« Recherche:Réflexions sur l'épistémologie en sciences sociales et la transmission du savoir au départ du livre « L'herbe du diable et la petite fumée » de Carlos Castañeda » : différence entre les versions

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À ces dernières observations pouvons nous sans doute y associer l'organisation corporatiste du milieu scientifique. Corporation: association de personnes exerçant le même métier, ou une branche de ce métier dotée de statuts définis, d'une hiérarchie, d'une police, de rites, de dévotions propres, avec en outre un ensemble de monopoles et de privilèges<ref>Voir: http://www.cnrtl.fr/definition/corporation</ref>. En effet, durant mes cinq années d'études dans trois universités différentes belges et portugaise, j’ai pu observer que l'université et plus particulièrement le personnelle scientifique qui la compose forme effectivement un groupe de personnes effectuant un même métier ( chercheur - enseignant ) doté de statuts définis (étudiant, enseignant, chercheur) d'une hiérarchie ( candidat d'entrée, bachelier, licencié, doctorant, assistant, professeur, doyen, recteur), d'une police ( symbolisée par les anciens et leurs pouvoir d'attribution des échec et promotion au sein de la hiérarchie voir de sanctions académiques à travers la constitution de jury ou de conseil), de rite ( rite d'intronisation, période d'examination, jargon scientifiques...) de dévotion propre ( valorisation su savoir des anciens par l'obligation de citations sous peine de sanction attribuée pour cause de plagia ) avec un ensemble de monopoles et privilèges ( l'expertise scientifique, diplômes, salaires élevés).
 
L'esprit corporatif du milieu scientifique se ressent particulièrement quand il s'agit de l'utilisation d'internet. Alors qu'Internet se révèle comme un formidable outil de partage des informations et du savoir, le monde académique persiste à dénigrer les informations qui s'y trouve tout en ne participant que très peu au partage d'informations . Actuellement, très peu d'articlesd’articles scientifiques sont accessible gratuitement en ligne et un outil comme le wiki qui est une opportunité formidable dans le partage d'informations n'est toujours pas entretenu ni valorisé par le milieu académique. Pourtant en termes de falsifiabilité le wiki semble l'outil idéal offrant un accès des plus facile et permettant l'ouverture de débat sur les corrections possibles. Ainsi, si le monde semble en pleine mutation quant aux transfères et partages du savoir et de l'information, de nombreuses initiatives sont encore a naître de la part du milieu scientifique.
 
Au terme de cette réflexion épistémologique, nous avons vu que la reconnaissance scientifique dans le domaine des sciences sociales est difficile à tel point que l’on a du faire appelle à des règles et procédures pour nous en sortir. Nous avons vu aussi que les critères favorisant cette reconnaissance ne sont pas garant en termes de quantité et qualité de informations et idée transmises. Nous avons vu enfin que l'esprit corporatif du milieu scientifique était confronté aux mutations causées par l'émergence d'Internet comme outil de partage du savoir. Voici donc le moment de nous intéresser aux méthodes de transmission du savoir.