moi avons marqué notre nom dans un livre signalant les passages avec dans mon cas, une croix indiquant que c’était ma première venue. Un peu avant le pupitre, accroché en hauteur sur le mur, se situait une télévision et un lecteur de DVD qui servait à diffuser une musique relaxante jouée au synthétiseur basée sur une série d'accords partant de l'octave puis la quinte ensuite la tierce et termine enfin sur la fondamentale.